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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cesare est un mariage surprenant et réussi entre le manga et la Renaissance italienne. Abondamment documenté par une historiographie de première main, le premier tome a pour cadre la cité de Pise et l'université La Sapienza, patronnée par Laurent de Médicis. le jeune Angelo, fraîchement intronisé dans le cercle des Florentins au sein du prestigieux studium, découvre les codes qui régissent l'université en tombant sous le charme de Cesare Borgia, qui fait partie du cercle des Espagnols. En toile de fond, les rivalités entre nations (au sens médiéval du terme), cités-Etats, grandes familles et Papauté pour la suprématie dans la péninsule italienne.
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Un manga riche en précision et en finesse que ce soit dans l'histoire qu'il raconte ou encore dans les traits de la mangaka. Ce n'est pas de Jules César qu'il est question ici. Mais plutôt de César Borgia, un personnage important, mais d'une autre époque. Il a vécu à la Renaissance. L'Italie et ses origines m'attirent d'autant plus que je suis italienne pour moitié.
La suite de ma chronique :

Lien : https://lesparaversdemillina..
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Des planches superbes ! Une mise en bouche engageante, dans l'Italie de la Renaissance. L'idée de suivre un jeune étudiant à l'université de Pise, naïf, peu au fait des conventions nous permet d'en apprendre autant que lui sur les us et coutumes de l'époque. Quand vont se mettre en place les complots, trahisons en tout genre, le récit promet d'être palpitant.Après avoir découvert ces personnages dans la série télé BORGIA, je trouve que le traitement de l'histoire est beaucoup plus sage, mais l'intérêt historique est mieux mis en avant. Je poursuivrai la série.
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Un shojo historique au temps des Borgia. C'est une époque qui fascine, les séries cinéma ne s'y sont pas trompées. Cesare présente une grande finesse graphique et l'étude du contexte n'a pas été bâclée. Mais le shojo, c'est un manga pour filles, et l'auteur ne dessine que des éphèbes et beaucoup de scènes à cheval....
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Manga historique racontant la jeunesse de Cesare Borgia au travers des yeux d'un candide, Angelo, jeune étudiant débarquant à Pise. Protégé des Medicis, il est brillant mais maladroit et peu diplomate. Il s'attire l'inimitié d'étudiants moins intelligents que lui mais se fait remarquer par Cesare.
Dessin très propre, très beau (trop?). Scénario érudit et truffé de personnages célèbres. La description des futures luttes de pouvoir pour l'accession au trône papal est plutôt bien faite.
Angelo est plutôt agaçant (sa propension à vouloir s'excuser systématiquement et à la japonaise, est un peu surprenante et semble anachronique).
Pas mal du tout. A suivre.
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Un jeune homme de classe modeste se retrouve confronté aux grands de l'Italie de la Renaissance. N'ayant aucune conscience des convenances, il s'attire tous les regards et notamment celui de Cesare Borgia.

C'est un très bon commencement. Fuyumi Soryo place ses personnages, les remet en contexte. On se prend très vite dans l'histoire et dans les illustrations historiques minutieuses et réalistes. On sent qu'il y a un gros travail de recherche historique même si l'auteure prend, évidemment, quelques libertés.
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Avec ce manga, nous plongeons dans les intrigues de la Renaissance italienne à la suite d'Angelo da Canossa qui cotoie les grands de ce monde (le fils de Laurent de Médicis, Cesare Borgia) dans le petit monde de l'université de Pise. Université qui reproduit à son échelle les clivages, alliances et luttes du monde extérieur.
J'apprécie énormément le dessin en noir et blanc, extrêmement précis de Fuyumi Soryo qui magnifie les personnages comme les décors somptueux parmi lesquels ils évoluent.
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un premier tome prometteur qui donne envie de découvrir la suite. Les dessins sont léchés,;l'intrigue, débutante ,donne à voir la Florence de l'époque avec les factions universitaires qui se côtoient et s'opposent. L'auteur lâche une esquisse des pouvoirs en place, des codes à respecter et initie le portrait de César Borgia. Je viens d'acheter le tome 2 pour pouvoir découvrir la suite et voir si le reste est aussi prometteur que le tome 1 le laisse présager.
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L'histoire commence avec Angelo, nouvel étudiant à l'université de Pise. Nous sommes vers les années 1500. Angelo découvre la Fiorentina, sa faction, mais sa naïveté lui fait faire quelques bourdes. Il fait la rencontre du mystérieux Cesare Borgia, personnage que Fuyumi Soryo tente de nous faire découvrir.

Si tout n'est pas vrai, le travail de documentation historique est toutefois énorme. Il y a certes une part de fiction, à la fois voulue et imposée, car on ne sait pas tout de la vie de Cesare Borgia ; Fuyumi Soryo est donc obligée d'émettre des hypothèses qui sont peut-être fausses, tout en tentant de les relier à des faits historiques. Les sources utilisées sont d'ailleurs notées à la fin du tome.

C'est, je trouve, un excellent manga pour en apprendre plus sur l'Italie de cette époque, tout en étant entraînés dans une histoire sombre et mystérieuse.
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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Le hasard a voulu que je lise ce manga après l'excellente série BD des Médicis. J'y ai donc retrouvé de nombreux personnages et j'étais bien au fait du contexte historique, mais le point-de-vue est totalement différent, ce qui est d'autant plus intéressant. Ici Cesare Borgia et Jean de Médicis ont 16 ans et sont étudiants à l'Université de Pise. Mais cette université semble être plus le théâtre des relations entre les différents groupes d'étudiants qu'un véritable lieu d'enseignement. On assiste en tout et pour tout qu'à un "cours" qui consiste plutôt en une sorte de débat philosophique où le jeune Jean de Médicis est sensé briller.
Ces jeunes-hommes sont tous déjà voués à des destins extraordinaires, ils ont 16 ans mais vivent déjà en seigneurs, ils sont des responsabilités, organisent des dîners, boivent du vin, connaissent déjà tout du monde et de la politique. C'est assez étonnant mais il vrai qu'à l'époque l'adolescence n'existait pas, on devenait adulte très tôt, on pouvait devenir roi à 10 ans et évêque à 13.
Mais voilà qu'arrive dans cet univers très codifié un jeune naïf prénommé Angelo, personnage fictif qui sert simplement de lien entre les différents personnages. Ce ressort narratif permet à l'auteure de tout nous expliquer sur la vie dans cette université, sur les différents familles qui règnent sur la ville et sur les luttes de pouvoir. S'il n'y a pas de cours dans l'Université, et bien il y en a un dans le manga tant la mangaka veut nous instruire et tout nous faire comprendre. J'ai trouvé ce procédé un peu artificiel, d'autant que ce personnage est vraiment né de la dernière pluie et refait plusieurs fois les mêmes bourdes, ce qui est un peu lassant.
En dehors de ça j'ai apprécié ce manga, on n'est pas dans une Renaissance fantasmée, on est au plus près d'une réalité historique, avec des dessins réalistes proches de ceux de la BD européenne hormis quelques visages androgynes typiques des mangas.
Toute cette mise en place est très bien maîtrisée, on sent l'érudition de l'auteure et son souhait de réaliser une véritable fresque historique mais j'ai hâte qu'on entre vraiment dans le vif du sujet !
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