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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon premier Simenon, mon premier Maigret (si l'on excepte "L'affaire Saint-Fiacre", commencé avec ferveur mais malheureusement abandonné en raison d'une édition papier si mal imprimée qu'elle en était illisible).

D'entrée, c'est le style qui m'a interpelée. Un style que je ne savais décrire. le premier mot qui m'est venu à l'esprit est "télégraphique", mais c'est bien plus que ça. Des phrases courtes ; non verbales. Des juxtapositions. C'est percutant, ça va à l'essentiel, on ne s'attarde pas en descriptions sentimentales verbieuses. Et ça fait mouche. On voit l'action se dérouler comme dans un film, mais en noir et blanc, en sépia.

Une fois l'habitude prise, on se laisse porter par Maigret, ce roc, fidèle à l'imaginaire collectif imposé par les séries (et surtout Bruno Crémer, "mon" Maigret) et l'intrigue prend le pas sur le style, nous baladant notamment dans les rues du Paris de 1930, où la Rue des Rosiers était encore un ghetto juif. le vocabulaire est d'époque, l'état d'esprit aussi, c'est déroutant tant Maigret est actuel.

Première rencontre écrite avec Maigret et Simenon, ces deux monstres sacrés, et certainement pas la dernière.
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Publié en 1929, Pietr-le-Letton est la première aventure de Maigret. Ce policier s'est imposé dans le monde entier par sa façon très personnelle de découvrir le coupable : loin d'utiliser les méthodes scientifiques, il s'imprègne de la personnalité des personnages pour mieux saisir les coupables.
J'ai bien aimé ce classique même si l'écriture de Georges Simenon m'a parue un peu désuète. La manière d'enquêter de Maigret est intéressante et je me suis vite prise au jeu.
Je n'ai pas pu m'empêcher de repenser aux diverses adaptations télévisées avec Bruno Cremer, Jean Gabin ou Jean Richard parmi tant d'autres…
Un bon moment à passer avec ce roman.
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Premier livre de Simenon pour moi alors que je garde en mémoire la série avec Jean Richard vue dans mon enfance.
Ecrit en 1929, c'est le premier roman de l'auteur qui introduit son commissaire fétiche : le commissaire Maigret.
Dès le début, ce qui frappe c'est la description qu'il fait de son personnage central : une silhouette imposante, massive comme une montagne. Un homme calme, placide, et solide, difficilement ébranlable, alors qu'autour de lui, tout semble s'agiter : à la gare, dans les rues, au Majestic. Un homme qui en impose, un fin observateur, très caractéristique avec sa pipe et son grand pardessus.
L'histoire à présent : un homme est retrouvé mort dans un train, est-il Pietr-le-Letton cet escroc international que Maigret poursuit?
Mais alors qui est cet homme riche et élégant qui fréquente la haute société et qui séjourne au Majestic? et cet autre vagabond d'origine Russe qui abuse de la boisson?
Des phrases courtes, un style simple et épuré mais percutant, une peinture intéressante de la société de l'époque et un face à face final fort réussi : j'ai aimé cette première rencontre avec Simenon et je retrouverai Maigret avec plaisir dans d'autres aventures.
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Il s'agit du premier roman où apparaît le commissaire Maigret et il est déjà tel qu'on l'a toujours connu, en poste au quai des Orfèvres, avec son éternel pardessus noir, son imposante stature typique, sa pipe, son caractère imperturbable, tenace et débonnaire tout à la fois.
Averti de l'arrivée à Paris par train de Petr-le-letton, escroc international, il se rend gare du nord pour le prendre en filature. Sauf que tout ne se passe pas exactement comme prévu : Petr-le-letton descend bien du train mais on retrouve son sosie mort dans les toilettes du wagon. le roman est une suite de filatures et de rebondissements avec Maigret qui observe les moindres détails. Simenon instaure à merveille l'atmosphère du Paris du début des années trente et le climat de l'Est de l'Europe est aussi palpable (montée des nationalismes baltes et polonais, situation des juifs). C'est un peu lent, Maigret prend le temps, et il fait bien car à la fin cela lui permettra un face à face remarquable avec le «letton». Et quelle ambiance, entre hôtel de luxe et bouge miteux ! Une lecture bien agréable malgré deux phrases odieuses sur les juifs. L'entrée en scène de Maigret est très réussie.
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Pour ma première incursion dans l'univers de Simenon, j'ai attaqué par le premier, celui où Maigret fait sa première apparition.
Je ne voudrais pas raconter ma vie mais j'ai récupéré après un décès une caisse des 8 premiers volumes d'une série éditée par France loisirs « Tout Maigret ». Je me fais fort de les lire dans l'ordre, un par mois serait un très bon rythme.
Paris, novembre 1929.
La tempête fait rage. Maigret cherche à se réchauffer auprès d'un poêle ronflant quand il reçoit un télégramme lui annonçant que Pietr le Letton, escroc de haut vol, va débarquer en train à Paris. Alors qu'il s'apprête à suivre son suspect, il apprend qu'un homme a été tué dans le train, le parfait sosie de son Letton.
Avec une patience qui sera mise à l'épreuve quand un collègue sera assassiné, Maigret, pipe au bec, mains dans les poches, traque Pietr. C'est un véritable caméléon tant dans ses tenues que dans ses postures, capable tout autant de se glisser dans un smoking et de faire ami-ami avec un milliardaire dans un palace que de s'accouder en costume élimé au comptoir d'un bar louche pour s'enquiller coup sur coup moulte verres de fausse absinthe.
Je ne connais Maigret que de quelques films. Déjà la masse de l'homme qui parait imperturbable, son économie de paroles, sa ténacité sont là. Il n'y a peut-être que le chapeau melon qui fait un peu tâche.
Pourtant, il y a une chose gênante dans cette première rencontre, non deux.
Blessé à la poitrine, Maigret poursuit sa traque et court même après son Letton… Ça a beau être un colosse, j'ai du mal.
Et puis, marquées sans doute du sceau des préjugés des années 30 (quoique, il semble que Simenon ait eu des accointances douteuses pendant la seconde GM), les références continuelles à la race du personnage de la Juive sont pénibles.
« Elle paraissait plus que les vingt-cinq ans qu'accusait le registre. Cela tenait sans doute à sa race. Comme beaucoup de Juives de son âge, elle s'était empâtée… »
Ou bien
« Chaque race a son odeur, que détestent les autres races. le commissaire Maigret avait ouvert la fenêtre, fumait sans répit, mais de sourds relents continuaient de l'incommoder ». On croirait entendre Chirac…

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Une envie soudaine de lire un roman policier « à l'ancienne » ! Je ne sais pas si j'aurais le temps de lire les 75 romans que Georges Simenon a consacré au commissaire Maigret, mais cela me tenterait bien. Je viens de découvrir Pietr-le-letton, en version audio, chez Lizzie.

Une histoire originale et dépaysante à l'ambiance slave avec une enquête à l'international…
Des sosies, des jumeaux… Des histoires d'argent et d'amour…
Un commissaire Maigret qui paye de sa personne, négligeant de se faire soigner alors qu'il est blessé par balle…
Des lieux emblématiques comme la gare du Nord, l'hôtel Majestic, des quartiers parisiens, Fécamp…

Toute une atmosphère déductive sans grands effets, un style connoté propre à une époque…

Moi qui n'apprécie pas trop les phrases musicales dans les livres audios, j'ai trouvé qu'ici, cela passe bien. Quant à la voix du narrateur, Antoine Duléry, elle colle à la fois aux personnages et à l'histoire.

Un excellent moment. Une courte audio-lecture, parenthèse bienvenue.
Un court roman à connaître car il s'agit de la première aventure de Maigret, publiée en 1929.

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Le Letton est le premier Maigret de Georges Simenon et loin d'être le meilleur.

Tout de même, c'est avec ce premier roman que Simenon établit la personnalité et les caractéristiques du personnage que l'on retrouvera dans toute la série.

Notez que c'est un roman de l'avant guerre (1931). Alors a-t-il bien vieilli? Pas trop ...
Beaucoup de sexisme, beaucoup de propos racistes qui sont de cette époque mais dont on sait qu'ils ne mènent nulle part.

Ayant lu plusieurs Maigret dans ma jeunesse il se trouve que j'y reviens tranquillement. Et ce retour demeure très intéressant.
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Acheté en prévision de vacances en Belgique (et l'occasion de découvrir que Simenon était belge !), c'est le 1er Maigret que je lis, et c'est aussi le 1er qui a été publié, en feuilleton dans un journal.
🚂 La rumeur court que Pietr le letton, dangereux individu, va arriver à Paris Gare du Nord par le prochain train. Maigret se rend sur place et découvre un individu qui lui ressemble en tout point… assassiné dans le train.
🌇 S'en suit un roman qui mènera Maigret dans un palace parisien et à Fécamp, à la recherche du meurtrier.
&#xNaN; J'ai bien aimé (je n'avais pas deviné la chute, c'est bon signe), mais j'ai trouvé quelques propos assez datés (certaines phrases sur la ‘race' et sur les juifs), ce livre a été publié en 1931.
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Deux petits hommes blonds, un vit l'autre non mais lequel est Pietr le Letton; ainsi commence la nouvelle enquête du commissaire Maigret.
une Histoire qui se déroule à Paris, mais aussi à Fécamp où le commissaire doit se rendre pour résoudre cette énigme.
Une histoire qui réunit ce qui fait les bons Maigret: des descriptions fouillées, du suspens, des personnages hauts en couleur ainsi que le flegme et la carrure tant physique que morale du commissaire.
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Premier Maigret écrit par Simenon, ce roman est assez efficace et nous propose, comme toujours avec cette auteur, une certaine atmosphère un peu poisseuse. L'intrigue policière reste un prétexte pour aborder le coeur humain et les sentiments qui nous habitent.
Je ne conseillerai pas le livre à un amateur de pur thriller ou de construction policière. Son intérêt n'est pas là. Il ne s'agit pas non plus d'un roman purement littéraire ou psychologique, façon Proust ou Flaubert. Simenon est à la croisée de tout cela, dans une forme de récit bref, épuré. Il délivre le matériau au lecteur, lui laissant, s'il veut, le travail d'analyse du genre humain.
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