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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Dernier tome de la trilogie de Christian Signol. Un tome assez noir, doux-amer, sur la fin d'une époque, la fin d'une vie, la fin de l'innocence...

Le chemin de fer est une réalité, les commerçants empruntent le train plus rapide et plus rentable que les gabarres. Benjamin et Marie se résignent alors à quitter Souillac pour s'enfoncer dans le haut pays, là où ce sont les arbres qui sont rois. Mais là où la vie est très dure, où la Dordogne est méchante, où la lumière passe mal, où les hommes sont durs à la souffrance. Et Marie ne le supporte pas...

La lecture de ce tome était vraiment teintée de tristesse et termine ainsi très mélancoliquement une formidable saga qui laissera longtemps le souvenir des Donadieu. Amoureux de sa France profonde et de son Périgord, Christian Signol est décidément un véritable conteur.
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J'ai beaucoup aimé le dernier tome de la Rivière Espérance où Christian Signol poursuit la saga des Donadieu. Il nous raconte de manière très vivante le quotidien des bateliers sur la Dordogne alors que la concurrence du rail se fait de plus en plus menaçante pour leur mode de vie...
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Dans ce tome 3 de la série romanesque La Rivière Espérance, on s'éloigne définitivement de la saga télévisée pour aborder des rivages nouveaux. Benjamin et Marie, réunis, vivent heureux à Souillac et sur la Dordogne, qu'ils descendent ensemble jusqu'à Bordeaux avec leurs gabares. Mais voici que survient le chemin de fer. le lecteur sait que les Donadieu ne vaincront pas contre cet ennemi-là. Il ne leur reste qu'une alternative : s'adapter ou partir.

L'adaptation télévisée avait fait de cette réalité tragique un pathos inconsistant, sans rentrer dans le drame vécu alors par tout un monde qui vivait du transport fluvial. le roman, lui, montre cet univers et il montre surtout sa disparition. Dans les dernières pages, les berges sont désertées par les bouviers, les eaux de la Dordogne ne frémissent plus au passage des gabares et le tronc d'arbre sur lequel s'asseyaient enfants Marie et Benjamin a été emporté. Certes, la rivière n'est pas morte, mais elle a déjà changé. C'est, en plus d'un regard lucide sur tous ces mondes socio-culturels qui meurent, une évocation nostalgique du temps qui passe. La fin vibre de cette mélancolie qui parcourt Marie, l'âme sensible du livre, celle par laquelle toutes les émotions passent, tant et si bien qu'elle les exprime physiquement, par la maladie. Marie devient presque une allégorie.

Un très beau tome, le meilleur de la série, et une fin douce-amère toute en délicatesse.

Et un grand écrivain qui fait revivre avec bonheur et authenticité (du moins, peut-on y croire !) les régions d'autrefois.
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Nous retrouvons Benjamin et Marie dont l'histoire prend un tournant décisif. La révolution industrielle est toute proche et déjà le chemin de fer s'immisce dans la vie de nos gabariers. L'empereur est sur le point de tomber pour laisser place à la République, tant espérée.
C'est tout un chamboulement auquel devra faire face les Donadieu. La Dordogne perd du terrain et entraîne par le fond nos héros qui doivent se battre au quotidien. Mais elle est têtue et n'est pas prête à laisser sa place, Benjamin et Marie non plus. Après Souillac et le Haut-Pays, c'est à Libourne qu'ils trouveront leur voie. Mais leur parcours sera semé d'embûches : conflits familiaux et politiques, maladie, disparition des gabariers éloigneront Benjamin et Marie de plus en plus l'un de l'autre...
"L'âme de la vallée" clôt superbement cette saga. La plume de Christian Signol est toujours aussi envoûtante et nous embarque dans cette fresque familiale dès les premières lignes, dans laquelle on peut voir les paysages et décors de nos propres yeux tellement tout est magnifiquement bien décrit.
Je referme ce dernier tome à regret, j'aurais tellement voulu que l'histoire continue...
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Ce dernier tome, qui court de 1861 à 1871, est celui de la fin du trafic des gabares, vaincues par l'arrivée du chemin de fer.

J'ai pris de plus en plus de plaisir à lire cette série ; je ne sais si c'est parce que c'est plus varié, ou parce que je m'attache à Marie et la famille.

On découvre aussi ici le Haut-Pays, si proche et si lointain, une Dordogne si différente, les arbres et les bois.

Benjamin se rebelle contre le chemin de fer, qui détruit le monde qu'il connait. Mais il doit se résoudre à changer de vie, à s'exiler. Quitter Souillac est un déchirement, et encore plus pour Marie.
Mais la vie continue, et il faut s'y adapter.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Une clôture splendide pour refermer l'histoire des Donadieu, Lombard ou encore Paradou.un régal encore et on est loin de la saga produite par France 2, très belle certes mais bien décalée de cette écriture pour le moins d une grande beauté.
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La plume de Christian Signol et la voix profonde d'Yves Mugler donnent vie à Benjamin et Marie, les deux héros de cette saga familiale commencée par La Rivière Espérance et le Royaume du fleuve. Cette série retrace la vie des bateliers sur la Dordogne durant la seconde moitié du XIXe siècle, sous le règne de Napoléon III. le livre m'a plongé directement dans une région française que je ne connais pas mais que j'ai désormais très envie de découvrir. La voix d'Yves Mugler y est pour beaucoup, lui, qui m'a emmené avec ses mots et ses intonations sur les rives d'une Dordogne sorti de mon imaginaire.
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