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3,8

sur 135 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quatre heures du matin. La statue de Jean Jaurès, imposante, s'élève sur la place. Haut perché, Pierre qui grignote du buis. Des lumières s'allument et s'éteignent, un homme, caché, le somme de ne plus bouger et deux autres, en uniforme, descendant d'un camion rouge, s'approchent de lui. Certain que ce sont des envoyés du Diable, il les envoie paître mais ces derniers reviennent quinze minutes plus tard, cette fois-ci accompagnés de la police. Emmené de force et menotté, il se retrouve bientôt à l'hôpital psychiatrique. La camisole et une piqûre auront eu raison de lui. Diagnostiqué bipolaire, en 2003, vers à l'âge de 20 ans, Pierre s'était pourtant juré qu'il ne mettrait plus les pieds dans un HP...


Pierre Souchon retrace, avec justesse et clairvoyance, son parcours. De le terre de ses origines à ses séjours à l'hôpital psychiatrique en passant par ses études de journalisme qu'il a réussies brillamment, son mariage avec Garance, issue d'un milieu bourgeois, ses phases de dépression, ses échecs sentimentaux ou professionnels. Diagnostiqué bipolaire tardivement, plus ou moins bien soigné, lucide, il se met à nu dans cet ouvrage. Il y est question non seulement de lui mais aussi de ses origines, notamment l'histoire de ses grand-parents, de l'importance de la nature et des terres cévenoles, de la tendresse qui le lie à son père, garde-forestier, du regard qu'il porte sur la médecine. Révolté, percutant, empli d'humanité, bouleversant, fragilisé mais toujours combattif, Pierre Souchon ne mâche pas ses mots, crus parfois mais surtout pleins de vie. Ce récit autobiographique émeut de par sa sincérité, sa sensibilité et son écriture vivante et vibrante, fait sourire parfois et donne de l'espoir et de la force.
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C'est un récit lucide et violent sur les phases maniaques d'une bipolarité, ou plutôt de Pierre souffrant de bipolarité. La vision de l'auteur nu perché sur la statue de Jean Jaurès ingurgitant des feuilles de buis est une représentation de la vie hors et avec maladie, un superbe cliché de l'homme.

Pierre, nous l'avons tous rencontré un jour ou l'autre, c'est celui qui s'installe avec un groupe de sdf, celui qui prend le train avec des routards pour faire les saisons, la canette de bière et le calumet de la paix au bec, celui qui squatte avec un couple marginal, malheureusement avec enfants, celui qui menace, insulte, et frappe sans qu'on en trouve les raisons. Pierre est malade et les phases maniaques particulièrement aiguës lui valent d'être interné en hôpital psychiatrique.

Pourtant, il est journaliste. Il a réussi sa vie professionnelle et lui, qui dénonce et informe des injustices, trouve le moyen de se marier avec une bourgeoise dont les valeurs sont opposées aux siennes. Garance le quittera ne supportant ni la maladie, ni les infidélités.

Son soutien, son allié qui l'accompagne dans sa vie est son père. Pilier serein indispensable. Son père, garde-forestier, lui raconte la nature, lui rappelle sa campagne et la famille.

Toutefois, j'ai lu dans sa famille les racines de sa maladie. Des êtres violents, mauvais, qui retrouvaient une image sainte en mourant. Je sais, je vais chercher la petite bête mais les citations notées parlent toutes de la famille, pas de la maladie.

Pierre est encore vivant et se bat de toutes ses forces.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Pierre Souchon, connu en tant que journaliste, notamment au "Monde Diplomatique", a publié à l'occasion de la dernière rentrée littéraire, un récit qui nous plonge dans le milieu de l'hôpital psychiatrique- un peu dans la droite lignée du nouveau sublime film de Raymond Depardon dont on parlera dès demain .

Dans "encore vivant", édité par la Brune au Rouergue, Pierre Souchon- rien à voir avec son homonyme fils D'alain et frère d'Ours- nous fait partager son expérience lorsqu'il est à nouveau hospitalisé à 35 ans après une crise de bipolarité, épreuve qu'il avait déjà connu quinze ans auparavant.et qu'il se retrouve des lors entouré de paranoiaques et autres schizophrènes en tous genres.


Tout allait pourtant bien pour lui, Pierre semblait avoir remonté la pente, et stabilisé à tel point que le médecin qu'il voyait l'avait progressivement libéré de son traitement, mais cela, avant qu'une grosse rechute, une phase maniaco-dépressive ( l'ancien nom donné à la bi polarité) vienne le recueillir et ne le fasse échouer totalement hagard, sur cette statue de Jean Jaurès qui surplombe Montpellier et qu'il a trouvé comme dernier refuge.

"Encore Vivant" est assurément un récit à forte portée catarsistique et aussi l'occasion pour son auteur d'expliquer de l'intérieur une crise de bipolarité que les seuls malades peuvent ressentir.

Mais c'est aussi un livre qui sert à stimagtiser l'ambivalence existante entre la prise de conscience de la maladie et le besoin de traitement pour sa reconstruction, ainsi que l'étiquette que l'on colle en général sur les maladies psychiatriques que l'on a ttrop endance à pointer du doigt.

Et c'est l'occasion pour lui de témoigner sur son histoire intime, tant Souchon reste fièrement attaché à ses origines, une famille pauvre de paysans de Serre de Barre va devoir par son travail et sa vie conjugale fréquenter une haute bourgeoisie si différente de ses racines familiales et cette difficulté à trouver un équilibre entre ces deux pôles si différents, cette attirances inavouées pour ce qu'il devrait rejeter au fond de lui, qui pourra également être un des paramètres permettant d'expliquer cette rechute.


Réflexion sincère et lucide sur la " bipolarité qui mêle avec habileté histoire personnelle et L Histoire avec un grand H - que ce soit l'histoire de ses paysans en train de mourir ou celle de ses ancêtres soldats de guerre du vingtième siècle, ce récit autobiographique qui évite le pathos et qui possède pas mal d'ironie et de rage, interpelle et secoue.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une lecture qui m'a subjuguée, passionnée, interpelée.
Pierre Souchon est journaliste, marié, mais aussi bipolaire.
Il raconte son parcours, les hôpitaux psychiatriques, ses rencontres, ses excès….
Il raconte sa famille, son père aimant, si compréhensif et complice, qui ne juge pas, ses grands-parents décédés qui lui manquent. Une famille de gauche. Et sa belle-famille aussi, bourgeoise, catholique, de droite, mais sympathique.
Il raconte la vie des paysans des Cévennes.
Il raconte ses révoltes contre l'injustice, les barrières sociales
C'est un être d'une hyper sensibilité, d'une grande humanité, qui épouse les souffrances des autres et en fait ses grandes causes.
Il ne nous cache rien, se dévoile entièrement.
C'est une autobiographie mais écrite comme un roman, d'une plume, concise, nette, belle.
A la révolte se mêle l'humour, la poésie.
Il est pris entre plein de feux. L'histoire de sa famille, l'histoire des paysans cévenols, l'histoire des malades mentaux, l'histoire des fractures sociales,……. et sa propre histoire, et sa maladie.
Entre les psys et les cachets, il tente de faire la part des choses.
J'ai admiré son courage et sa lucidité de se livrer ainsi d'une manière qui paraît presque légère malgré la difficulté à vivre avec tous ces poids.
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Pour connaître personnellement un jeune homme atteint de bouffées délirantes, j'étais curieuse de lire ce témoignage de Pierre Souchon. Entendre la parole de celui qui vit cela de l'intérieur pouvait m'aider à comprendre ce qui reste souvent un mystère pour l'entourage de ces malades.
Car oui, inutile de stigmatiser ces personnes, la « folie » fait peur certes mais ce sont des malades comme les autres, astreints à un traitement médical.
Seulement, en cas de dérapage, ils sont enfermés dans des hôpitaux psychiatriques où les conditions de traitement et l'environnement sont souvent des traumatismes supplémentaires.
Avec rage mais aussi humour, Pierre Souchon, bipolaire, nous parle de ce nouveau passage en HP. Un médecin parisien lui avait proposé de suspendre son traitement. Résultat, Pierre se retrouve perché en haut de la statue de Jaurès en train de manger des branches de buis.
« Je venais de basculer, je venais d'entrer dans le cortège effrayant des grands dérèglements. »

Nous suivons ses discussions avec les autres malades, son médecin et surtout son père, le garde-chasse cévenol qui masque son émotion derrière l'humour.
Ainsi, Pierre se raconte, raconte sa famille, sa terre, sa rencontre avec Garance, sa femme issue d'un milieu très bourgeois, « la belle des salons » qui a épousé « la bête de l'Ardèche ». En l'écoutant, j'ai pensé au roman d'Annie Ernaux, La place. A cette difficulté de s'insérer dans les milieux citadins, les places réservées à ceux qui ont fait des études, lorsque ses racines sont dans la paysannerie.
« Je ne me remets pas de la fracture…De l'écart social qu'il y a entre mes grands-parents et moi. »
Avec certes des antécédents familiaux, Pierre vit sa première crise en Terminale dans un lycée réputé de Lyon, puis abandonne ensuite son année de classe préparatoire. Les fils de paysans sont brimés par les fils de bonne famille dans ces milieux.
« C'était la guerre sociale, la pire, celle qui ne dit jamais son nom, celle qui s'égrène en éclats de rire en mots d'esprit dans les salons. »
Cependant, la différence de classe, Pierre va surtout la vivre auprès de sa belle-famille. Si son beau-père, « catho strictement réac, qui bossait pour le Medef, se méfiait des pauvres, louait l'audace de Sarkozy, supportait très mal les Arabes, regrettait parfois la monarchie », a une vraie complicité avec Pierre qui travaille pourtant dans des journaux de gauche, la belle-famille le lâche aisément au premier emportement. Il faut dire que Pierre est plutôt « une grande gueule » quand il cherche à défendre les plus faibles qui ont, quelque soit leur mode de vie, une belle étincelle d'humanité.
« J'arrivais pas, j'arrivais plus, en vérité, à faire l'homme du monde, à faire semblant. »

Cette courageuse confession montre un homme écartelé entre ses origines et l'avenir que son intelligence lui ouvre. Son équilibre est dans la montagne cévenole, son admiration pour ses aïeuls qui pourtant avaient leurs défauts, son respect pour ces paysans de moins en moins nombreux depuis la concurrence espagnole. L'homme respecte les humbles médecins qui le soignent même si les cachets qu'il ingurgite lui font perdre une part de sa personnalité. Même si il n'est que ce chêne vert parasite installé dans la force d'un séquoia, il est encore vivant.
Pierre Souchon émeut par sa fragilité, bouscule par sa rage, un très beau et fort récit qui aide à comprendre cette maladie qui effraie la société et ostracise les malades.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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C'est réfugié sur une statue de Jaurès que Pierre est emmené pour l'Hôpital Psychiatrique, un endroit qu'il connaît malheureusement trop bien car il y avait fait un séjour lorsqu'il avait 20 ans.

A l'époque, il avait été diagnostiqué bi-polaire.

Pierre n'a aucune envie d'être là, il ne comprend d'ailleurs pas pourquoi il s'y trouve entouré de paranos, d'alcooliques, de toutes ses vies délitées, de cette misère humaine ..

Tout allait pourtant bien pour lui, il avait remonté la pente, était devenu journaliste, s'était marié à Garance, une fille de la grande bourgeoisie, lui; le fils de la terre, le paysan d'Ardèche.

Tout allait bien, il était stable et le toubib l'avait progressivement libéré de son traitement. On n'a rien vu venir et une grosse rechute, une phase maniaco-dépressive avant d'en arriver là.

Pierre est un révolté social, attaché à ses origines, une famille pauvre de paysans de Serre de Barre, se retrouvant dans sa belle-famille riche, il va péter un câble et tout rejeter.

Il a la rage en lui, il se livre à nous, se met à nu pour nous faire vivre l'intérieur de sa maladie, sa bipolarité. Il nous décrit avec humour souvent, sur un ton vif son quotidien mais aussi sa rage d'être toujours comme l'épiphyte du parc, le chêne vert sur le séquoia : SEQUOIA SEMPERVIRENS : encore vivant !

Il nous parle abondamment de la lutte des classes, de la guerre sociale qu'il a fait sienne. Ce n'est pas pour rien qu'il s'est réfugié sur la statue de Jaurès..

Les entretiens avec son père sont très touchants, il nous parle de l'histoire des paysans en train de mourir, des châtaigniers, des sangliers , de la nature beaucoup, mais aussi de ses ancêtres soldats de guerre du vingtième.

Il nous fait comprendre l'ambivalence existante entre la prise de conscience et le besoin de traitement et sa reconstruction mais aussi le rejet de l'institution psychiatrique. Il attire l'attention sur l'étiquette que l'on colle ou le regard que l'on porte en général sur les maladies psychiatriques que l'on stigmatise.

C'est fort, c'est prenant, un premier récit autobiographique qui secoue et que je vous recommande.

Ma note : 8.5/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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Encore vivant est un livre qui ne laisse pas indifférent. Pierre Souchon nous livre un récit autobiographique fort mixant les origines paysannes de l'auteur, ses convictions idéologiques et la narration de son combat contre la maladie.

Quand à quatre heures du matin Pierre Souchon à moitié nu sur une statue en bronze est interpellé par la police, il est en pleine crise. Direction l'hôpital psychiatrique pour ce bipolaire possédant un sens du verbe acéré. L'auteur va nous livrer son parcours sans fard, avec des mots crus et durs mais toujours avec justesse. Il nous frappe de ces mots qu'il envoie par rafales, un feu nourri de phrases qui viennent du coeur. C'est tout le mérite de ce roman qui sans pudeur nous montre la vrai pensée d'un malade luttant pour s'en sortir.

Un malade certes mais surtout un humaniste, décrivant pour nous alerter les maux d'une société à la dérive : négligeant les êtres humains, tuant les paysans et des modes de vies ancestraux. Et il raconte bien la culture de sa terre natale, la terre qui vibre en lui mais qui aujourd'hui est laissée pour compte. le mode paysan en souffrance trouve là un défenseur éloquent.

On appréciera les passages parfois humoristiques sur sa belle famille très ancrée à droite et les magnifiques échanges avec ce fervent défenseur des idées de gauche. Il a dû être difficile pour lui de se glisser dans ce milieu à l'opposé du sien.

Encore vivant est un livre poignant, bourré d'émotions décrivant crûment mais justement les combats de l'auteur : un combat contre la bipolarité et contre les inégalités qui frappent notre société. Un livre qui se vit plus qu'il ne se lit.
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Livre découvert grâce à l'équipe de Babelio et reçu lors du pique-nique en Juin dernier à Paris.

Encore est vivant est un roman autobiographique retraçant le parcours de l'auteur à travers sa maladie, la bipolarité. Il y alterne alors des séjours en HP et sa vie personnelle depuis sa plus tendre enfance.

Le rythme du livre est-il à l'image de la pathologie présente dans la tête de l'auteur? Au début j'ai eu les idées floues et je me suis beaucoup perdue dans cette écriture, jusqu'à avoir envie de l'abandonner dès les 50 premières pages... Et finalement, tout s'imbrique bien et l'on s'y retrouve plutôt bien (ou est-ce que je me suis habituée à cet état d'esprit?!) et alors le rythme s'accélère dans la lecture. Finalement, le flou réapparaît en fin de roman et j'avoue ne pas comprendre la note finale de ce livre (dommage!).
A différents passages il est question de sujets graves et teintés d'engagement politique mais aussi personnel qui reflètent des choses assez d'actualité encore.
La séparation du couple et les clichés des personnes internes dans un HP auprès du monde extérieur sont malheureusement très réels...
Pour alléger tout ça il y a pas mal de notes d'humour qui m'ont donné des fous rires! Et c'est ça aussi la maladie psychiatrique.

Découverte plutôt sympa et je ne pense pas que je m'y serai attardée de moi-même.
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Pierre Souchon est journaliste pour le Monde diplomatique notamment et il relate dans ce livre son expérience de la bipolarité. À travers un texte émouvant et très bien écrit l'auteur aborde la question de la psychiatrie en France. le rapport à la santé mentale de la population et le regard que portent les gens sur ces personnes stigmatisées en un rien de temps. "Encore vivant" c'est aussi un livre sur un monde qui s'éteint, le monde paysan. En effet l'auteur est issu d'une famille de paysans et voit l'environnement agricole changer sous ses yeux. On pense à la justesse du ton d'un livre comme "Pleine terre" de Corinne Royer (si vous ne l'avez pas lu celui-ci foncez). Avec l'arrivée de la concurrence, les nouvelles machines, etc, le métier d'agriculteur est en perte de sens et ce livre poignant l'illustre très bien. Avec une écriture ciselée et une gouaille bien à lui sur certains passages, on découvre un auteur qui tente de surnager à travers sa pathologie.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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En sortant de l'hôpital psychiatrique à 20 ans, Pierre Souchon s'était juré de ne plus jamais y remettre les pieds. Devenu journaliste, marié à une jeune femme issue de la grande bourgeoisie, il vit pourtant quelques années plus tard une violente crise, un véritable trou noir qui l'y conduit à nouveau.

On ne saurait réduire Encore vivant, premier récit de Pierre Souchon publié aux Éditions du Rouergue, à une chronique hospitalière. S'il porte un regard révolté d'une grande acuité sur son internement et sur l'hôpital, véritable purgatoire en marge de la société, Pierre Souchon évoque aussi avec précision son parcours de transfuge de classe. de son Ardèche paysanne natale aux sphères aisées dans lesquelles il finit par s'intégrer en dépit de ses convictions de gauche, le jeune homme tente un grand écart éprouvant, qui le mène à l'explosion. Il tire de cette trajectoire étonnante un récit de vie palpitant et plein d'humanité, où l'intime le dispute au sociologique.
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