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4,34

sur 2187 notes
Comment ne pas mettre 5/5 à ce livre ?
Pour moi, il est parfait sur tous les plans.
Ce n'est que mon avis :sans doute y'a-t-il des défauts, des manquements, tout ce qu'il peut exister de regrettable en littérature mais je n'en ai rien trouvé. Il m'a comblé sur tous les points.

Le world building, la construction de l'univers qui se base sur le notre est vraiment trop bien pensé. Plein de détails ont été distillé sans pour autant être de trop ou encore manquants. Plusieurs éléments, parfaitement insérés m'ont fait halluciner, d'autres m'ont redonné espoir comme certains encore m'ont fait frissonner. Nous passons par toutes les émotions, car un monde parfait nous paraît à nous plein de défauts.

J'ai adoré les personnages. Tous, sont exceptions sont admirablement construits. Les pages des carnets de certains Faucheurs notamment, nous aident à les comprendre. Si au début j'avais une préférence pour Rowan car je trouvais Citra insupportable, laissez moi vous dire que je les adore tous les deux maintenant. Leur développement est fantastique pour nous livrer un dénouement époustouflant. Je les aime comme ils s'aiment :')

Mais comment ne pas nommer Maître Faraday, Dame Curry, ou encore Volta, pour parler des "bons" : j'avoue j'ai un peu flashé sur Maître Faraday car sa morale, ses valeurs et son honneur à respecter et à vouloir se souvenir de la valeur de la vie m'ont séduit tant c'était beau. Il est un pilier de sagesse. Dame Curry n'est pas en reste, elle est d'une empathie profonde, avec un coeur noble et le sentiment elle aussi, de devoir garder son humanité, même avec cette toute puissance.
Le petit Volta pour ne pas trop en révéler, est un personnage qui m'a marqué car son dilemme était immense, à l'image de ses regrets, de ses démons. Mais comme le disait l'honorable Maître Faraday, sans le citer exactement : il n'y a ni innocent ni coupable. Car notre innocence nous est arraché par les autres coupables, que nous devenons à notre tour pour briser quelque innocence. En somme, on ne nait pas mauvais, on le devient.

Maître Goddard est un personnage particulier, et bien que je ne sois pas d'accord avec lui sur assez de points (ce qui est assez rassurant) il incarne une autre manière de voir le "glanage" terriblement bien construite...a tel point que je ne suis pas étonnée que sa vision soit partagée. Un personnage assez convaincant et intelligent dans son entreprise maléfique.

Il y a bien d'autres personnages encore, mais je vous laisse les découvrir et les aimer lorsque vous les découvrirez et que vous vous ferez votre propre avis !

Maintenant l'histoire ! Encore une fois, elle est tout simplement captivante, haletante. L'action est très bien maîtrisée et rend le récit plus qu'intéressant. Tout est mené d'une main de maître et sert une histoire passionnante.

La plume elle, n'est pas d'une complexité sans nom sans pour autant être celle du premier venu : elle est d'un équilibre qui règne parfaitement avec l'intrigue. Les points de vues maîtrisés fournissent un récit fourni et solide.

La société des Faucheurs, la Communauté, est aussi intriguante qu'intelligente. Très bien construite elle aussi, on y retrouve une diversité d'esprit réaliste et des complots qui paraissent bien actuels...l'humain reste l'humain. C'est un système fascinant.

Aussi j'aimerai rajouter que j'ai aimé le Thunderhead. C'est une sorte d'intelligence artificielle, un Cloud presque parfait, qui pour une fois, n'est pas détestable. Ça change !

Enfin, pour clore, j'ajouterai que ce livre donne énormément matière à réfléchir à notre concept de société idéale, à notre société actuelle qui ne paraît pas si mauvais finalement, mais aussi à ce que nous considérons comme la vie, sa valeur et ce qui fait notre humanité, entre autre.
Il touche d'après moi, aux sciences humaines, à la philosophie, aussi je me sens enrichie de l'avoir lu.

Je lirai le tome 2 sans hésitation mais avec hâte !
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Gros coup de coeur pour ce livre, mon seul regret c'est de ne pas l'avoir lu plus tôt !

On est directement mis dans le bain et un sentiment d'effroi s'est emparé de moi, je me demandais si j'allais aimer un tel scénario. Il y a une atmosphère glauque indéniable, quoi de plus horrible que de voir des Hommes se faire faucher au hasard pour abaisser la population. Mais l'écriture nous plonge dans cette société glaçante avec brio et un rythme parfaitement maîtrisé. L'auteur prend le temps de poser les bases sans alourdir son texte et l'action monte crescendo, jusqu'à terminer en apothéose. Pourtant, je craignais que tout soit axé sur le contrat d'apprentissage et qu'on tourne en rond, mais détrompez-vous, ce n'est pas le cas. Des intrigues viennent rapidement se mêler au récit, laissant se profiler un fil conducteur très intéressant. L'auteur nous fait réfléchir sur bien des sujets : la mort bien entendu et je peux vous dire que désormais, l'immortalité ne me fait plus rêver. Ce sont des réflexions profondes sur notre nature humaine, le temps qui passe et le rôle finalement important que la mort joue dans nos vies.
A côté, les personnages apportent toute la richesse que l'on peut espérer dans un récit comme celui-ci, ils ne sont pas caricaturaux, ni des héros, juste des gens ordinaires. Bien que Citra m'agaçait au début, son évolution a fini par me faire changer d'avis. Rowan je l'ai directement apprécié, son tempérament permet de facilement s'identifier à lui. Maitre Faraday et Dame Curie sont aussi très attachants. Les autres personnages qui gravitent autour comme la Serpe suprême, Goddard et sa bande, ne sont pas en reste, et même s'ils nous débectent, on aime suivre leurs péripéties.

Il est difficile d'élaborer toute la philosophie du livre en une chronique mais lisez-le, il vaut le détour. L'idée est très originale, l'ambiance particulière et l'univers ne manque pas d'étoffe, chose que je reproche souvent aux romans YA. Ici, les bases sont solides, je salue l'imagination débordante de l'auteur qui nous offre des réflexions poussées, une intrigue imprévisible avec des personnages hauts en couleur et des révélations toutes aussi prenantes les unes que les autres. Vraiment, j'ai été happée du début à la fin et je suis impatiente de connaitre la suite qui s'annonce aussi prometteuse qu'explosive.
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C'est avec un peu de retard sur le délai que je vous partage mon retour sur le premier tome de 𝘓𝘢 𝘧𝘢𝘶𝘤𝘩𝘦𝘶𝘴𝘦, saga en trois tomes, de Neil Shusterman (lu dans le cadre du challenge #12mois12personnes organisé par @la_ptitefee ).

Imaginez un monde dirigé par une intelligence artificielle, nommée Thunderhead. Un monde où règne la paix, où les maladies ont été éradiquées, où la mort naturelle n'existe plus.

Un monde dans lequel la surpopulation est régulée par la communauté des faucheur.se.s, seules personnes autorisées à donner la mort (ou plus exactement à ) de manière totalement aléatoire ou à l'inverse, d'offrir l'immunité.

Comme tout autre métier, devenir faucheur.se ne s'improvise pas.
Cela nécessite même un apprentissage long et rigoureux dont vont bénéficier, contre leur gré, Citra et Rowan.
Une expérience qui va les changer à jamais.

Bien que relativement introductif, j'ai beaucoup aimé ce premier tome.
L'auteur installe un univers à la fois original, extrêmement riche, pensé et construit dans les moindres détails et particulièrement addictif.

Je me suis attachée plutôt facilement aux personnages, apprenti.e.s comme faucheur.se.s (enfin pas tous hein 😅) et j'ai apprécié suivre leur évolution.
Malgré l'aspect un poil manichéen, on remarque vite que la frontière est relativement ténue ce qui promet, j'en suis certaine, de belles surprises pour la suite.

Mon petit coeur a fait le yo-yo tout du long à cause des nombreux rebondissements et je n'ai qu'une envie, découvrir la suite de cette dystopie de toute urgence.
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Lorsque que je me suis lancée dans la lecture, je pensais qu'il s'agissait simplement d'un livre pour ado classique avec un rite d'initiation, une découverte de l'univers et du concept des faucheurs. Comme j'étais naïve! Alors, tout ce que j'ai cité auparavant est bien présent dans le roman mais celui-ci va beaucoup plus loin que ça et j'en ai été ravie. Ce bouquin est truffé de réflexion et interrogations sur la mort, la moralité et l'éthique quant à la profession de faucheur mais porte également un regard critique envers cette société « utopique ».

Si je place ce dernier mot entre guillemets, c'est parce qu'à mes yeux, ce futur m'a tout l'air d'être scabreux. C'est un monde qui depuis plusieurs générations ne connait pas la mort naturelle, la douleur et dans laquelle les émotions sont régulées. Attention, je ne dis pas que l'idée de voir mes blessures s'auto-soigner, ne plus être malade, ne plus avoir de crampes menstruelles ou pouvoir réguler mes sautes d'humeurs ne me séduit pas mais l'idée de vivre pour toujours… Brrr pourquoi faire?! Ça m'a tout l'air d'être très ennuyeux. Parce que c'est bien beau de vivre pour toujours mais pas dans cette société aseptisée qui m'a vraiment fait froid dans le dos. Au plus j'en apprenais sur elle, au plus elle m'horrifiait. Ce roman a soulevé un nombre incalculable de questionnements existentiels dans mon esprit. Je me suis demandée si le manque de douleur impactait sur la capacité à ressentir : si le danger n'existe plus, est-ce qu'on ne deviendrait pas tous insouciants voire négligeant? Si nos émotions sont régulées au point de ne plus rien ressentir intensément, qu'est-ce qu'on devient au final? Fort heureusement pour moi, certains de mes questionnements sont également abordés dans le livre et je l'ai aimé d'autant plus.

Un autre aspect que j'ai beaucoup apprécié est la façon dont la communauté des Faucheurs est traitée. Les gens se comportent avec eux à la fois comme si ils étaient des célébrités et à la fois des parias, leur accordant des faveurs et faisant milles courbettes pour leurs plaire, dans l'espoir (vain) d'être épargné mais en les fuyant comme la peste quand cela est possible. Je pense que c'est vraiment ce qui arriverait si on mettait en place un tel système et ça m'a fait sourire. Je parlerai enfin un peu de l'intrigue, que j'ai trouvée bien menée dans son ensemble. Je n'ai pas été surprise par la tournure des événements et j'avais deviné quelques éléments clef du récit mais j'ai quand même été ravie de lire leur déroulement. C'est un roman très agréable à lire et qui ne m'a pas déçue, bien au contraire! Je le recommande chaudement à celleux qui n'ont pas peur de se frotter de près à la grande faucheuse.
Lien : https://cassyown.com/2022/02..
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J'ai lu ce bouquin il y a quelques mois maintenant et je vois que je lui ai mis une sacré bonne note! Il est vrai que j'ai adoré l'univers, les personnages, l'originalité de l'histoire, les retournements de situations, les enseignements qu'on peut en tirer... Pourtant aujourd'hui, je n'ai pas beaucoup de souvenir de tout cela (je serais incapable de citer les noms des personnages) mais je me souviens parfaitement de la fin. J'espère donc de ne pas avoir de difficulté à me plonger dans la suite!
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Une dystopie vraiment intéressante et addictive. J'ai adoré.
Ici, en MidAmérique, « l'Âge de la Mortalité » est derrière nous, nous sommes dans une nouvelle ère dont la maladie est inexistante et l'immortalité y a toute sa place… jusqu'à ce qu'un Faucheur décide de sa « proie ».
Seuls les faucheurs contrôlent le pourcentage de population, ils décident de qui va mourir aujourd'hui, un peu aléatoirement, tout dépend de l'empathie du faucheur. Certains prennent en compte des catastrophes naturelles ou accidents domestiques de l'ancien Temps, pour choisir leur « sujet » en conséquence, d'autres par rapport à la tristesse de celui-ci, de sa lassitude, et puis d'autres encore se font un plaisir de « glaner » au hasard.
Ils ont tout de même des règles, ils doivent suivre les dix commandements, leurs seuls lois.

Le faucheur Maître Faraday, décide de prendre deux apprentis pendant un an, Citra et Rowan, tous deux 16 ans.
L'un d'entre eux deviendra faucheur à son tour, à la fin de cette formation, sécurisant sa famille d'une immunité totale, donc d'une immortalité pure.
Malgré leurs réticences face à cette épreuve, ils n'auront pas le choix d'être en compétition l'un contre l'autre, d'être de redoutables adversaires.

On ne s'ennuie pas, il se passe toujours quelque chose, la plume est fluide, le récit en constante évolution, dont on ne peut anticiper quoi que ce soit.
J'ai dévoré ce roman en deux jours tellement les pages se tournaient seules.
Citra est mon personnage préféré, elle est simple, elle est elle-même, ne se cache pas derrière l'hypocrisie, elle a du cran.
Cependant Rowan est tout aussi intéressant, avec une belle sensibilité qu'on ne peut qu'admirer.
Je me suis amusée à aller chercher les patronymes historiques, qui était qui, sachant que chaque faucheur prend le nom d'un personnage important du passé.
Je ne peux que conseiller ce roman pour tous les fans de dystopie, j'ai hâte d'entamer la suite, un beau coup de coeur pour celui-ci.
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Ce mois de janvier, j'ai enfin lu La faucheuse, qui me faisait envie depuis des années. J'avais déjà lu le premier tome de la Trilogie des Illumières, saga méconnue de l'auteur qui aborde elle aussi le thème de la mort, et j'avais plutôt bien apprécié ma lecture.

La faucheuse nous raconte l'histoire de notre monde tel qu'il pourrait l'être dans l'avenir. L'humanité a inventé le Thunderhead, une version évoluée du cloud qui contient toutes les connaissances possibles et imaginables et dirige le monde. À l'exception d'un détail : la mort. Alors que plus personne ne meurt naturellement, la tâche revient aux faucheurs de "glaner" (entendez par là "tuer") au quotidien une partie de leurs semblables pour contrebalancer l'expansion de la population. C'est dans ce contexte que Citra et Rowan, deux lycéens, deviennent apprentis faucheurs aux côtés de Maître Faraday.

Si vous ne connaissez pas ou que vous hésitez à vous lancer, je ne peux que vous recommander de foncer. J'ai tout simplement adoré ce premier tome qui offre de superbes réflexions sur des sujets tels que la mort, le sens moral, l'humanité, le progrès... on reste sur de la littérature jeunesse alors tout va assez vite, mais au moins on ne s'ennuie pas et c'est vraiment passionnant. L'opposition est très bien réussie entre les faucheurs de la vieille école et ces faucheurs qu'on dit visionnaires et qui souhaitent donner une nouvelle direction à la profession. L'auteur a su construire une société futuriste crédible et surprenante qui ne manquera pas de vous faire réfléchir.

J'ai beaucoup aimé les personnages, que ce soit Citra et Rowan, nos deux héros malgré eux qui sont confrontés à bien des épreuves au cours de leur apprentissage, mais également Maître Faraday et Dame Curie, qui sont des exemples de sagesse aussi bien pour les deux adolescents que pour le lecteur.

Je pense me procurer la suite très bientôt pour découvrir ce qu'il adviendra de nos héros et être témoin des changements qu'ils ne manqueront pas d'apporter au monde postmortel !
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Ça arrive de temps en temps que je ne sois pas prête pour un livre. Même s'il me fait furieusement envie, je repousse le moment de sa lecture . Ce livre en fait partie. À chaque fois que je passais à côté de lui à la bibliothèque je me disais "Allez, c'est le moment, prends-le", pour finir à ne pas l'emprunter finalement. Et un jour, j'ai su que c'était LE JOUR !
Voilà, c'était fait! Quelques heures après que je l'ai eu fini ,la première chose que je me suis dite c'est "mince, il reste que deux tomes", tellement j'avais aimé cet univers unique.
Nous parlons d'un monde futur déjà "sauvé" par les menaces cruciales: il n'y a pas de guerres, de faim, des maladies. Si vous avez un accident, si vous êtes poussé dans les escaliers ou si vous êtes écrasé par un camion, ne vous inquiétez pas, ils peuvent vous soigner et si vous mourez, eh bien, pas de soucis ils peuvent vous ressusciter, vous êtes immortel, quoi!! Mais personne ne veut vivre dans un monde surpeuplé parce que les ressources sont limitées et c'est pour ça que certains doivent être glanés et les faucheurs sont là pour accomplir ce travail !
Citra et Rowan sont deux adorables apprentis pour devenir justement des faucheurs, même si c'est contre leur gré, ils ont été choisis ,donc n'ont pas vraiment le choix. Je ne vous révèle pas grand-chose en vous disant que, oui,il va y avoir un début de romance entre les deux adolescents mais elle prend tellement peu de place dans ce tome que je me suis demandé souvent comment cela finira. Cela dit, j'ai beaucoup aimé leurs traits de caractère et j'ai très envie de voir leur évolution.
C'est de loin l'un des mondes les plus complexes et les plus développés que j'ai connus dans le genre YA. Avec tant d'avancées dues à la technologie et à la recherche, cet univers était à la fois intéressant et terrifiant. Cette histoire a fait que je me suis posée pas mal des questions sur la moralité et la mortalité, je pense que c'était justement le but de l'auteur, nous amener à nous interroger sur cet avenir qui nous semble impossible aujourd'hui mais qui ne sera plus peut-être dans quelques siècles .
Ce premier tome d'une trilogie est un excellent roman qui mélange complot , romance et intelligence artificielle, avec des personnages qui sont très bien décrits, au service d'un univers superbement développé.

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J'avais vu de bonnes notes pour ce livre mais sans lire les avis. Je n'avais donc pas vraiment d'attente ni d'idée quant à l'histoire hormis qu'il y aurait une faucheuse.
Que d'illusion, ce n'est pas une faucheuse mais toute une communauté de faucheurs.
Le monde a évolué, les hommes sont immortels et possèdent des nanites capables de supprimer la douleur, de cicatriser, de contrôler le moral. Ces hommes peuvent même décider de revenir à un âge qu'ils choisissent. le rêve quoi si je pouvais de nouveau avoir 20 ans avec ma sagesse de 40 hahaha.
Afin d'éviter une surpopulation, des communautés de faucheurs ont été créé à travers le monde. Leur rôle : glaner et non tuer. La finalité reste la même mais l'intention diffère car les faucheurs ne prennent pas de plaisir à cela. Ce sont des êtres humains dont le métier est de glaner avec des émotions et des sentiments propres à l'espèce humaine.
Le livre est un peu long à commencer mais au travers de l'apprentissage de 2 jeunes gens, Citra et Rowan, l'auteur pose les bases de ce monde et de son fonctionnement.
Beaucoup de questions voient le jour et de nombreux rebondissements font que ce livre une fois lancé ne se lâche plus.
Les faucheurs sont des hommes et ont donc un côté bienveillant et un côté obscur alors comment un faucheur ne vire pas du côté tueur? Et ben malheureusement, c'est le propre de la nature humaine et on fait face à de la corruption, de la médisance, des jalousies...
Les hommes étant immortels, comment font ils pour profiter de la vie sans qu'une certaine forme de lassitude voit le jour?
Au final, avec une écriture captivante, Mr Shusterman, a réussi à me faire me demander si c'était vraiment enviable de vivre dans une société où il n'existe plus rien pour mourir à part le glanage, pas de maladie, pas d'accident, pas de mélancolie.... Si la vie n'était pas courte se donnerait on les moyens d'accomplir certaines choses et surtout de profiter de la Vie?
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Pour les amateurs de dystopie. L'histoire est solide, basée sur un concept original : l'éradication de la mort a entraîné une hausse démographique qui a obligé les gouvernements à créer une communauté de « faucheurs » chargés de « glaner », en bref tuer, selon leurs propres critères de choix, pour éviter la surpopulation. Evidemment, cela leur confère un pouvoir immense, dont certains sont tentés d'abuser. Deux jeunes sont choisis par l'un d'entre eux pour devenir ses apprentis, et vont se retrouver au milieu d'un complot qui les dépasse.
Action, suspense, personnages bien campés (pour l'instant, ô joie, pas d'histoire d'amour mièvre et tragique), un bon moment de lecture vous attend !
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