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L'enquête a paru avant la chanson de Fernandel. Dans les deux cas, les gens se moquent toujours d'une Félicie, aus-si !
"Jambe de bois" est fraîchement décédé mais impossible pour Maigret de tirer les vers du nez de la jeune servante Félicie.
Pourtant elle concentre toute l'attention du commissaire. Elle a découvert le corps de Jambe de bois, tué par balle mais pas d'arme du crime sur place. Félicie n'a rien vu, rien entendu puisqu'elle était partie au ravitaillement.
Le face à face entre Maigret et Félicie nous donne un aperçu de ce qu'est un roman dur, comme les appelait Simenon. Cela a pour effet de mettre l'enquête au second plan.
Et de nous concentrer sur la tension entre ces deux personnages que tout oppose socialement et culturellement.
Maigret est opiniâtre, Félicie aussi. Maigret est mutique, Félicie ....
Si bien que les collègues de Maigret tiennent Félicie comme plus dure à cuire que bien des suspects de la pègre. C'est tout dire.
Paradoxalement un peu coquette mais pas les bonnes manières. Simplette mais pleine de bon sens. Souvent diserte mais pas loquace avec le commissaire. Car elle a bien des choses à cacher.

Félicie par Simenon, c'est un peu la Bovary vu par Flaubert, la jeune femme d'un milieu défavorisé rêve d'une vie romantique faite de stéréotypes.

A lire pour savourer la confrontation.
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Connaissez-vous Félicie ? Celle créée pour Fernandel par Albert Willemetz et Charles-Louis Pothier, sur une musique de Casimir Oberfeld ? Mais j'espère bien que vous la connaissez, notre immortelle "Félicie aussi !" Il ferait beau voir que vous vinssiez vous promener sur Nota Bene ou Babelio en ignorant tout de ce chef-d'oeuvre, de ce summum de la chanson comique française ! (Dans la foulée, je vous recommande aussi la parodie qu'en fit Laurent Gerra avec "Ribéry Aussi" : le modèle est moins folichon mais la qualité du trait, la finesse du pinceau et les circonstances qui présidèrent à la naissance de ces couplets à la gloire de notre footballeur le plus doué en géographie - les Diables rouges belges, tout le monde le sait depuis que Ribéry l'a "gazouillé" sur Twitter, sont la meilleure équipe ... d'Afrique - sont à la hauteur de l'original ! En plus, ici, plus aucune trace de sexisme, comme diraient nos "Chiennes de Garde" - ou alors, c'est dans l'autre sens mais bon, chacun son tour, hein ? ... ) ;o)

Cela dit, je vous parle, moi, de la Félicie que Georges Simenon a eu l'excellente idée de fourrer dans les pattes du commissaire Maigret tout au long d'une intrigue dont le titre lui-même est dominé tout entier par ce prénom formidable et si évocateur. Félicie est une jeune fille de vingt-quatre ans environ, qui s'occupait de la maison de Jules Lapie, surnommé Jambe-de-Bois depuis un accident de jeunesse, à bord d'un bateau sur lequel, de toutes façons, il n'aurait pas dû se trouver parce que, bien loin d'être marin, Lapie détestait l'idée même d'aventure et était monté à bord pour, en sa qualité d'agent d'assurances, vérifier la cargaison. L'équipage - les marins, ayant eu semble-t-il, à la vue de ce pète-sec sans humour et vaguement dédaigneux de Lapie, une réaction que l'on pourrait rapprocher sans beaucoup de peine de celle de Willemetz et Pothier face à une Félicie que nous n'avons pas hélas ! connue , ou encore de Laurent Gerra et son parolier tombant nez à nez avec un Frank Ribéry dont, heureusement (qui a dit "malheureusement" ? ;o) ), nous pouvons nous faire une idée plus exacte - l'équipage donc fit boire le pauvre Lapie bien plus qu'il n'en avait l'habitude et quand il se réveilla, le navire avait depuis longtemps quitté son port d'attache. Devant le refus indigné du capitaine de revenir en arrière, Lapie alla jusqu'au Cap Horn, lieu célèbre pour ses sautes d'humeur et, dans un "grain" tumultueux, fit la chute qui devait être fatale à sa jambe. Revenu au port et faisant fi des conseils prudents des membres de sa famille, il attaqua l'armateur, dont il finit par obtenir une rente à vie. du même coup, comme Jambe-de-Bois avait un caractère de cochon dont il ne faisait pas mystère, il rompit avec tous ceux qui, parmi les siens, lui avaient prédit qu'il ne gagnerait pas son procès.

Et il resta seul. Avec sa rente. Sa petite maison. Et puis, plus tard, Félicie.

Un beau jour tout plein de soleil, alors que Félicie, après un détour dans sa cuisine où elle vient de déposer ses courses et d'ouvrir le réchaud de gaz butane, entre dans la chambre de Lapie pour ouvrir les volets, elle tombe sur le corps raidi de cet homme qui haïssait tellement l'aventure mais dont l'aventure, elle, rêvait depuis toujours d'avoir la peau.

Si Maigret se demande bien sûr qui et surtout pourquoi quelqu'un a eu l'idée baroque d'utiliser un révolver à l'encontre d'un défunt que tout le monde assure exemplaire et révulsé à la simple vue d'une arme, quelle qu'elle soit, il se demande aussi s'il parviendra à supporter Félicie jusqu'au bout de son enquête. Car Félicie est là. Partout, partout : partout ! Même quand elle est physiquement absente, Maigret pense à elle, c'est dire. Oh ! N'allez pas croire qu'il soit tenté d'être infidèle à Mme Maigret ! Simplement, Félicie, avec ses manières hautaines, son air d'insinuer "Je sais tout mais je ne vous dirai rien ! Parce que !", toutes les histoires fausses mais d'une cohérence extraordinaire qu'elle est capable d'inventer à l'instant sur tout et n'importe quoi (ainsi laisse-t-elle entendre un jour à un commissaire soupçonneux qu'elle n'était pas la servante mais bel et bien la fille illégitime de Jambe-de-Bois), sa manie régulière de déclarer à Maigret qu'il ne l'aime pas mais qu'il aime par contre à dire du mal sur son compte et à la torturer, la façon qu'elle a également de désobéir systématiquement aux consignes maigretesques (le jour de l'enterrement, bien que Maigret lui ait enjoint de rester sur place, elle n'a pas de plus grand plaisir que de filer sur Paris dans la camionnette d'un artisan local) ... oui, avec tout ça, Félicie appartient à l'espèce de ces "ennemis" qui vous agacent tellement que vous n'êtes plus animé que par un seul désir : avoir le dernier mot sur eux. (Pire : quand vous avez eu le dernier mot, vous regrettez de ne plus pouvoir vous opposer à eux. En somme, vous avez, envers cette engeance curieuse et si facile à fâcher tout rouge, développé une forme d'empathie, voire de tendresse incompréhensible.)

Dans le jardin où, à son dernier jour, le père Lapie aurait dû s'occuper à repiquer ses tomates, tout autour de la petite maison dont a hérité Félicie, les fausses pistes serpentent avec nonchalance et, dans son obsession félicienne, si j'ose dire, Maigret emprunte celle sur laquelle, avec les meilleures intentions du monde et une parfaite bonne foi, la jeune fille s'engage pour sauver l'homme qu'elle aime - lequel d'ailleurs ignore totalement le sentiment qu'elle lui porte. Paradoxe qui a dû bien amuser l'auteur, c'est pourtant grâce aux idées fausses que se fait Félicie sur ceci et sur cela, à commencer par la police, que Maigret, procédant toujours un peu comme Poirot - à ceci près que Poirot, bien que belge, ne possède pas un tel amour pour les petites bières et les verres d'alcool - finit par coincer l'assassin, contraint à revenir sur les lieux de son crime pour des raisons que je ne vous dirai pas, voilà ! Parce que j'ai probablement contracté une crise de "félicite" aiguë ! Parce que, quoi ! Et si vous n'êtes pas contents, c'est du pareil au même. ;o)

Parmi tous les "Maigret" que j'ai lus jusqu'ici, "Félicie Est Là" est peut-être l'un des plus drôles et aussi l'un des plus fins. Plus que l'intrigue, on sent bien que c'est le personnage de Félicie et ses rapports conflictuels avec Maigret qui intéressent Simenon. Il a pris Félicie et Maigret et il a bâti tout son roman autour de ce couple excentrique, dans la certitude que le lecteur suivrait, tout frétillant à l'idée de sortir un peu de cette noirceur qui hante tant de romans de l'auteur belge - noirceur dans laquelle nous retomberons d'ailleurs avec "L'Inspecteur Cadavre." Mais chut ! Car cela est une autre histoire ... ;o)
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Le Poissy des années 30 ou du début des 40. Un lotissement tout neuf, en expansion rapide, en promesse de ville alors qu'il n'est encore qu'un hameau disparate dans les champs en fleurs. Quelques lots en dents creuses sont encore à pourvoir. Les maçons viendront bientôt y poser leur ciment.

Mai est dans l'air, la nature revit, bourgeonnent les arbres et chantent les oiseaux.

"Cap Horn": une petite villa qui aurait pu se nommer "Sam Suffit". Son propriétaire, Jules Lapie, un déjà vieux retraité, modeste et près de ses sous malgré une rente qui lui assure la suffisance heureuse face à ses vieux jours. Un homme sans histoire et sans passé, célibataire et transparent. Les seuls luxes qu'on pourraient lui reprocher: cette volonté de vivre les pieds sous la table sans ne rien faire; Félicie, à cet effet, sa bonne à temps plein depuis sept ans; Félicie 20 ans à peine.


Etrange duo que celui-ci, formé de ces deux êtres dissemblables à souhait: une jeune, un vieux, sous le même toit, toujours à se disputer, à se jalouser, comme un vieux couple; rien entre eux, les ragots n'y feront rien, si ce n'est cette habitude de l'autre qui se transforme en tendresse.

Lapie est assassiné dans sa chambre alors qu'il est seul dans la villa. Maigret entre en scène. Félicie, en suspect d'évidence, parle d'héritage pour elle réservé, réfute le statut de maîtresse, rembarre durement Maigret, grogne, râle, rechigne, se défile, élude, ronchonne, menace, n'en fait qu'à sa tête, ne répond pas aux questions ou ment. Maigret, surpris, interpellé, presque en acceptation irrationnelle de l'agression, sur la pente d'une l'intuition folle qui le porte à faire sauter la raison et la logique, ne procède pas à son arrestation pour entrave à la justice, mais patiente, temporise, fait dos rond...

Un testament est retrouvé: Félicie hérite... L'étau pourrait se resserrer, Maigret attend.

L'enquête se ramifie bientôt vers Pigalle et Rouen. le Milieu et ses raisons louches pointent du nez, semblent parties prenantes dans l'affaire. Certaines scènes du roman s'y attardent: jazz des caves, stripteaseuses des boites de nuit, rafles de la Mondaine et tentative d'assassinat sur la personne d'un neveu de Lapie. Maigret se doit de suivre la filière évidente de Pigalle mais s'y résorbe contre toute logique. Il s'incruste à Poissy, prend presque pension dans la villa, délègue à ses seconds les recherches et démarches parisiennes et normandes. Félicie l'attire comme aimant tant il sent en elle le noeud du problème, sa solution, alors qu'elle n'est que la bonne sans intérêt d'un homme qui l'est tout autant. le jeu du chat et de la souris commence, mais le félin n'est pas aussi méchant qu'il le devrait, la souris minaude (que Mme Maigret se rassure), agace, réplique finement, argumente, contre argumente, réfute, s'obstine. Les deux se cherchent chamaille, se reprochent mensonges et intimidations. Maigret une nouvelle fois s'entête à contre-courant de sa hiérarchie qui voudrait le voir sur des pistes plus prometteuses. Bientôt entre lui et Félicie, au fil des jours, des "vous" apparaissent, qui se voudraient des "tu" mais qui n'osent pas. La confiance réciproque naît.

Le happy-end est bientôt là. Maigret et Félicie se quittent sur un sourire. le lecteur tourne la dernière page, bugge sur le mot fin, une idée de doux printemps heureux et en promesse dans l'air des derniers mots offerts.

Depuis que j'ai repris Maigret pour ce blog (j'en avais lu une quinzaine auparavant) c'est la première fois que Simenon met sous mes yeux une histoire remplie de tendresse, d'humour et d'amitié (d'amour platonique..? Chut, ne jugeons pas, cela ne regarde qu'eux) entre son bourru de commissaire et une de ses héroïnes. Faut dire que cette Félicie là, toute revêche et mal embouchée qu'elle paraisse, détient un caractère tendre, rêveur, humain et à sa manière très attachant. Je me suis même pris à penser que Maigret voit peut-être en elle un double de lui-même: ronchon au grand coeur quand il sent que l'autre a bon fond.

On est loin du Maigret-type, loin de la pluie, de la neige, du froid, du brouillard, de la nuit; des lâchetés, des turpitudes humaines et des homicides qui vont avec. On est mi mai, orages et chaleur mêlés, fraîcheur des nuits, senteurs printanières, rosé frais sous la tonnelle; quelque chose en Maigret sort du gel et entre dans la promesse d'un bel été. "Félicie est là" est à prendre comme un intermède rassurant entre deux bouffées de noirceur, entre deux hivers humains.

J'ai quitté Félicie en bas de dernière page, fermant le livre à regret de devoir partir, de celui d'abandonner le petit monde agencé par Simenon. J'ai tourné la page d'un geste lent mais hélas définitif ... pour la retrouver quelque part sur le Net (je ne dirai pas où) en version télé noir et blanc d'époque avec Jean Richard. Et ma foi, si elle n'est pas si avenante que çà, comme le voulaient Simenon et le réalisateur, il n'en reste pas moins qu'au final Félicie a un si beau sourire. On peut comprendre Maigret et sa faiblesse pour elle.

Simenon et les femmes, une grande histoire pour lui et Maigret..! "Cécile" dans "Cecile est morte", la détective en vieux jupons dans "La maison du juge".

Mais ne vous y trompez pas, "Félicie est là" n'est pas un instant "Nous Deux" ou "Harlequin", loin de là, c'est une étude très fouillée, subtile et amusante d'une personnalité féminine très complexe; une enquête policière traditionnelle et logique qui vaut le détour. C'est un grand roman.

Bises à vous, Félicie, qui entre les pages du roman entamez toujours de nouvelles joutes oratoires hilarantes avec votre sauveur de commissaire. Vous n'êtes que fille papier et de caractères d'imprimerie assemblés; il n'empêche, vous m'avez touchée à coeur. Simenon met avec "Félicie est là" un peu de soleil dans l'eau froide de Maigret, dans sa vision si noire de l'humain, dans la notre aussi.
Lien : https://laconvergenceparalle..
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Voilà un Simenon atypique. Point d'atmosphère lourde et pesante, ni de brumes ou de crachin. Point de canaux, ni de petite ville avec ses secrets.
Avec pas mal d'humour, Simenon entremêle trois mondes que rien n'aurait du se faire rencontrer : le monde casanier de Jules Lapie, dit jambe-de-bois, victime d'aventures qu'il faisait tout pour éviter; le monde imaginaire de Félicie, principal héroïne du roman, que @Ibon qualifie avec justesse de Bovary façon Simenon; et puis un troisième monde que je ne révèlerai pas ici mais qui est à l'origine de l'enquête.
Il en ressort un roman bien sympathique, court et rapide, qui se digère bien, façon Simenon.
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Écrit en 1942
Pourquoi a-t-on assassiné chez lui Jules Lapie, dit Jambe-de-Bois, qui passait une vieillesse pénarde dans sa nouvelle maison des environs de Poissy ? C'est l'histoire de ce roman.
on découvre L'extravagante Félicie La bonne de Lapie héroïne du récit comme dans les feuilletons qu'elle lisait ses rapports avec Maigret ne sont pas dénués d'humour
En outre L'intérêt porte plus sur le sens du drame que sur sa reconstitution par l'enquête. L'emploi fréquent du présent, rompant avec une narration à l'imparfait, donne à plusieurs phases du récit une allure particulièrement vivante.
Enfin comme toujours George Simenon est égal a' lui-même .Un bon roman de littérature classique policière
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Amusant ce Maigret dans lequel il se retrouve avec une jeune femme dont il n'arrive à faire façon. Comme un ours avec un origami ou un morse au 400m haies.

Ce vieux bougon qui à bien de la peine à gérer ses colère face à cette petite impertinente qu'il essaie de vouloir aider malgré elle m'a bien amusé
Lien : https://www.noid.ch/felicie-..
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Pourquoi a-t-on assassiné Jules Lapie dans sa maison d'un lotissement sans âme des environs de Poissy ? Qui pouvait bien en vouloir à ce vieil original, paisible retraité de la marine ? L'enquête va mener Maigret de la banlieue pavillonnaire parisienne au milieu de Pigalle mais surtout le mettre face à face avec la bonne de Lapie, jeune fille d'un abord plutôt revêche avec qui il va développer une relation assez trouble. Car Félicie a de la personnalité, de l'imagination aussi, entretenue pas ses lectures de feuilletons et de romans populaires…

Après quelques péripéties dont une tentative d'assassinat sur le neveu de la victime, le dénouement heureux et assez crédible. Un happy-end, en quelque sorte… Et Maigret aura finalement, non sans mal, apprivoisé Félicie et lui témoignera son amitié.

Félicie est là est vaut surtout pour les dialogues brillants entre Maigret et la pas toujours facile Félicie. Ce n'est certainement pas le meilleur de la série des Maigret pour ce qui concerne l'investigation mais peut-être le plus empli d'humour et de tendresse.
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Sang-froid et maîtrise de soi indispensables.

Félicie, c'est la bonne de Jules Lapie, paisible retraité des environs de Poissy.
Assassiné, on ne voit pas trop pourquoi.
Et donc celle qui partageait son existence a visiblement une dent contre la police. Ou quelque chose à cacher.

Comme le pense Jules, "Bon dieu ! que c'est irritant d'avoir affaire à une personne comme Félicie !".
Et il n'est pas prêt de lâcher cette gamine "qui joue à dieu sait quel jeu", avant d'avoir découvert ce qui s'est passé !

Un opus pas impérissable. du fait de ces échanges qui tapent un peu sur les nerfs, créant une atmosphère dont je ne suis pas fan.
Et du fait d'une intrigue assez simpliste, sans énormément de rebondissements, ni de protagonistes (sont suspects Félicie surtout, au centre du récit, et Jacques Pétillon, le neveu).

Seule la fin du récit apporte un peu de "peps". Ce titre confirme mon peu d'intérêt sur la série des Maigret écrits durant la guerre (39-45), la moins intéressante de mon point de vue.
(plus d'avis sur PP)
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Que dire de cet énième roman de Simenon : Maigret est bien présent, mais il va s'opposer à Félicie, une jeune femme au caractère particulièrement bien trempé !
La confrontation va faire des étincelles....
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