Lu en Avril 2019 : 22 / 40
J'ai beaucoup apprécié ce livre. Merci à Babelio de me l'avoir fait découvrir grâce à un lecteur du lundi. Il ne s'agit pas de huit nouvelles, elles se suivent et si on veut comprendre l'histoire, nous devons respecter l'ordre.
Chaque partie est précédée d'explications données par l'écrivain, une petite introduction pour comprendre ce que le fil de l'histoire et cette légende bâtie.
La mentalité humaine correspond bien à la réalité : envahir l'espace, gouverner, diriger... Mais il y a des hommes qui n'ont pas les mêmes pensées même si ils viennent de la même famille.
Des amitiés se forment entre différents êtres vivants et ces derniers s'attachent aux robots. Le lecteur perçoit les émotions, tout n'est pas que action.
Cependant je n'ai pas compris qui sont les horlas.
Je vais commenter chaque histoire après l'avoir lue.
p. 9 : La cité : 2 / 5
p. 53 : La tanière 3 / 5
p. 83 : Le recensement 2/ 5
p. 129 : Les déserteurs 3 / 5
p. 149 : Le paradis 3 / 5
p. 183 : Les passe-temps 2 / 5
p. 233 : Esope 4 / 5
p. 279 : Un moyen bien simple 3 / 5
La cité : 2 / 5
Le lecteur découvre la pensée et les actes des municipalités face à la désertation des villes. Après la Guerre de Sécession, les gens sont partis des cités pour aménager sur des terrains ruraux moins chers et plus grands. Ils restaient propriétaires de leurs maisons urbaines mais ne les entretenaient pas ni ne payaient les impôts. On perçoit également les gens devenir fainéants pour l'entretien du jardin car il y a des machines maintenant.
La tanière : 3 / 5
La technologie a été développée. Les gens n'ont plus besoin de se déplacer pour entrer en communication avec autrui (l'auteur avait prédit skype en 1950.) Certains vivent sur Mars (on n'est pas encore arriver là mais on s'y approche). Le personnage principal Webster a aussi une claustrophobie et ne bouge pas de son habitation, même pour aller à l'enterrement de son père. Il vit avec un robot Jenkins employé (c'est aussi en train d'arriver, des robots au Japon, dans les EHPAD en France...)
Le recensement : 2/5
Nouvelle longue à lire. Toute découverte devrait être notée pour être analysée. Un recenseur doit compter tous les humains et se promène sur la Terre pour le faire. Il doit beaucoup marcher. Il rencontre un chien qui parle : Nathanaël. J'ai de suite pensé au film d'animation "Là-haut" de Disney. Puis il rencontre le maître du chien et son robot Jenkins (le lecteur l'a déjà rencontré dans la nouvelle précédente). Le vieux lui parle. Le recenseur part à la recherche d'un être avec plein de savoirs, il est en quête de sauver la race humaine avec la philosophie de Juwain (le lecteur l'a déjà rencontré dans la nouvelle précédente).
Il vit une véritable aventure avec plein de péripéties.
Les déserteurs 3 / 5
Nouvelle courte, plus directe. Le livre ne parle plus des personnages déjà rencontrés.
Les hommes utilisent d'autres hommes comme cobayes, pour découvrir l'univers. Les hommes de pouvoir restent assis au bureau pour prendre des décisions et envoyer d'autres humains sur Jupiter. Ces derniers ne reviennent pas mais l'action est répétée. Puis Grant, un homme de pouvoir, décide d'y aller avec son chien.
Le paradis 3 / 5
Grant vit sur Jupiter avec son chien et décide de revenir sur Terre pour partager sa découverte et ses nouvelles connaissances. Il repart seul et rencontre l'homme de pouvoir Webster. La famille Webster dirige la Terre depuis de nombreuses années et il ont fait des erreurs racontées dans les nouvelles précédentes. Cette histoire nous rappelle celles passées. Le lecteur perçoit les liens entre les personnages. Il y a une continuité entre les nouvelles.
Webster pense parler pour l'humanité et non pas pour sa seule vie. Mais qu'en est-il réellement ?
Les passe-temps 2 / 5
Nouvelle longue à lire. Peu d'humains sont restés sur Terre. Certains sont partis vers Jupiter, d'autres préfèrent le Repos (sommeil long).
Jon Webster veut écrire. Il essaye de comprendre le passé et prend une action pour que l'humanité s'efface, qu'on oublie les erreurs humaines et qu'on laisse place aux Chiens.
Esope 4 / 5
Le monde est composé de chiens et d'autres animaux. Les Chiens ont établi des lois contre la violence. Il n'y a plus d'hommes. Les êtres vivants pensent que les hommes sont des légendes et n'existent pas. Ce sont des websters : le nom propre est devenu commun. C'était la famille qui régnait avant la disparition de l'homme.
Il y a quand même un humain dans l'histoire : Peter.
Le robot Jenkins est toujours présent. Personne ne le croit quant à l'existence des hommes autrefois. Il tient toujours sa promesse fait dans la nouvelle précédente avec Jon Webster.
C'est une nouvelle pleine d'aventures où le lecteur perçoit les pensées d'un webster, d'un loup, d'un écureuil et du robot. Les émotions surgissent de nouveau. Tout ne peut pas être qu'actes.
Un moyen bien simple 3 / 5
L'histoire se poursuit avec de nouveaux personnages : Archie un raton laveur, Rufus son robot et Holmer un chien. Il n'y a plus d'hommes ni de websters comme ils se font appeler désormais. Il restent des animaux et des robots.
De nouvelles péripéties arrivent. Ces personnages vivants cherchent à vivre leur propre vie, à quitter la routine, à comprendre le monde dans lequel ils vivent. Le robot perçoit un appel et quitte son ami Archie.
Les fourmis vont gouverner le monde. Que faisait les humains ? C'est la pensée du robot Jenkins, toujours présent.
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Difficile pour moi de dire si j'ai aimé ou pas ce livre. Heureusement que les notes des contes nous permettent de nous rappeler que l'être humain a disparu, parce que cela n'est pas évident lorsqu'on lit les contes. Ce que j'ai apprécié dans ce livre est qu'il nous fait réfléchir sur l'évolution de la vie dans notre univers. Seront nous toujours présents sur Terre ou dans notre galaxie dans des millénaires ? A nous de prendre soin de notre planète et d'imaginer notre avenir avec la population grandissante mondiale.
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Lecture obligatoire au collège : 5° ? 4° ? ... mes souvenirs sont lointains.
Autant dire que je n'ai plus l'exemplaire à disposition pour le relire.
Un bon souvenir néanmoins.
Une oasis de modernité au milieu des oeuvres classiques qui, quand on est ado, peuvent paraître quelque peu "antiques".
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