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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Magda Goebbels était une femme ambitieuse, une fanatique du national-socialisme et de son leader qui a donné la mort à ses enfants avant de se suicider ; alors même que les alliés libéraient les camps et que les Allemands en déroute faisaient preuve d'une extrême cruauté.

J'avoue que je me suis quelque peu ennuyée à la lecture de ce énième roman sur la Seconde Guerre mondiale. J'ai trouvé le portrait de Magda Goebbels sans vraie consistance. Les lettres fictives, écrites depuis un camp par son beau-père juif, sensées montrer l'ambiguïté et la dureté de Magda, ne m'ont pas convaincue. Pas plus que les longs et supposés états d'âme qui animent celle-ci dans ses dernières heures dans le bunker. Quand à la brutalité de la débâcle allemande, Sébastien Spitzer n'apporte rien qu'on ne sache déjà.

Voilà un livre écrit (avec peu de simplicité) par un journaliste qui navigue comme nombre de ses confrères (Eric Vuillard, Oliver Guez) sur un sujet qu'ils pensent porteur. Même s’il y a des éléments intéressants, pour aborder un tel sujet il faut, à mon avis, travailler beaucoup pour dire quelque chose qui en vaille la peine, pas comme 😏 :

« Magda ne manquait de rien. Trentenaire pleine d'allant, divorcée, célibataire et sans contrainte. Mais elle se sentait creuse. Elle pouvait gamberger des journées entières au volant de son coupé. Elle sillonnait sans but le bitume de la ville, traversait ses faubourgs, pavillonnaires ou miséreux. Lancée sur les routes de campagne, elle ouvrait grand les fenêtres de son automobile bleu nuit et se soûlait de vent, en été, en hiver. le moteur lui tenait chaud. »

Challenge MULTI-DÉFIS 2018
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Ces rêves qu'on piétine, ce sont ceux de ces êtres enfermés dans les camps durant la seconde guerre, ce sont ceux aussi de Magda Goebbels fourvoyée dans une existence désenchantée.
Ma critique sera brève car je n'ai pas réussi à accrocher à cette lecture. Sébastien Spitzer choisit un ton sur la réserve, un peu trop à mon goût. Il ne suscite que peu d'émotions et peu de questionnements. Je n'ai pas vraiment compris où voulait en venir l'auteur, les chapitres consacrés à Magda sont maigres d'informations la concernant, et ne suscitent pas de réel intérêt romancé tel qu'il le présente dans ce roman.
Ayant été séduite par La part de l'autre refermé il y a quelques heures, mon avis est peut-être influencé par ma précédente lecture...
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Une écriture un peu précieuse, trop littéraire et désincarnée m'a tenue à distance de toute émotion et même de tout intérêt pour cette histoire.

Magda Goebbels est une bourgeoise ambitieuse et fanatique. On le savait déjà puisqu'elle a assassiné ses six enfants au nom du nazisme.
Le seul intérêt réside dans l'information qu'elle eut un beau-père juif (qu'elle a renié, sans surprise), mais laquelle est accessible sur une page wikipédia.

Avec ce livre, je n'ai pas davantage compris comment elle a pu épouser l'antithèse de la race aryenne ni pu jurer fidélité au gourou Hitler jusqu'à la mort.

Et du côté juif, je regrette de dire que ce n'est rien de plus, rien de moins que du roman cherchant désespérément sa force dans les témoignages que nous avons tous déjà lus mais dont l'émotion est étouffée par les effets stylistiques, là où de vrais survivants nous percutent par leur récit cru, brut, factuel et sobre mais néanmoins imprégné d'une réalité à ce point chargée d'horreur qu'elle se suffit à elle-même.

J'ai trainé ce livre comme j'ai trainé mon ennui.
Je reconnais toutefois l'intention louable de l'auteur et tiens à préciser que ce grand succès littéraire a trouvé son public. Il faut croire simplement que je n'en fais pas partie.
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Un livre sur la barbarie nazie de plus. le texte est consciencieusement écrit, l'auteur nous précisant en postface ses recherches et ce qu'il a du inventer. Malheureusement, rien de bien nouveau. Les exactions des nazis sont traitées très classiquement, comme une litanie d'horreurs, et la vie de Magda Goebbels ne présente pas un grand intérêt. Même sa distribution de cyanure à ses enfants dans le bunker ne parvient pas à lui donner de véritable consistance. L'écriture est correcte mais les personnages et l'analyse sont trop peu travaillés à mon goût. En conclusion, je suis plutôt déçu de ce livre pourtant si bien noté.
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Sébastien Spitzer nous convie à une plongée historique dans la seconde guerre mondiale. La structure de la narration est maligne : le récit alterne entre deux situations bien différente la veille de la capitulation allemande. D'un côté, les déportés déplacés en urgence et dans la violence, dont font partie Feya et Ava, qui transportent un mystérieux paquet de lettres. Lettres adressées par un père juif à sa fille qui l'a abandonné à son triste sort. de l'autre, Magda. Madga, c'est Madga Goebbels, autour de laquelle tourne tous les récits entremêlés. On l'accompagne lors de ses derniers jours, dans le bunker, vers l'indicible et l'incompréhensible. On l'accompagne à travers les lettres écrites par son père, à qui elle a tourné le dos, et on l'accompagne également dans son passé, lors de sa jeunesse puis sa rencontre avec Goebbels, qui deviendra ministre de la propagande sous le régime nazi.
L'écriture de Sébastien Spitzer possède une force d'évocation saisissante, notamment lors des chapitres pendant lesquels nous accompagnons la grande marche des déportés. Il n'est pas trop explicatif, ce qui, pour quelqu'un comme moi qui ne lit pas beaucoup au sujet de la guerre rend son roman particulièrement bien construit : ni trop, ni trop peu, suscitant l'envie d'en savoir plus que ce que j'ai pu retenir de mes lointains souvenirs lycéens. Et ce livre m'a permis de découvrir tout un pan de littérature associé à la période de la seconde guerre mondiale à travers les critiques d'autres lecteurs Babélio.

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Ce premier roman historique a les défauts de beaucoup de premiers romans historiques..Il repose assurément sur un travail colossal de recherches et de documentations .
Son auteur aimerait nous faire part de toutes ses découvertes. Et c'en est trop pour le lecteur. le rythme du livre en pâtit, s'alourdit. Mon intérêt a subi ainsi plusieurs courts circuits.
Trop de détails, de listes, d'adjectifs se chevauchant,rivalisant pour appuyer tres fort, trop fort ,sur un élément.
Dans ce bunker avec Magda Goebbels on revoit le film" la chute" .Cette femme, son histoire, même si on la connaît, continue de nous abasourdir.

les personnages d'Ava et de Magda, ont des trajectoires tellement hors du commun qu'il me parait très ambitieux de les réunir dans un même ouvrage.

Il y a vraiment des moments de grâce dans ce livre, cette écriture est le plus souvent élégante.

le propos est touffu et peut virer au confus. Il y a cependant de belles analyses et des portraits touchants.
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Mai 1945 ; les derniers jours de l'Allemagne nazie. Nous suivons des prisonniers des camps, dont une petite fille, subissant leur dernière épreuve : une « marche de la mort ». En parallèle, nous suivons les derniers jours de Magda Goebbels et ses enfants réfugiés dans le bunker de la chancellerie.
Le thème central du livre est la vie de l'ambitieuse Magda, qui tuera ses enfants après avoir ignoré – parce que juif - l'homme qui l'a élevée et qui mourut dans un camp.
Voilà un livre prenant, bien écrit, qui ne laisse pas indifférent, mais qui ne bouleversera pas non plus. Sur cette époque terrible, sur les derniers jours du nazisme, on a fait bien plus fort.
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Dès les premières pages ( concernant Magda) une impression de déjà lu m'a tenaillé ; j'ai retrouvé à quelle ancienne lecture cet écrit me faisait penser et cela s'est vérifié page 145 quand j'ai vu le nom d'Arlozoroff. je ne dis pas que je n'ai pas aimé mais il est vrai que ce "copié-collé" ressenti a un peu gâché ma lecture.
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Destins croisés de Magda Goebbels et d'Ava. Rien en commun et pourtant. Une est en train de vivre ses derniers instants quand l'autre, gamine, est une rescapée des camps. Tout au long de ces récits, nous partons à leur découverte, vers leur histoire profonde et leurs secrets les plus intimes.

Je ne vous cacherai pas que la rédaction de ce billet a été compliquée. La briéveté de mon résumé en atteste. En effet, j'ai eu quelques difficultés à mettre des mots sur mon ressenti. Ai-je aimé l'histoire? Oui. Ai-je aimé l'écriture? Oui. Ai-je aimé la construction du récit? Oui. Alors, qu'est-ce qui m'a chiffonné? Je dirai le manque de profondeur.

Les personnages sont restés de papier alors que j'aurais voulu qu'ils existent en-dehors, qu'ils aient plus de consistance pour que je les imagine, que je les plaigne, que je les déteste. Ici, j'ai lu passivement, les pages se sont tournées avec intérêt pour l'histoire mais sans réelle émotion.

J'ai pourtant commencé ce roman emplie d'espérance car il relate une période que j'affectionne beaucoup. Il a aussi le « culot » de mettre en lumière un personnage des plus énigmatiques, Magda Goebbels ne laisse pas indifférent. Cette plongée dans le bunker, avec ses enfants, ses derniers instants, ses regrets, ses rêves avortés, est ce que j'ai « préféré ».

Je reconnais les qualités indéniables de ce premier roman tant au niveau de la construction que de la recherche historique mais il ne fera pas long feu dans ma mémoire.
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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Et voilà, encore un best-seller avec des dizaines d'avis positifs et encore une fois je suis à contre-courant. Ça n'a pas été une mauvaise lecture car je ne l'ai pas foncièrement détestée, mais je me suis ennuyée et je n'ai pas du tout accrochée au style de l'auteur. J'ai trouvé ça plat et sans réel intérêt, interminable. J'ai cru que je n'en verrai jamais la fin. J'ai trouvé la partie sur Magda Goebbels un peu plus intéressante mais pour l'autre on multiplie les rebondissements sans que cela apporte grand chose à l'histoire et les personnages sont inconsistants. On pourrait presque lire les deux histoires séparément sans qu'il y ait une grande différence. Vraiment décevant.
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