AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 1682 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'auteur nous dévoile une fable futuriste en 9 épisodes (un épisode supplémentaire se cache dans l'épilogue). L'homme n'est qu'un lointain souvenir pour les chiens qui ont pris la suite sur Terre. Les chiens se racontent leur histoire ne sachant pas très bien si cet espèce a réellement existée.
Simak questionne l'humanité au travers de ces récits. Nous suivons une famille, les Webster, à travers plusieurs millénaires. Cette famille va influer sur le cours même de l'humanité par son travail, ses actes et ses choix.
Simak nous offre une vision très pessimiste de l'avenir de la Terre.
Ce livre est sans conteste à lire et à découvrir mais, pour ma part, sa critique de l'humanité et sa vision des plus pessimiste de l'avenir ne notre planète m'ont paru fantaisistes et n'ont pas été à mon goût.
Ce récit fait partie des classiques de la SF à découvrir néanmoins et à chacun de se faire son avis dessus
Commenter  J’apprécie          70
Ce livre est construit comme un recueil de nouvelles (ou plutôt de légendes si on reprends les termes de l'ouvrage) et présente la déchéance de la société humaine et l'avènement de celle des chiens.
Ce n'est pas que cela soit désagréable à lire mais j'ai eu du mal à me projeter dans ce roman jusqu'au moment où les chiens apparaissent. Je n'ai donc commencer à prendre plaisir à lire qu'à ce moment là en découvrant les raisons de l'éclosion de la société des chiens, le rôle des robots, la société utopique qu'ils tentèrent de Développer, la place des autres animaux ... et enfin l'évolution de cette société.
L'auteur fait une critique acerbe de la société humaine qu'il juge mauvaise et décadente mais n'épargne pas les animaux non plus.
La fin me questionne car je ne sais pas si l'épilogue est de trop où si finalement elle termine le roman sur une morale finale plus complète que la fin du huitième conte.
Un livre qui, au final, me laisse perplexe.
Commenter  J’apprécie          60
Les hommes se comprendraient les uns les autres, accepteraient les idées d'autrui, chacun verrait derrière les mots ce que son interlocuteur y mettait et accepterait toute conception comme si elle était sienne. Il n'y aurait plus de malentendus, plus de préjugés, plus d'idées préconcues : plus qu'une vue claire et totale de tous les angles et de tous les problèmes. E t cela s'appliquerait à tous les domaines de l'effort humain : la sociologie, la psychologie, la mécanique, toutes les facettes d'une civilisation complexe à l'extrême...Finies les querelles, les disputes, qui seraient remplacées par l'estimation honnête et sincère des faits et des idées
Commenter  J’apprécie          50
Un livre culte de science fiction se rapprochant parfois du conte philosophique.
L'idée de départ est originale, avec comme ligne directrice, des chiens, qui a
l'aide de nouvelles/contes lues dans
l'ordre chronologique et qui s'étalent sur 12000 ans (!!!) tentent de savoir si l'homme a vraiment existé.
L'histoire monte crescendo jusqu au 2/3 du livre où l'on apprend pourquoi les hommes ont disparu de la terre, et puis ça devient longuet...disons que le dernier tiers m a plus semblé du remplissage qu autre chose,
l auteur continue d asséner ses vérités et ses convictions, mais j ai eu du mal à finir cette oeuvre car l'attrait principal se trouvait éventé et le rythme devient assez lent.
Petit point étonnant et que j ai trouvé gênant, c est l absence de rôles principales féminins, à peine 2/3 rôles subalternes, que ce soit en humain, mutant, robot ou animal. Sûrement le symbole d une époque où la femme
n avait pas encore de véritable rôle décisionnaire en dehors de la parfaite épouse et femme au foyer.
Si en terme de féminisme, l ouvrage à clairement des décennies de retard, on peut noter l avant gardisme du propos, avec notamment une critique soutenue de l individualisme, de l industrialisation,
et nous devons reconnaître que
l auteur avait déjà, et au debut des années 50 c est en tout point remarquable, une vraie sensibilité écologique.
D autre part, au sortir de la guerre, l auteur se pose en ardent défenseur de la paix, quitte à défendre cette idée à l excès, parfois.
Une lecture somme toute agréable et qui pousse à certaines réflexions, même si certains angles adoptés laissent songeur.
Commenter  J’apprécie          52
C'est la première fois que je découvre un scenario de fin de l'humanité sans virus, tremblement de terre ou météorite. Sans apocalypse, quoi.
Commenter  J’apprécie          40
Huit contes d'un futur
Chaque nouvelle est introduite par une courte exégèse de ces légendes transmises de génération en génération par les chiens. Des sauts de plusieurs centaines voir milliers d'années entre chaque séquence qui donne à voir l'évolution de Terra.
Simak va très très loin.
S'il s'était contenté des chiens il aurait certainement déjà fait un bon roman de SF.
C'est assez fantasque et simple dans le déploiement de ses situations pour vraiment ressembler à une suite de fables. le tableau d'ensemble exploite des concepts très variés et rends une fresque assez complète sur la brièveté de la vie, la vacuité de l'existence et la bouillonnante éternité de la grande jungle de l'évolution.

-SPOILER ALERT-

Simak va vraiment très loin et il écrit ça dans les années 1950s.
Il y a donc des chiens qui ont oublié que non seulement les humain ont existé mais que ce sont eux qui ont fait évolué leurs cordes vocales pour qu'ils puissent parler et les ont doté de mains par l'intermédiaire de robots. Entre temps les humains eux, ont eu le temps de muter, de créer des avatars de créatures habitants Jupiter, de tous se barrer y vivre, ou de finir en caisson cryogénique dans la dernière ville, Genève, elle même bunkerisée.
Le fil rouge de cette histoire est pourtant une famille d'humain, les Websters (les hommes et les robots en tout cas, désolé pour les femmes; mais on doit en croiser 3 dans tout le livre) qui ont beaucoup pesé dans le destin des humains.

Le livre se termine comme une blague:
Les chiens après avoir réussi à faire face à la surpopulation animale de la planète (toutes les espèces sont devenus végétariennes et parfaitement pacifiques) fait face à une espèce de fourmi qui s'accapare les robots et construits une cité immense qui menace de recouvrir le globe. Un chien part en quête du savoir oublié des humains et retrouve le plus vieux robot du monde ayant connu les fameux primates. le chien demande au robot comment les humains réglait le problème des fourmis. Il découvre alors, effaré, que ceux ci se contentait de les massacrer. Fin !
Commenter  J’apprécie          23
Ce roman est construit sous forme de recueil de nouvelles liées ensemble par un narrateur nous expliquant qu'il s'agit là de légendes d'un « avant » où une certaine race « humaine » aurait précédé les chiens !
J'ai trouvé l'idée incroyablement bien trouvée.

Certaines de ces nouvelles (appelées contes) ont été plus faciles à lire que d'autre et les personnages récurrents dans chacune d'elles (présentées en ordre chronologique) simplifient la compréhension de la trame.

J'ai globalement bien aimé cette lecture, même si je sais que mon avis a été largement influencé par la mélancolie et la désillusion permanente de la plume de l'auteur !

Je serai ravie de le relire dans quelques années.
Lien : http://www.agoaye.com/mes-le..
Commenter  J’apprécie          20
Pour les amateurs de sens-fiction

Belle découverte. Notez la date de parution : 1944. C'est impressionnant à quel point le roman n'a pas vieilli. Pourtant bien souvent en science fiction, les imaginaires sont rattrapés par l'évolution technologique du réel, la mouvance des préoccupations humaines.

Dans ce roman, point de bataille intergalactique avec des vaisseaux spatiaux décrits par le menu.
Nous explorons sur plusieurs siècles et avec beaucoup de fluidité, l'évolution de l'humanité des êtres vivants et des robots qui l'entourent. C'est une vraie réflexion philosophique sur le sens de la vie, les éléments qui font et défont une civilisation. Je n'ai mis que 7 sur 10 car j'ai un peu moins adhéré à la théorie spatio-temporelle de l'auteur, mais cela n'engage que moi.

Faut-il le lire ? Oui. C'est à mon humble avis un roman qui fait date dans la littérature science fiction/sens fiction. Je regarderai les chiens (et les fourmis) un peu différemment...
Commenter  J’apprécie          20
Voilà un certain temps que j'avais entendu parler de ce classique de la SF, j'étais donc bien content de le trouver cet été, bradé sur un marché. Je ne vais pas reprendre la 4e de couverture pour vous résumer le récit, dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à me plonger. J'aime être complètement immergé dans une histoire et attendre impatiemment les moments durant lesquels je peux me plonger dedans. Et bien là, pas grand-chose, le ton est léger, bucolique, les évolutions technologiques sont présentes, en arrière-plan, mais j'ai trouve le propos limite ennuyeux par moment. Il y a un mince fil conducteur entre les nouvelles mais ça n'a pas suffit pour moi. Vu les critiques globalement très positives j'ai du passer à côté de quelque chose. Davantage une sorte de réflexion philosophique sur l'Homme qu'un livre de SF.
Commenter  J’apprécie          14
Au commencement…
Le chien est devenu l'espèce animale qui forme la civilisation sur Terre. Désormais les chiens parlent, gouvernent en paix et se posent des questions au sujet de l'Etre humain, devenu un mythe. Qui était-il ? Comment vivait-il ? A-t-il véritablement existé ? Les obscures histoires que les chiens se racontent à son sujet sont compilées dans ce recueil. Elles couvrent 12 000 ans d'évolution et font intervenir une savante famille humaine, des robots sauvages, un loup, des chiens fraternels et d'ambitieuses fourmis.

Ce que j'en retiens…
L'Homme est donc devenu une simple hypothèse ; voilà une humble et canine perspective qui permet de relativiser bien des choses ! L'oeuvre est puissante, mais complexe. le lecteur devra mobiliser toute sa concentration s'il souhaite tirer tout le potentiel de ce questionnement sur la place hasardeuse de l'Humain sur Terre, sa relation avec lui-même et avec les autres espèces, son avenir ici ou ailleurs. En bref, demain les chiens, c'est finalement un peu du Bernard Werber puissance Philip K. Dick.

Une citation soulignée...
« Ils avaient fait du chemin en sept mille ans, comme les chiens, depuis l'exode des humains. Et on ne leur avait prêté aucune attention ; ça valait mieux. Les robots étaient partis de leur côté, les chiens du leur, sans observer ou questionner les activités les uns des autres. Les robots avaient construit des vaisseaux spatiaux, voyagé dans les étoiles, fabriqué des corps, pratiqué les mathématiques et la mécanique, tandis que les chiens oeuvraient à créer une fraternité des bêtes que l'homme chassait jadis, tendaient l'oreille afin de guetter les horlas et sondaient les tréfonds du temps pour découvrir que celui-ci n'existait pas ».

Autour du roman…
International fantasy Award, 1953.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (5504) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4933 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}