Les trois principes de l'écrit Beckettien :
- L'obscurité : "L'obscurité que je m'étais attaché à refouler est en réalité mon meilleur"
- La prise en charge de la bêtise et du gâchis : la foncière imbécilité de la nature humaine / la confusion de l'existence : la bêtise de son esprit est inséparable du chaos du monde.
- Penser, c'est écouter les mots d'un autre : cette incorporation des données autobiographiques a été rendue possible par l'élaboration d'un style tellement impersonnel qu'on lui a reproché son abstraction presque clinique. Pour y parvenir, Beckett a dû commencer à écrire en français (en écrivant en français, il fuyait une certaine part de lui-même que le français atténuait).