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"Wasurenagusa" est le nom du myosotis en japonais, symbole du souvenir. le titre prend tout son sens à la fin du roman.

L'auteure a une écriture simple, belle et très épurée, toujours aussi agréable à lire. En quelques mots, légers ou profonds, émouvants, doux ou tragiques, elle nous parle de sujets profonds comme le poids des traditions et de l'entourage, la pression sociale, le courage pour s'émanciper, la honte face au problème de stérilité.
*
Dans ce quatrième volet du « poids des secrets », on retrouve plusieurs personnages des tomes précédents, comme Mariko et Yukio, mais très succinctement. Dans ce tome-ci, le narrateur est Kenji Takahashi, le père adoptif de Yukio.
Il se livre de manière très pudique sur ses liens étroits avec sa nounou Sono, sa responsabilité d'héritier, ses parents attendant de lui qu'il ait une descendance, ses problèmes de fertilité, sa rencontre avec Mariko, une femme « d'origine douteuse » qui va le sauver de sa solitude et de sa dépression, le rejet de ses parents suite à son mariage contre leur avis.
J'ai trouvé du charme à cet homme. J'ai aimé sa tendresse, sa bonté, mais aussi sa force pour se libérer de l'emprise de ses parents.
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Dans les tomes précédents, j'avais trouvé très intéressant d'insérer l'histoire du Japon dans le récit. J'aurais aimé que Kenji Takahashi porte un regard sur la position du Japon en Mandchourie, qu'il nous parle de son travail, de ses souvenirs de guerre, de déportation dans un camp de travaux forcés en Sibérie ou de son retour au Japon.
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Ce quatrième volet est une belle suite qui continue à tisser des liens entre les personnages de cette pentalogie. Aki Shimazaki nous révèle des secrets et des non-dits auxquels on ne s'attend pas. La fin est très surprenante.
Le quatrième tome est peut-être celui qui m'a le moins plu, mais c'est tout de même un beau roman dont je vous conseille la lecture.
*
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Après le poignant Tsubame, voici achevée ma lecture du tome 4 de la pentalogie du poids des secrets.

Cette fois, c'est au tour de Kenji Takahashi, le mari de Mariko, de se raconter. Héritier d'une riche et noble famille, il étouffe sous les convenances imposées par ses parents. Déjà, un premier mariage a échoué avec Satoko...Seuls les moments passés avec sa nurse Sono sont de beaux souvenirs d'enfance. Quand il avoue sa stérilité à ses parents, c'est déjà difficile, mais lorsqu'il leur présente Mariko et son fils Yukio, c'est la rupture...Mariko étant d'origine douteuse.
Il vivra un grand amour avec Mariko et chérira Yukio comme son fils de sang, malgré le temps passé en Mandchourie pendant la guerre. La fin de sa vie approchant, il retrouve la tombe de Sono, qui aimait tant les myosotis (Wasurenagusa), et va découvrir le véritable lien qui les unissaient et le secret de ses parents.

Avec ce volet on baisse d'un ton dans l'émotion, et l'histoire du Japon est nettement moins prégnante.

Cependant la qualité d'écriture et l'intérêt restent intacts, et nous perçons à jour de nouveaux secrets sur cette famille attachante.







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« Ne m'oubliez pas », ce pourrait être le titre, car « Wasurenagusa », c'est le nom japonais du myosotis.

La série du « Poids des secrets » se continue avec cette fois l'histoire de monsieur Takahashi, l'homme qui deviendra le père adoptif de Yukio.

On y retrouve la famille japonaise traditionnelle, qui cherche à arranger un mariage avantageux et qui désire surtout que le fils poursuive la lignée en ayant une progéniture. Mais il ne faudrait pas que la mère soit « d'origine douteuse », il faut préserver l'hérédité! Et un bon fils devrait toujours se plier aux volontés de ses parents, sous peine d'être déshérité…

Un opus moins riche en émotions fortes que les précédents : pas de bombe atomique ou de tremblements de terre, juste un petit coup de foudre qui ébranle la vie de Kenji Takahashi et, bien sûr, quelques révélations pour pimenter la complexité familiale.

Un petit roman, un petit plaisir… à ne pas oublier!
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Des petites fleurs bleues et délicates charment notre regard en première de couverture de ce quatrième opus, des myosotis (Wasurenagusa) symboles des souvenirs éternels.

Kenji Takahashi, que nous avons croisé brièvement dans les trois tomes précédents, est ici le personnage principal voire le narrateur. Les myosotis sont ses fleurs préférées. Il les aperçoit de manière diffuse dans ses souvenirs lointains et dans ses rêves. Qu'évoquent-elles pour lui ?

Héritier d'une illustre famille, Kenji Takahashi à le devoir "de se comporter en enfant digne de ses ancêtres" et d'en assurer la descendance afin qu'elle ne s'éteigne jamais. Il s'est toujours montré, docile et obéissant, subissant l'influence abusive de ses parents et des conventions sociales. C'est un homme intègre, intelligent, généreux et profondément humain. Il n'hésitera pas à rompre avec ses parents pour épouser Mariko "jugée d'origine douteuse"et adopter son fils Yukio. C'est justice que cet opus lui soit entièrement dédié.

Ici encore Aki Shimazaki dénonce avec subtilité et fermeté le poids des traditions familiales rigides et des codes de la société japonaise machiste et hypocrite. Des secrets de famille improbables et longtemps tus en sont les conséquences.

Une fois de plus je me suis laissée entraîner par cette histoire familiale, qui au fur et à mesure que les narrateurs se succèdent, réserve au lecteur des surprises et des révélations insoupçonnées. La plume légère et sobre de l'autrice, tout en raffinement et delicatesse contribue au charme de ce roman.







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Renouant avec la tragédie familiale intimiste des deux premiers tomes Aki Shimazaki donne cette fois la parole à Kenji « Monsieur Takahashi ». le mari discret du premier tome donne à son tour sa version de l'histoire et apporte sa pierre à l'édifice.
Personnage attachant que cet homme, faible et sans grande envergure dans un premier temps, soumis aux diktats familiaux, puis transformé par son amour pour Makoto.
La cellule familiale japonaise, le poids des traditions, le statut de la femme, les sujets abordés sont nombreux et malgré la brièveté du roman, l'auteure arrive encore une fois à livrer un texte dense, abouti et émouvant.
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Chacun des cinq petits livres de cette pentalogie sont si petits qu'ils pourraient se cacher subrepticement sur l'herbe du jardin ; les fleurs, insectes, oiseaux, etc... qui sont très délicatement représentés sur chacune des pages de couverture nous invitent à pénétrer dans l'art du zen transparaîtssant dans l'amour que porte le Japon au vivant.

Le quatrième livre ne déroge pas à la règle, avec Wasunegura. Ce sont les fleurs de myosotis qui sont à l'honneur, et toujours un personnage qui se raconte,  donnant ainsi une énième version de l'histoire de départ,  la complétant aussi.

Les phrases sont souvent courtes comme des haïkus, et c'est très plaisant à suivre.
Notre respiration de lecteur y est comme facilitée....

C'est le sort cruel qui a été réservé aux chrétiens japonais qui est ici narré, ainsi que le poids écrasant des conventions sociales rendant plus explicite encore la souffrance des personnages, et les non-dits.

Dommage que la fin de chaque ouvrage soit l'occasion d'une gigantesque révélation concernant l'origine biologique du narrateur,  à force ça fait beaucoup de révélations qui se ressemblent. Pourquoi se sentir obligée de dévoiler des secrets de famille à chaque coin de livre ?
Lien : http://justelire.fr/le-poids..
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Un quatrième tome mélancolique et doux sur Monsieur Takahashi, le mari de Mariko. de son enfance peu heureuse avec ses parents et les rares bonheurs avec sa nurse Sono, à son adolescence de jeune héritier, dirigé par ses parents, son premier mariage et la honteuse révélation qui s'ensuit puis son courage de renier les traditions par amour. Et ce lien final qui l'attache encore plus fortement et le rapproche de son épouse.

Un personnage tout en délicatesse, les émotions sont à fleur de peau, affleurent à peine sous la poésie des images. le style est toujours aussi aérien malgré la pesanteur des thèmes abordés : la stérilité, l'abandon, l'adoption. Autant de thèmes cachés par la société traditionnaliste japonaise. Ce qui reste de cet opus, c'est le tapis bleu des myosotis survolé par les hirondelles. Et comme toujours le titre, prend sens à la toute fin du tome et est associé au passé du narrateur. Une série de romans merveilleux dont j'ai hâte de connaître le dénouement.
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Wasurenagusa est le nom donné au myosotis et signifie "ne m'oubliez pas".
Après l'échec de son premier mariage, Kenji Takahashi subit un véritable harcèlement de sa famille qui le presse de se remarier rapidement, étant l'unique héritier d'une famille noble de la ville. Ses parents ont toujours été distants et durs avec lui et la seule personne qui l'a véritablement aimé durant son enfance, a été sa nourrice, Sono, dont il garde un merveilleux souvenir alors qu'ils ont été séparés depuis des années après qu'elle se soit exilée en Mandchourie.
Kenji a compris qu'il était stérile et ne pourrait donc pas assurer sa descendance. Il refuse d'en parler autour de lui, culpabilise d'avoir laissé accuser sa première femme qui est aujourd'hui, remariée, heureuse et mère de famille.
Un jour en rendant service dans une église catholique (que nous connaissons bien à présent), il rencontre une jeune femme, mère d'un petit Yukio, c'est Mariko. Il tombe fou amoureux d'elle et la demande en mariage. Orpheline, mère célibataire, elle ne convient pas aux parents de Kenji qui ne se privent pas pour l'humilier. Kenji, furieux et profondément ulcéré par le comportement de ses parents, a le courage de s'opposer ouvertement à eux pour la première fois de sa vie. Il se marie avec Mariko, adopte Yukio et tous les trois quittent la ville, pour Nagasaki, mettant de la distance entre ses parents et eux pour toujours, sacrifiant ainsi au sacro-saint devoir filial si important au Japon, mais pas à sa culpabilité.
Des années après, sur la tombe retrouvée de Sono, il va découvrir les secrets liés à son passé et comprendre pourquoi ses parents ont été si durs avec lui...

Après la lecture de Tsubaki, de Hamaguri et de Tsubame, l'auteur poursuit l'histoire de cette famille meurtrie croulant sous les secrets dont les conséquences se transmettent de génération en génération, provoquant des dégâts irréversibles. En effet, le poids des secrets de famille pèse sur les générations futures.
C'est au tour de Kenji, le mari de Mariko et père adoptif de Yukio, de nous raconter sa vie et ses souvenirs. Lui aussi va apprendre non sans douleur, ce que ses parents ont tu pour préserver leur famille et se conformer aux moeurs de l'époque. La société japonaise apparait encore une fois bien étriquée dans ses croyances et son conformisme.
Les non-dits sont bien présents et le lecteur découvre les secrets par petites touches subtilement insérées dans le roman. L'auteur a une plume légère et émouvante pleine de délicatesse et de poésie.
Dans cet avant-dernier opus de la pentalogie, le lecteur plonge davantage dans la société traditionnelle japonaise du XXe siècle et ses principes. Il en apprendra moins sur l'Histoire du Japon que dans les tomes précédents. Mais c'est également très intéressant.

Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Quatrième volet de la pentalogie le Poids des secrets. C'est maintenant au tour de M. Takahashi, le mari de Mariko et le père de Yukio, d'apporter sa pierre à l'édifice des apparences et des secrets. Il nous raconte sa rencontre avec Mariko, et comment il fut envoûté par cette belle jeune femme, leur mariage l'amenant à rompre avec ses parents, opposés à cette union. Il fera une découverte surprenante. Très bon.
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C'est au tour de Kenji Takahashi d'être mis en avant. On remonte le fil de sa vie depuis son enfance, entourée de ses parents issus d'une grande famille et de sa nurse Soto. À l'âge adulte, la pression du mariage le pousse à épouser Sotoko. Après 3 ans de mariage, aucun enfant n'étant né, les parents poussent le couple à divorcer. Kenji Takahashi est amer et veut fuir.

Ses pérégrinations l'amèneront à rencontrer Mariko qui est fille-mère. Il désire l'épouser. Ses parents s'y opposent mais rien ne l'arrête désormais. Sa quête le conduira bien plus tard à retrouver sa mère et ses origines. Son destin d'enfant naturel le lie à celui de Mariko. Ensemble, ils connaissent le bonheur même si le passé de Mariko reste mystérieux.

Après un début monotone, l'histoire s'emballe. J'ai eu plaisir à lire cette saga sur fond historique.

Il y a dans chaque tome un symbole lié à une fleur. Ici c'est le myosotis, le wasurenagusa donc.
Une lecture détente rapidement achevée.
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