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3,41

sur 129 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Quelle déception. Tout était en place pour me plaire : le décor - l'Islande, un meurtre glauque avec des mutilations mystérieuses, une chasse aux sorcières... bref. Au final, un roman de plus en plus ennuyeux et bancal, avec des manuscrits cachés dans des endroits tellement évidents qu'on se demande ce que peuvent bien fabriquer les archéologues islandais depuis le temps (j'ai cru retrouver une bonne vieille chasse au trésor du Club des Cinq), une bande d'amis complètement défoncés qui exaucent sans chicaner les dernières volontés de leur copain mort (même sous l'effet de la drogue, on imagine mal quiconque se livrer à un rituel aussi grandguignolesque), et pour couronner le tout, l'inévitable histoire d'amour entre les enquêteurs (qui commencent par se détester comme de bien entendu). Sans parler de l'héroïne, une avocate dont on ne comprend pas trop comment elle peut mener cette enquête (la législation islandaise doit être d'une souplesse extraordinaire) et qui gère sa vie de famille avec une une insouciance ahurissante. Bref. Moi qui espérait avoir mis la main sur une série de délicieux polars à la sauce islandaise pour mes longues soirées d'hiver... il faudra prospecter plus loin...
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Bon, on va se crever le suspense de suite. Sur la couv, il y a écrit deux points ouvrez les guillemets, Un des meilleurs écrivains de suspense venu du nord, et c'est le New York Times qui le dit…
Mazette.
Ils lisent quoi d'habitude au New York Times ?
Le pitch, on s'en cogne. Sans intérêt.
Juste que tu saches qu'un mec est mort, assassiné, et qu'on a fait des trucs bizarres avec son corps et ses yeux.
Juste que tu saches aussi qu'il devrait y être question de sorcières, de chasse, d'enquête, tout ça tout ça.
Je te cause pas du style auquel, tu me connais, je suis très attaché, puisque de toute façon, il n'y en a pas. Pas de style, pas d'enquête, pas de jolies phrases auxquelles tu pourrais t'attacher.
Rien.
Déçu, mais alors grave déçu.
Je l'ai terminé parce que j'ai espéré jusqu'à la fin un paragraphe, une phrase, pour relever le niveau.
Rien.
Le vide intersidéral.
Je me souviens du clan des sept, que je lisais dans mes très jeunes années, et là, au moins, il y avait de l'action. Une équipe, des potes qui enquêtaient pour de vrai.
Là, rien, je te dis.
Tu commences à t'ennuyer, parce que j'ai décidé de rester poli et bien élevé, à partir de la page 12, quand Tryggvi (les noms islandais, le pied) termine son café, et ça dure jusqu'à la page 502, quand :
« Elle entendit son portable sonner dans sa poche de manteau et décrocha.
« Salut m'man, lança son fils d'une voix joviale.
- Salut mon chéri. Comment ça va ? Tu es rentré à la maison ?
- Oui, j'y suis, avec Sigga, répondit-il, un peu embarrassé. On discute des prénoms, comme tu m'as dit. Et on se demandait : Pepsi, c'est un nom de fille ou de garçon ? »
Je déconne pas. Tout le bouquin est comme ça.
Je te fais grâce des manuscrits cachés depuis des centaines d'années que personne a jamais pu retrouver alors qu'ils sont dans des endroits tellement évidents que même ton môme de cinq ans les aurait trouvés, je te fais grâce des amis ridicules et défoncés qui t'arrachent les yeux quand t'es mort (ooppss, spoiler), et je te fais grâce aussi des deux personnages principaux qui se détestent au début et qui finissent par tomber amoureux dans le courant de la fin du bouquin.
Je te cause pas non plus du fait qu'en Islande, c'est pas les flics qui enquêtent mais les avocats, parce que les flics sont un peu concons et qu'ils comprennent rien à rien, mais c'est qu'en Islande que ça existe parce qu'ailleurs les avocats font leur boulot d'avocat…
Pourtant, ça aurait dû me plaire un peu.
Des meurtres rituels, de la religion, des sorcières, mais que dalle.
Je t'ai dit plus haut, le vide intersidéral.
C'est écrit comme une rédac de quatrième, si le collégien avait piqué les ecstasys de sa grande soeur, et c'est tout.
C'est peu pour justifier les dithyrambes dont cette auteuse est couverte.
Je sais pas ce qu'elle a écrit après, et je veux surtout pas le savoir. J'ai perdu deux jours à lire ce truc, et je vais donc en rester là.
C'est tout ce que j'ai à dire…

Lien : https://leslivresdelie.net/u..
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Vilborg Yrsa Sigurdardottir, née en 1963 à Reykjavik, est une écrivaine islandaise. Titulaire d'une licence en ingénierie civile de l'université d'Islande ainsi que d'une maîtrise dans le même domaine, obtenue en 1997 à l'université Concordia de Montréal, elle exerce son métier d'ingénieur civil en Islande parallèlement à son métier d'écrivain. Son oeuvre est composée d'ouvrages destinés aux enfants et de romans policiers. Ultimes rituels, qui était son premier roman, date de 2011.
Novembre 2005 à Reykjavik. Un étudiant allemand est retrouvé mort, atrocement mutilé. Sa famille ne se satisfait pas des conclusions de la police et décide de louer les services de l'avocate islandaise Thora Gudmundsdottir et de l'ancien inspecteur Matthew Reich, un Allemand, afin qu'ils poussent l'enquête plus avant. Bien vite ils découvrent que l'étudiant était membre d'un mystérieux groupuscule, composé d'Islandais fascinés par les événements historiques liés aux méthodes de torture et d'exécution.
Le bouquin était sensé me plaire puisqu'il baignait dans un thème qui me fascine, je l'avoue, les meurtres rituels mêlés à la religion, sorcellerie et autres délires du genre. J'ai vite compris hélas, que j'étais mal embarqué avec ce pavé plus lourd que sa pagination ne pouvait le laisser penser. D'autant plus assommant que les cent dernières pages sont les plus pénibles à lire !
Le roman est complètement vide, il n'y a pas d'angoisse, il n'y a pas de suspense, il se traine peinardement sans que le lecteur ne s'intéresse plus que cela à l'histoire. Ce n'est pas mal écrit, mais ce n'est pas finaud, un peu ballot et une fois ou deux carrément débile. Quant à l'inévitable relation entre Thora et Matthew… Je veux bien admettre qu'il s'agissait de son premier roman et je ne sais où elle en est dans sa production plus récente mais il y a des signes qui ne trompent pas, dans la manière de mener son intrigue, dans les digressions liées à la relation sentimentale entre ses héros ou à l'éducation des gamins de l'avocate célibataires, Yrsa Sigurdardottir ne nous donnera que des romans pépères sans grande envergure. du moins est-ce mon avis et je m'en tiendrai là, définitivement.
Seuls des lecteurs occasionnels pourront se satisfaire de cette littérature.
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Thora, jeune avocate de Reykjavik associée dans un petit cabinet récent. Les affaires sont dures, ils ne sont pas connus et cherchent à se faire une place dans le cercle des avocats islandais. Thora est en proie à des difficultés financières, elle élève seule ses deux enfants et les affaires ne sont pas très florissantes. Jusqu'au jour où un curieux appel provenant d'Allemagne vient bouleverser leur quotidien : Harald Guntlieb, étudiant allemand alors en Islande pour travailler sur son mémoire, est assassiné et est retrouvé mort dans l'Université de Reykjavik. Son cadavre porte des séquelles, ses yeux ont été arrachés. L'affaire est vite résolue par la police locale, un de ses proches amis est arrêté et emprisonné, sans aucun aveu de sa part. Les parents Guntlieb doutent, ils sont riches, ils ont de quoi assurer une vie confortable à Thora, si toutefois elle accepte de rouvrir l'enquête à l'aide de Matthew, un proche de la famille qui a déjà mené de son côté des investigations. Harald avait pour particularité de s'intéresser pour son mémoire à la chasse aux sorcières qui a eu lieu en Islande les siècles passés. Nous accompagnerons donc Thora et Matthew, durant cette enquête, qui nous mènera dans le monde de la sorcellerie, des rites de sorcellerie et de magie noire, pratiqués par certains groupes d'étudiants.

Parlons d'abord du positif…

J'ai apprécié de retrouver le thème de l'Histoire de la sorcellerie, qui est un sujet qui m'a beaucoup attiré quand j'étais ado. Je connaissais un peu cette histoire du point de vue islandais car je m'intéresse beaucoup au pays (et que d'ailleurs je suis passée par la musée de la Sorcellerie qui est décrit dans le livre!) et ça m'a plu de retrouver ces éléments dedans. Mais la réflexion faite autour de l'histoire de la sorcellerie est trop poussée, à mon sens pour un thriller, ça occupe trop de place, et surtout encore une fois c'est trop répétitif! On a parfois l'impression de lire plusieurs fois le même extrait! ça m'a donné le sentiment que l'auteure brodait pour faire des pages en plus. Si le livre avait fait 150 pages de moins, je pense que je n'aurais pas eu ce sentiment.

Le livre avait pourtant bien commencé…

Un cadavre mutilé, des personnages qui passent assez bien, une enquête où on se sent investi, nous lecteurs, comme si nous reprenions nous-même une enquête bâclée de flics trop pressés de mettre derrière les barreaux un meurtrier tout désigné. Et puis rapidement, une impression de tourner en rond. Les éléments se répètent, beaucoup (beaucoup, beaucoup)… Nos deux protagonistes mettent un temps faramineux à avancer dans leur enquête, les passages liés à l'enquête sont parasités par de nombreuses scènes qui se déroulent au sein du groupe d'amis d'Harald à l'université, par la perte d'une lettre manuscrite datant de plusieurs siècles… On ne voit pas où l'auteure veut en venir, rassurez-vous on comprendra à la fin. Mais j'ai continué et lui ai laissé ma chance, d'abord parce que j'ai horreur de commencer quelque chose et de ne pas le finir, ensuite et je dois bien l'avouer, parce que c'est islandais et que je suis un peu monomaniaque quand il s'agit de ce pays. Et surtout parce qu'on sait, finalement, que les thrillers islandais ne sont pas franchement très virulents ni mouvementés.

J'ai forcément à nouveau eu des difficultés avec les noms islandais… Ajoutez en plus des noms allemands, et je trépasse tant ça se mélange dans ma tête! J'ai à nouveau opté pour la solution « post-it » afin d'y faire un tri et d'y voir plus clair, mais ça n'est pas vraiment un problème car je suis plutôt coutumière du fait.



Finalement tout se décante 30 pages avant la fin. Je vais être honnête, j'ai passé une centaine de pages et j'ai repris les trente dernières, tellement je n'en pouvais plus! Et bien figurez-vous que j'ai néanmoins réussi à reprendre le cours de l'histoire et que ça ne m'a pas du tout dérangée pour comprendre le dénouement final. Parlons-en du dénouement, il est plutôt pas mal je dois bien l'avouer! On ne s'attend pas forcément à ce retournement de situation, on en apprend plus sur certaines zones d'ombre de l'enfance d'Harald, et il laisse un porte ouverte vers une suite, où l'on suivra certainement les aventures de Thora.

Par contre, cette fois, ça sera sans moi…
Lien : https://anaisseriallectrice...
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