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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour cette fin d'année Christian Signol, maître de la littérature populaire, nous propose « Dans la paix des saisons ». Comme dans toute son oeuvre ce conteur nous emmène dans la France profonde et en particulier dans son Quercy natale.

Matthieu qui vient d'être opéré du poumon, décide de se reposer dans le Quercy auprès de ses grands-parents qui l'ont élevé. Il retrouve la maison et les lieux de son enfance. Auprès de ses aïeux, lui ancien maréchal-ferrant et elle sage-femme, il redécouvre surtout l'importance de la vie, des petites choses, de la nature et de sa simplicité.

Dans ce roman plus que dans les autres, Christian Signol donne un jugement très sévère sur la vie urbaine d'aujourd'hui. Rien ne lui fera renoncer : à son attachement à son « Pays », au bruit de la rivière qui coule, aux parfums des blés coupés, de la forêt et de la terre mouillée.
« Tu crois que c'est une vie, toi, que d'aller s'agglutiner comme des fourmis dans les grandes villes sans jamais voir un arbre ou un oiseau ? Tu crois que c'est normal de vivre sans voir le ciel ni les étoiles ? Tu crois que c'est bon d'habiter des immeubles de béton où les gens ne se parlent même pas ? ».

Ce livre interroge également sur la vie en général.
« Alors cela signifie peut-être que le but de l'existence, c'est simplement ça : faire grandir notre esprit et participer ainsi à l'oeuvre immense de l'univers. Notre corps n'est qu'un instrument, et il devient inutile au bout de quelques années, c'est pour cette raison qu'il doit disparaître. Il ne sert plus à rien. Notre pensée, elle, demeure vivante, mais pourquoi aurait-elle besoin de monter jusqu'au ciel ? ».

Encore une fois Christian Signol nous offre un beau roman qui se lit d'une traite et qui nous ramène à l'essentiel.
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Roman sympa dont les descriptions de paysages nous apaisent après l'agitation de l'univers de la banlieue parisien .
C'est la vie de beaucoup d'entre nous un livre très apaisant
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Après avoir raconté la Corrèze, voilà que Signol se prend de passion pour le département voisin au sud. Ses terres de naissance.
Le Lot. Ses bâtisses de pierre sèches, ses murets qui tracent d'improbables labyrinthes sur ses landes où ne poussent que des cailloux et qu'on appelle le Causse.
Ajouté à cela une belle canicule de Juin et voilà pour le décor.
L'intrigue?
Il n'y en a pas.
Les rebondissements, les coups du sort, rien de tout ça. Juste un fleuve tranquille. Même pas. Plutôt un gentil petit ruisseau qui murmure une litanie champêtre.
Reste un jeune quadra qui s'aperçoit qu'il traine une méchante tumeur aux poumons.
Va falloir changer d'air, mon garçon.
Ce qu'il fait. Tout comme au XIXème on partait en cure dans un quelconque établissement thermal ou dans un sanatorium d'altitude (la Montagne Magique). Mais Signol n'est pas Thomas Mann et on a rester dans les ornières de cette littérature régionale qui offre le meilleur… ou le pire.
Combien de personnes avons-nous croisées qui, passant à deux doigts de la grande faucheuse (accident routier, problème de santé, attentat divers), vont radicalement changer de philosophie de vie.
C'est bien le cas pour Matthieu.
Car c'est dans sa tête qu'il va devoir puiser du renouveau lors de cette convalescence.
Et quoi de mieux que les lieux de son enfance pour se ressourcer?
Paul et Louise sont les grands parents qui l'ont élevé. Elle, aimante et chaleureuse comme sont les gens du sud. Lui, vieil ours mal léché qui préférera tenir le rôle de bougon de service qu'afficher un trop plein de sentiments. Un personnage à la Pagnol où l'on ne dit jamais « je t'aime » tandis que l'amour suinte de partout.
Matthieu retrouve ses racines trente ans après être parti. Déraciné plus exactement.
Revenu à une sorte de point de départ, il va prendre une belle leçon d'humanité, à commencer par savoir regarder les choses et les gens, pas simplement les voir. Et partager de vraies valeurs, fondées sur une certaine simplicité, un brin rustique.
On est loin de la grande littérature, bien loin des romans de tête. Mais cette histoire me touche particulièrement, ayant vécu quasiment la même chose, quasiment au même âge (le cancer des poumons en moins, heureusement). Jusqu'à un oncle bourru et rustre qui cachait un coeur d'or.
J'ai cru un instant que Signol jouait un jeu, une sorte de pari : les premiers chapitres commencent tous de la même façon, à la troisième personne. J'ai cherché d'autres indices. Il n'y en a pas. Puis les chapitres débutèrent d'une toute autre façon. Décidément, il ne faut pas voir dans ce récit autre chose que ce qu'il offre.
Au-delà de cette petite chronique (désolé les amis, il ne va rien se passer dans ces pages, même pas la plus petite contrariété, le moindre soubresaut et la femme du convalescent semble effacée : elle accepte tout, y compris quelque maladresse grossière de la part de son compagnon - est-ce une sainte, une adepte du bouddhisme parvenue à son plus haut niveau ou tout simplement Signol n'a pas voulu s'encombrer de querelles conjugales), c'est notre mode de vie, je veux dire celui adopté par la majorité, qui est montré du doigt.
Vers quoi nous précipitons-nous tôt le matin?
Qu'allons-nous chercher de nos journées?
Qu'attendons-nous de la vie?
Pour qui, pour quoi?
Bref, une lecture qui revigore elle aussi et, peut-être, saura vous faire changer d'idée sur le but de votre existence.
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Au sortir d'une traversée du désert littéraire, je viens de terminer ce petit roman de Christian Signol qui ne m'a pas vraiment convaincue. Je l'ai trouvé très répétitif, peu réaliste et je n'ai pas non plus éprouvé grande sympathie pour les personnages.
La prose reste agréable et poétique, quoique également très redondante.
Un avis mitigé donc, sans doute renforcé par le stress de ma vie ces dernières semaines. Gageons qu'à la prochaine tentative, ça ira mieux !
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Je n'avais jamais lu de christian Signol, mon rôle nouveau de bénévole à la bibliothèque m'oblige à me plonger dans cet auteur qui "sort" beaucoup.
Il n'y a pas à dire, c'est bien foutu : il se passe des choses, le fil narratif est cohérent (un peu moins l'idée qu'à 40 ans, on puisse retrouver les grands parents qui vous ont élevé comme s'ils n'avaient pas veilli) et l'opposition ville-campagne bien argumentée (après le confinement tout le monde peut comprendre).
Il faut que je lise son dernier livre une famille française, une famille comme bien d'autres dont les origines sont rurales. Et puis l'histoire de cet auteur me touche, même si littérairement parlant cela ne fait rien découvrir.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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Un livre facile et rapide à lire, 240 pages, dans lequel Christian Signol fait et écrit du Christian Signol. Rien de péjoratif, au contraire, c'est mon auteur populaire préféré (je sais, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup! Holà, je m'égare là!). le retour au pays, comme on dit, du personnage principal pour une convalescence pleine de souvenirs et d'espoir au contact rassurant de ses grands-parents qui l'ont élevé. Sur un fond de petites choses du quotidien façon madeleine de Proust, une lecture agréable et apaisante dans laquelle Christian Signol tacle tout de même la vie et ses dérives actuelles.
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Un bel hommage à la vie toute simple, ce monde rural que tous ont fui pour chercher à la ville travail et vie "facile"
A t-on bien fait ? c'est l'éternelle question ....
Comment concilier confort de vie simple et dynamisme professionnel, est-ce vraiment possible de conjuguer les deux ?
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