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Dan Simmons est un auteur qui doit aimer la démesure, car celle-ci est présente partout dans Olympos (dans Ilium aussi d'ailleurs).
Il attaque tous les fronts : la physique quantique, la mythologie, la littérature, la géopolitique,l'histoire,... sans oublier la SF au sens pur et dur.

Certes Olympos est la digne suite d'Ilium, avec les même personnages, qui pour certains ont connu une évolution postive.

Je suis toujours incroyablement bluffée par les connaissances de cet auteur et de sa façon de les introduire dans un roman.

J'ai encore une fois une sympathie toute particulière pour les robots moravecs qui sont bien plus humain que les humaisn eux-même.

Petit bémol quand même, par rapport à Ilium : on constate quelques lourdeurs qui freinent un peu la lecture. Mais en règle générale je suis toujours ravie de voyager dans l'univers de Dan Simmons.

Pour moi Ilium et Olympos sont des oeuvres incontournables de la SFFF;
Ma note véritable 4.5/5
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Malgré une fin détestable, c'est le coeur lourd que je referme le deuxième et dernier opus de cette saga. Dan Simmons nous a conduits d'une main de maître dans une épopée fantasque décrite en profondeur par des hypothèses scientifiques, mélangeant de ce fait les genres, les tons, avec une facilité et une maîtrise incroyables. Une profonde érudition est avancée ici, ce que soit concernant les personnages antiques mais aussi les auteurs plus contemporains comme Joyce, Shakespeare, Proust et j'en passe. La plume est entraînante, tout est mis en oeuvre pour que le lecteur passe un savoureux moment, et je peux vous assurer que les mille pages se dévorent en un temps record ! le seul bémol repose finalement sur cette fin longuet, si bien que ce second opus échappe au coup de coeur, pourtant assuré depuis les premiers chapitres…

Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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La guerre de Troie sur terre, des dieux de l'Olympe bien réels sur Mars, des "nouveaux humains" sur une Terre du futur et un civilisation robotique, descendant de créations humaines (et férus de Proust ou de Shakespeare
se trouvent plongée dans une longue saga envoutante et géniale comme l'était Hypérion. Complexe, non emprunt d'humour, fouillé, un roman dont on ne sort pas sans regret, mais qui donne envie de lire Homère, Shakespeare. L'un des très grands romans que j'ai pu lire et long à plaisir !!!!!
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Adjugé vendu, la guerre de Troie n'aura pas lieu. Non elle ne s'achèvera pas en terre d'Ilium car désormais Achille et Hector tous les deux fous de douleur se sont alliés pour aller en découdre avec les dieux sur Mars. Zeus n'a pas eu d'autres possibilités que d'invoquer l'égide, immense champ protecteur, pour préserver le palais d'Olympos. Les myrmidons à la tête desquels se trouvent Achille ne cessent de découper du dieu et de la déesse en invoquant leur noms lors du combat. Une armée de moravecs se sont joints à se déferlement massif de spadassins enragés. Les dieux n'ont qu'à bien se tenir.

Sur la Terre des humains à l'ancienne, en ce château d'Ardis, un homme connu sous le nom d'Odysseus, ne cesse de dispenser son enseignement à qui le veut. Celui-ci prépare ses élèves à la guerre sans qu'il ne soit possible de savoir pourquoi… en tous les cas pour l'instant. Ces humains ont appris à sigler et sont à présent à même de déchiffrer le contenu de ce que l'on appelle livre. Mais le temps qui leur est imparti s'écoule désormais vers un futur sombre. Qu'est-ce qui peut bien attendre ces « adolescents » de la connaissance. Que se passe-t-il soudain avec leurs serviteurs..?? Que se passe-t-il avec les Voynix..?? Qu'est-il arrivé à Paris-Cratère..?? Autant de questions qui nécessiteront de franchir la porte de cette nouvelle dimension. Attention car dans ce labyrinthe le Minotaure n'est jamais très loin.

Une oeuvre menée de main de maître qui vous tient en haleine jusqu'au bout. le déferlement de violence est à la hauteur de l'intrigue entre les dieux. le détournement réalisé par Simmons est quelques fois bancale mais la volonté d'en savoir plus nous fait traverser son univers comme le fait l'Eiffelbahn dans le livre. Il nous amène ensuite vers une fin qui qui n'est pas sans rappeler de jolis contes, et vous donnerait presque envie de vous précipiter voir la première tragédie qui passe au théâtre près de chez vous…
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Grand fan de Dan Simmons, j'ai calé sur Olympos après avoir eu beaucoup de mal sur Ilium .. peut-être à reprendre aujourd'hui ?
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Un livre qui continue à mêler mythologie, science-fiction et humour avec brio. Rajoutez-y un "cour" de compréhension de la littérature de Shakespeare et Proust (mais compréhensible même par un inculte comme moi) et vous trouverez une oeuvre vraiment à part.
Un peu moins bon que le premier tome en raison de la fin à laquelle je n'accroche pas totalement, mais cela reste pour moi du très bon.

Chronique complète : http://plume-etoiles.blogspot.fr/2013/11/iliumT02-Olympos.html
Lien : http://plume-etoiles.blogspo..
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Wow! Mélange de l'univers des héros de la mythologie grecque avec les technologies cybernétiques et les voyages interplanétaires, avec en prime, un professeur d'université de l'Indiana du 20e siècle, bien du plaisir en perspective!

Outre l'histoire touffue dans laquelle on est embarqués, le texte regorge de clins d'oeil historiques ou géographiques : du Golden Gate à Machu Picchu ou même une séance dans le froid à Pikespik (Pikes Peak, Colorado).

Les personnages principaux ont une densité qu'on ne retrouve pas toujours dans la fantastique ou la science-fiction. On arrive même à s'attacher à des êtres aussi improbables que Malmut ou Ophupio, créatures technologiques qui discutent littérature!

Cette suite de « Ilium » vaut le détour!
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Cette critique concerne les deux volumes de l'oeuvre : "Ilium" et "Olympos".
Dans cette grande fresque, trois récits coha­bi­tent et s'imbriquent sur la trame du roman.
Le premier est celui que j'appel­le­rai des "Grecs” ; dans lequel le scholiaste Hocken­berry — un uni­ver­si­taire Amé­ri­cain du XXème siècle spécialiste de l'oeuvre d'Homère — est envoyé par les Dieux de l'Olympe en mission d'obser­va­tion au coeur de la bataille de Troie. Bardé de gadgets faisant appel aux technologies quantiques fournis par sa divine pro­tec­trice, Hocken­berry se téléporte çà et là dans la peau des protagonistes de la bataille pour établir ses rapports auprès des dieux. Rapports qui ont pour but d'assu­rer que les évè­ne­ments qui surviennent collent parfaitement à ceux relatés dans les récits homé­ri­ques. Dans ce récit, les dieux y sont décrits comme des ados capri­cieux et libi­di­neux qui passent leur temps à intriguer con­tre leurs pairs, en manipulant allègrement les pauvres humains à l'aide de leurs gadgets high-tech. On comprend bien vite que toute cette bataille n'est qu'une vaste farce : ces dieux ne sont que des imposteurs, ils n'ont rien à voir avec les divinités mythologiques. Ils ne sont que les créateurs d'un “remake” de la guerre de Troie ; et leur mont Olympe n'est pas en Grèce mais au sommet du plus haut volcan du système solaire : Olympus Mons sur Mars.

Le second récit débute sur les lunes de Jupiter, où deux "mora­vecs" — des robots mi-machine, mi-orga­ni­ques, envoyés là par les humains il y a très très longtemps — férus de littérature (l'un est admirateur de Proust et l'autre de Sha­kes­peare) partent en mission vers Mars pour enquêter sur une activité quantique suspecte, intense et dan­ge­reuse.

Le troisième récit se con­cen­tre sur un groupe d'humains “à l'ancienne”, vivant de façon oisive et indolente sur une Terre du futur dépeuplée. Assistés des voy­nix, d'inquié­tants serviteurs mécaniques, ces humains ne savent rien de l'écri­ture et de la lecture : leur vie n'est remplie que de fêtes au château d'Ardis ou à Paris-Cra­tère ; lieux entre lesquels ils voyagent en empruntant des systèmes de téléportation dont ils ignorent l'ori­gine et le fonctionnement ; aspect dont ils se fichent éper­du­ment d'ailleurs.

Dans le premier tome "Ilium", on discerne progressivement quelques uns des liens qui relient ces trois groupes sans toutefois véritablement savoir où l'auteur va nous emmener ni où et comment la rencontre va avoir lieu. J'ai d'ailleurs eu au début des doutes sur l'inté­rêt du second récit ; celui des deux mora­vecs Orphu d'Io et Mahn­mut, qui tuent le temps du voyage en dis­ser­tant à loisir sur les oeuvres de leurs écrivains fétiches. Les multiples portes et inter­ro­ga­tions ainsi ouvertes dans "Ilium" ; se referment progressivement dans "Olympos" pour dévoiler la cohérence globale de l'histoire.

On peut dire que pour pas mal de ses oeuvres, Dan Simmons ne se lance pas dans leur écriture les mains dans les poches ! Ici, comme pour "Drood", le travail de documentation se révèle stupéfiant. Que cela soit au sujet de la connaissance de l'oeuvre de Proust ou de Shakespeare, la richesse des descriptions de la vie Grec­que ou les relations entre les héros Achéens (Hec­tor, Hélène..) et Troyens (Odysseus, Achille…). On pressent que le travail a dû être très approfondi pour maîtriser les sujets. C'est d'ailleurs à mon avis un point clef pour l'élaboration d'une telle fresque : connaitre suffisamment l‘His­toire pour qu'à un moment donné, le basculement vers l'uchro­nie donne au récit tout son crédit.

Dans cette saga, c'est le récit des aven­tu­res “Greco-divines” mais également celui des humains “à l'ancienne” qui m'ont le plus plu : me viennent par exemple à l'esprit les déboires d'Hocken­berry qui passe sont temps à de dépêtrer de ses ennuis divins (quelle embobineuse cette Hélène !), la frivolité et la grossièreté des pseudo-dieux, ou encore de ces humains assistés et pétris de naïveté qui pourtant face à l'adversité se découvrent la force de se sur­pas­ser.

Pour conclure, je n'hésite pas à placer dans mon classement ce roman parmi le “Top 3” des oeuvres que Dan Simmons a écrites ; de par son foisonnement de personnages, de thèmes, d'intri­gues ainsi que pour son ori­gi­na­lité et sa maîtrise. Même si, j'avoue une préférence pour les Cycles d'Hypé­rion et d'Endy­mion.

Bref, deux livres de grande qualité dont il serait très dommage pour des amateurs de SF de passer à côté.
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Dans ce livre, il y a du très bon et de l'ordinaire. le tout est en dents de scie. J'ai eu quelques difficultés par moments à bien suivre l'histoire car il y en a trois en même temps. Elles finissent par se rejoindre seulement dans les 75 dernières pages. Pour du Dan Simmons, je suis un peu déçu.
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Avez-vous déjà vu des troyens et des grecques s'allier, un robot accourant pour sauver l'humanité fan de Shakespeare,…
Le premier volet du roman, a ouvert beaucoup plus d'interrogations qu'il n'apporte de réponse.
Ce livre est une véritable odyssée. Au bout du voyage vous lirez les solutions. de la science-fiction comme je l'aime.
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