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Ce roman est, pour sa majeure partie, un énorme dialogue entre le coroner et les suspects, les jurés, les enquêteurs (les shérifs). Un dialogue parfois formel parfois insistant et plein de détails sur qui, quand et comment, a traversé les quelques dizaines de mètres séparant la route Tucson-Nogales (Arizona) de la voie de chemin de fer parallèle. Il y a même de petits schémas dus à l'auteur pour que l'on comprenne bien. La question est de savoir lequel des cinq jeunes officiers de l'armée américaine a vu pour la dernière fois leur amie Bessy que l'on a retrouvée éclatée par le choc avec l'express Nogales-Tucson vers quatre heures du matin. Heureusement que Maigret en voyage d'étude aux États-Unis nous commente parfois cet immense dialogue. Cependant, comme le commissaire bien connu pousse l'orgueil jusqu'à tenter de résoudre le mystère sans la moindre information supplémentaire de la part de la police locale, il patauge et le lecteur avec lui...

À force de patauger, je vous avouerai m'être ennuyé durant un bon tiers du livre: celui où le dialogue semble ne pas vouloir aboutir et où la somme des détails fournis par les témoins a cessé de m'intéresser. Peu avant l'épilogue, lorsque Maigret et ses collègues finissent par se parler, on commence à saisir ce que la surface formelle de cette audience de tribunal nous cache, à percevoir la profondeur des personnages...

Un Simenon intéressant, une description assez pertinente de la société américaine, sans plus. Dommage.
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L'affaire se passe en 1949. Au sortir d'un bar de Tucson, Arizona, la jeune Bessy Mitchell, dix-sept ans et déjà mariée, se fait raccompagner par son cavalier, un militaire de la base aérienne toute proche, et les quatre camarades de celui-ci. Mais tous sont passablement éméchés et après une dispute, Bessy décide de rentrer à pied. Son corps est retrouvé le lendemain matin sur la voie de chemin de fer.
Le roman retrace toute l'enquête du coroner, enquête publique où un jury va devoir trancher. S'agit-il d'un accident, d'un suicide, de non-assistance ? S'il s'agit d'un crime, les suspects sont nombreux, un des cinq militaires, le mari de Bessy, une rencontre de hasard ? Les témoins se suivent et se contredisent, et plongent le commissaire Maigret, qui revient de jour en jour assister au procès, alors qu'il devrait suivre son homologue du FBI dans ses enquêtes sur le tout récent trafic de marijuana, dans la perplexité.

Le hasard m'a fait prendre ce roman de Georges Simenon à la médiathèque, car pour préparer le mois belge, quoi de mieux que de retrouver cet auteur, avec son policier fétiche ou pas ?
Là, l'originalité du roman réside dans le fait que le commissaire Maigret est en stage d'observation avec un agent du FBI à Tucson, en Arizona. Voilà donc une sorte de Candide chez les Yankees, qui observe avec circonspection la manière de mener l'enquête devant un jury. le jury en question devra décider s'il s'agit d'un crime ou d'un accident, et le cas échéant, mettre un suspect en examen. Cette manière de faire pose bien des questions à notre commissaire, heureusement assez doué en anglais pour suivre les débats. Il saura bien évidemment au moment opportun et en toute discrétion mettre son grain de sel pour désigner celui qu'il pense coupable.
La lecture d'une affaire menée par le commissaire Maigret est habituellement l'occasion d'une plongée dans la France des années 50, mais là, le dépaysement est des plus inattendus. Racontée avec un sens de la formule qui fait mouche et un talent d'observation inimitable, cette affaire se lit avec plaisir, enfin, sauf du point de vue de la malheureuse victime, qui manqué de chance ou bien fait une très mauvaise rencontre ce soir-là.

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En voyage découverte auprès de ses confrères aux États-Unis, le commissaire Maigret assiste à un procès où quatre jeunes militaires sont accusés d'un possible homicide. le cas est complexe : après une soirée très arrosée, 4 jeunes soldats emmènent une jeune fille dans le désert en pleine nuit et en reviennent sans elle après une altercation. Son cadavre est retrouvé quelques heures après, écrasé par un train de marchandises. Est-ce un meurtre, un homicide involontaire ou un accident ? Et qui est éventuellement le coupable ?
Le commissaire se passionne pour le cas, d'autant plus qu'aucun témoignage ne correspond, ni ceux des accusés, ni ceux des témoins. Tout en constatant les différences entre les juridictions françaises et américaines, le policier constate que les humains sont quant à eux les mêmes. Et s'il regrette que certaines questions ne soient pas posées lors du procès, son homologue américain lui apportera les compléments d'enquête nécessaires pour comprendre ce qui s'est passé.
Un roman à énigme rondement mené, une intrigue à priori insoluble, une variante du meurtre en chambre close. Mais un roman qui a également mal vieilli : le policier américain et le commissaire Maigret considèrent tous deux que les quatre soldats sont avant tout des grands gamins qui ont fait une bêtise, minimisant la mort de la jeune femme en considérant que celle-ci était de « mauvaise vie ». Sans oublier quelques propos à la limite du racisme concernant le militaire d'origine asiatique.
En bref, une curiosité pour les amateurs de l'auteur, mais sans doute pas un livre pour faire découvrir Simenon à un néophyte.
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C'est au tour de Maigret de partir en voyage d'étude. Aux Amériques, où il aura l'occasion de constater les différences de traitement d'une enquête (et des suspects) entre la France et les États-Unis.

Un commissaire qui aura bien de la peine à ne pas intervenir et qui devra se contenter de ronger son frein devant leurs étrangères procédures.

Un livre qui a bien vieilli et qu'il faut prendre « dans son jus » de l'époque pour supporter des termes qui ne sont plus admissibles aujourd'hui
Lien : https://www.noid.ch/maigret-..
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Pourquoi donc présenter sur ce blog un volet de la série des Maigret de Georges SIMENON alors que tout le monde connaît ce commissaire ? Pour plusieurs raisons : tout d'abord, j'en continue la lecture, jusqu'à ce que mort s'en suive, ou plutôt jusqu'à avoir épuisé l'intégralité de ses enquêtes, défi entamé il y a 15 ans, qui touche à sa fin, et dont je vous reparlerai dans une prochaine intervention. Deuxièmement car il me semble être devenu un personnage incontournable de la littérature du XXe siècle et qu'il faut bien de temps à autre le déterrer afin de l'aérer. Enfin, cet épisode de Maigret est sans nul doute l'un des plus audacieux et des plus originaux de la saga (forte de 75 romans et 28 nouvelles tout de même, sans compter les 5 romans de SIMENON publiés alors sous pseudo et ébauchant les premiers traits et les premières manies du futur commissaire, regroupés sous le titre « Maigret entre en scène »).

Invité par le F.B.I., le pourtant pantouflard Maigret se rend en Arizona afin d'assister à un procès, pour mieux se rendre compte de la manière de travailler de la police Etats-unienne. Au menu une morte, retrouvée près d'un rail de chemin de fer, elle a été percutée par la locomotive. Accident, meurtre ou suicide ? Ce soir-là, ils étaient six jeunes (Bessy la victime ainsi que cinq hommes) à faire la fête et boire plus que de raison. de séductions en disputes et tromperies sur fond de saoulerie mémorable, le drame survient.

Aux Etats-Unis, pas d'interrogatoires en privé mais des procès gigantesques et médiatisés devant public et journalistes. Et bien sûr la foi sous serment de ne dire que la vérité, toute la vérité. Entre souvenirs évasifs, hésitations et sans doute force mensonges, les acteurs de la soirée se confient à la barre…

Pourquoi « Maigret chez le coroner » est-il un tome original de la série ? En premier lieu car le commissaire français assiste au procès, mais ne participe pas. S'il aimerait parfois intervenir pour demander des éclaircissements ou faire part d'un détail qu'il juge erroné, il se contente d'écouter, il est peu actif (alors que d'habitude son imposante et lourde carrure est omniprésente). Ce qui est étonnant, c'est aussi qu'il découvre le confort tout relatif et matérialiste de la société américaine : de l'électroménager dernier cri au développement des assourdissants juke-box, en passant par les limousines de luxe, les yeux du commissaire s'écarquillent, pas toujours par acquiescement. SIMENON montre les Etats-Unis tels qu'ils sont à l'époque (le roman fut écrit en 1949), donnant de nombreux indices sur la technologie montante et galopante.

Maigret aimerait la jouer à l'ancienne, se rendre sur le terrain du drame. Mais aux Etats-Unis, on ne procède pas ainsi, les méthodes du commissaire semblent être devenues obsolètes. S'il est parfois séduit par le pays, le plus souvent il ne le regarde que d'un oeil suspicieux, sans jugement toutefois.

Une autre originalité dans ce roman : souvent, SIMENON avait besoin d'avoir quitté une région pour ensuite mettre en scène l'une de ses histoires en ces lieux, il lui était nécessaire de prendre un certain recul géographique pour mieux en dépeindre les contours, comme dans un souvenir de l'essentiel. Il écrit pourtant « Maigret chez le coroner » alors qu'il réside non seulement aux Etats-Unis, mais dans l'Etat d'Arizona, situé près de la frontière mexicaine. Cependant, fidèle à son habitude, il ne s'embarrasse pas de descriptions de la nature et en l'occurrence des grands espaces, il s'en tient à ce qu'il sait faire : explorer l'âme humaine, en tirer des éléments purement psychologiques.

Autre caractéristique de ce roman : si Georges SIMENON est parfois tombé voire a sombré dans la facilité et la caricature sur la notion de race, il se plaît ici à défendre les noirs et un chinois impliqué dans l'affaire. Car il se souvient que Maigret ne juge pas, qu'il sait être empreint d'un humanisme que son auteur n'a certes pas toujours.

Cette enquête de Maigret est déroutante, de par le décor – un huis clos lors d'un procès – dans un pays lointain, mais aussi parce que Maigret est discrètement « posé » dans cette affaire de moeurs. On finit par oublier qu'il s'agit d'une histoire le mettant en scène, on se surprend à croire que nous sommes plongés dans un roman noir américain des années 40 ou 50. Et puis il y a ces réflexions intérieures du commissaire qui constate que les américains boivent beaucoup, alors que la plupart de ses aventures en France se déroulent en partie dans un bar ou devant un verre de bière, de vin ou d'alcool plus nerveux. Il paraît étouffer dans ce monde trop moderne, trop bruyant. Pourtant il ne relève pas que des points négatifs, même s'il reste estomaqué par le fait que là-bas, plusieurs centaines de kilomètres supplémentaires au volant d'un véhicule ne sont « qu'un simple détour ». Ce monde lui semble trop grand, trop rapide, trop superficiel, trop « tape à l'oeil ». C'est pourtant là que SIMENON habite en 1949.

« Maigret chez le coroner » se coupe de l'atmosphère habituelle des enquêtes du commissaire, il est un volet singulier dans l'oeuvre et il est à déguster tranquillement, lentement, au calme.

https://deslivresrances.blogspot.com/

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Maigret a découvert les Etats-Unis, on disait l'Amérique, dans Maigret à New York, où il a mené une enquête à titre privé. Dans Maigret chez le coroner, il est en voyage d'études dans l'Arizona, l'une des étapes d'une tournée qui lui parait interminable. On ne sait pas trop ce qu'il a étudié jusqu'à présent (on connaît son peu de goût pour les « méthodes ») mais son collègue du FBI de Tucson lui a suggéré d'assister aux séances publiques d'une enquête conduite par un coroner qui, assisté d'un jury populaire, doit déterminer, préalablement à une éventuelle mise en accusation, si la mort d'une jeune femme relève d'un accident, d'un suicide ou d'un homicide. Celle-ci, Bessy Mitchell, a été découverte mutilée sur la voie de chemin de fer reliant Tucson au Mexique. La veille, elle était sortie pour une soirée particulièrement arrosée avec cinq militaires de la base d'aviation proche de la ville.
Le roman relate une procédure particulière à la justice américaine (et anglo-saxonne) à laquelle Maigret n'assiste qu'en tant que spectateur, le fait de ne pas pouvoir intervenir le mettant parfois en rage. Patient, il assiste aux interrogatoires des jeunes gens et aux dépositions des témoins, des policiers pour la plupart, tout en essayant de comprendre comment les choses se sont déroulées. Après tout, les hommes ne sont-ils pas partout les mêmes ? Les séances se succèdent, entremêlées de discussions avec ses collègues, le plus souvent dans des bars ou la bière et le whisky coulent à flot. Maigret, à défaut d'apporter des preuves inattaquables, se fera finalement un intime conviction, que les derniers rebondissements devant la cour viendront en partie confirmer. Quant à la décision des jurés, personne n'en saura rien, le commissaire devant quitter Tucson pour Los Angeles avant la fin de leurs délibérations, pour une autre « étude ».
Le roman, dont l'action s'étale sur quatre jours et qui fait une large place aux échanges, ne tient pas vraiment le lecteur en haleine mais est intéressant en qu'il constitue une des trois aventures dans laquelle Maigret a affaire aux Etats-Unis. Dans Maigret à New York, son enquête s'est soldée par un semi-échec et sa découverte de la vie quotidienne outre-Atlantique et des procédures policières l'a laissé perplexe. Maigret chez le coroner montre un Maigret moins négatif, à la fois impressionné par les conditions de vie de gens « qui ont tout » (le roman est écrit alors que l'Europe peine à se remettre de la guerre) et, en fin observateur, sceptique devant certaines pratiques sociales non dénuées d'hypocrisie : « Qu'est-ce qui ne tournait pas rond dans ce pays-là, où iles avaient tout ? ». Ce n'est que dans Maigret, Lognon et les gangsters qu'il aura une sorte de revanche, en montrant à des collègues américains en mission à Paris ce que vaut la police française… Car les relations entre Maigret et les Etats-Unis sont complexes, cet homme du terroir ayant beaucoup de mal à se faire à un pays qu'il ne comprend pas ou, plutôt, qu'il ne cherche pas vraiment comprendre. Sa dernière remarque, dans l'avion qui l'emmène vers la Californie - « Qu'est-ce qu'il faisait là ? » - ne résume-t-elle pas son opinion ?
Maigret chez le coroner constitue aussi un bon exemple de roman policier judicaire, genre anglo-saxon peu pratiqué par les auteurs français. Simenon s'était déjà lancé dès 1940 avec un de ses meilleurs « romans durs », Les inconnus dans la maison, qui est comme ici une histoire de « sales gamins », et dont la deuxième partie relate minutieusement la tenue d'un procès d'assises. Il récidivera en 1960 avec Maigret aux assises, dans lequel il décrit un commissaire las et désabusé face à un appareil judiciaire qui, selon lui, schématise et désincarne les êtres de sang et de chair que la police a filés et arrêtés, et, d'une certaine manière, compris. Pour lui, trop éloignée du terrain, étrangère aux femmes et aux hommes qu'elle ne connait que par la lecture de dossiers, la justice dévoie la personnalité de ceux qu'elle est chargée de juger : « L'affaire n'est dessinée qu'en quelques traits, les personnages ne sont plus que des esquisses, sinon des caricatures… ». Quant à savoir si le système anglo-saxon est plus efficace…

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Une curiosité.

"Et voilà qu'il arrivait à Maigret, tout à l'heure lourd et somnolent, lui qui ne connaissait rien à l'affaire, d'ouvrir parfois la bouche, comme si une question lui brûlait les lèvres".
Oui, mais voilà.
En voyage d'étude, aux states, parachuté en Arizona, il a un peu les mains liées.

Donc motus et bouche cousue. Néanmoins, çà le démange tellement, de ne pas pouvoir cuisiner les témoins ! Une vraie torture.

Pourtant, rien n'indiquait qu'il se prendrait de passion pour ce meurtre.
Celui d'une jeune serveuse Américaine, dont les principaux suspects sont des soldats de l'U.S. air force, tous un brun éméchés lorsque celle-ci est fauchée par un train.
Eh bien tant pis, il va décider de s'armer de patience, et d'affronter ces si étonnantes méthodes d'investigation Américaines...

Un Maigret un peu spécial, où Simenon... euh non, "Julius", est spectateur de la machine judiciaire Américaine.
Un roman qui rappelle énormément "12 hommes en colère", chef d'oeuvre du grand écran sorti bien plus tard.

C'est un peu comme dans un rêve, un peu irréel tant il est improbable de l'imaginer dans ce rôle d'observateur.
Mais pas déplaisant, cela tranche avec le reste de la série.

Dénouement classique par contre, pas surprenant.
Comme d'habitude, c'est le plaisir de suivre le commissaire dans ses découvertes qui prime.
(plus d'avis sur PP)
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Maigret au Far West !
Bon, cette fois, ce n'est pas lui qui court après les gangsters, il est en voyage d'études. Cela ne l'empêche pas de trouver le coupable en assistant à l'enquête - pour le moins déroutante - d'un confrère américain sur la mort d'une jeune femme. Déroutante, car l'enquête ne se déroule pas du tout, mais alors pas du tout, comme il en a l'habitude. Maigret est d'autant plus déconcerté que, même s'il comprend la langue, il ne comprend tout d'abord ni les comportements ni les points de vue des protagonistes, surtout pas ceux des policiers, et ne voit pas (nous non plus d'ailleurs) comment ils vont arriver à boucler leur enquête.
Un roman policier dépaysant et distrayant par son cadre inhabituel, avec des descriptions de première main. Écrit en 1949 à Tucson, Arizona, une description de l'Amérique « en noir et blanc » comme un western d'époque.
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Maigret, en « voyage d'étude » aux USA, se passionne pour une affaire judiciaire. Bessy, une jeune fille, a été retrouvée percutée par un train. Avait-elle été assassinée auparavant ou est-ce un accident ? Les 4 soldats qui l'ont amenée à cet endroit proche de la frontière mexicaine sont-ils coupables ou innocents ?
La justice américaine s'avère très différente de la justice française. Il n'y a pas de juge d'instruction. Des jurés sont convoqués dès le lendemain de la découverte de Bessy et doivent déterminer s'il s'agit d'un accident ou d'un meurtre ; dans ce cas, une enquête se met en place …
Un Maigret qui m'a dérouté. Comme pour le commissaire « l'appartement du boulevard Richard-Lenoir et le petit café du coin qui sent le calvados »m'a manqué. Ici, c'est très statique, comme dans les nombreux films américains où l'on reste très longtemps enfermés dans un tribunal (style Philadelphia mais il y a en des dizaines…). Et je me suis un peu perdu entre les 4 soldats … L'intérêt principal, c'est de découvrir la justice américaine…
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Ecrit en 1949

Il avait maintenant l'air d'un boxeur qui s'est fait salement sonner au cours des rounds précédents et qui s'avance vers son adversaire pour le knock-out, de sorte qu'on le suivait des yeux avec une certaine pitié.
De quelle façon est clamecé Bessy une jeune de 17ans ex divorcé dont le corps a été découvert mutilé sur une voie de chemin de fer proche de Tucson proche de l'Arizona
Le commissaire Maigret En mission d'étude auprès de ses collègues du FBI, il n'est que le témoin, souvent surpris, quelquefois réprobateur, des méthodes américaines en matière d'investigation criminelle.
Cinq suspects - de jeunes soldats de la base militaire voisine, avec lesquels la jeune fille a passé sa dernière soirée - vont témoigner devant le coroner, en présence d'un public nombreux et passionné. La vérité éclatera-t-elle avant que Maigret ne parte pour Los Angeles, prochaine étape de son voyage ?
Observateur attentif de son époque, Georges Simenon brosse ici un tableau captivant et toujours actuel des moeurs judiciaires américaines. Une peinture de l'Amérique des états unis autrement dit
On assiste a' un Maigret un peu déconcerté par les méthodes de la justice américaine
Enfin un harmonieux roman de la littérature classique policière a' ne pas regretté.
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