Mes yeux sont des portes dont je n'ai pas la clef ; pour savoir ce qu'elles me cachent je dois les enfoncer. Je découvre alors tantôt un paysage, tantôt des gens, et souvent le ciel vide.
La seule vérité qu'on rencontre, inévitablement, c'est la défaite, à cela près que le besoin de vérité nous réserve la défaite la plus précieuse car elle est une mine d'enseignements.
L’œuvre de fiction se nourrit d'un ensemble de faits réels habilement entrelacés de mensonges, et pour respecter les lois du genre et rester crédible, il est bon de ne pas trop coller à la vérité.
Saturday Night and Sunday Morning (1960) film, extrait