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4,12

sur 1301 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Entre ciel et terre de Jón Kalman Stefánsson transporte le lecteur au coeur de la beauté austère de l'Islande, de ses montagnes, de sa mer parfois déchaînée et de ses paysages à couper le souffle. Il s'agit, en quelque sorte, d'un bildungsroman, car le protagoniste, jeune homme en quête du sens de la vie, profondément meurtri par de nombreuses pertes, devient adulte et prend le chemin d'une nouvelle vie.
« Le gamin suit le regard de son ami et soupire également. Il veut accomplir quelque chose dans cette vie, apprendre les langues étrangères, parcourir le monde, lire un millier de livres, il veut atteindre l'essentiel, quel qu'il soit, il voudrait découvrir si l'essentiel existe, mais il est parfois difficile de réfléchir et de lire quand on est vermoulu après une journée épuisante passée à ramer, mouillé et transi après douze heures passées dans les champs, alors, ses pensées peuvent être tellement lourdes qu'il parvient à peine à les soulever, alors il est à ces lieues de l'essentiel. »
« […] il rêve d'accomplir de grandes choses car sinon, pourquoi diable vivons-nous ? »
Comme dans tous ses romans, l'écriture de Jón Kalman Stefánsson est très poétique, onirique et philosophique. Je tiens d'ailleurs à saluer la traduction d'Éric Boury.

Les personnages, profondément humains, explorent l'amour, la perte (eux aussi) et l'identité. Entre ciel et terre est une méditation, une réflexion sur la vie et l'âme humaine, sur la langue et la littérature.
« Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. »
Un grand auteur islandais, à découvrir si ce n'est déjà fait.
« Ils rament et leurs coeurs pompent le sang, distillant en eux le doute sur le poisson et sur la vie, mais aucunement sur Dieu, non, car sinon, ils oseraient à peine monter sur cette coquille de noix, ce cercueil ouvert, posé à la surface de la mer, bleue en surface mais noire comme le charbon en dessous. »
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Une trilogie islandaise.

Dans ces trois romans - Entre ciel et terre, La tristesse de l'ange et le coeur de l'homme- Jón Kalman Stefánsson nous conte le parcours d'un jeune homme « le gamin », amoureux de poésie, au contact de la dure vie islandaise du siècle dernier. Sa sensibilité le pousse à rêver à une autre vie que celle de pêcheur qui lui est destinée, une vie passant par la beauté des mots.

Cette prose poétique est une réflexion sur le sens de la vie, sur les mots qui peuvent nous sauver et ceux qui peuvent nous faire mourir de froid. Entre ciel et terre, c'est l'écart entre la douceur des mots et la rudesse de la vie en Islande, entre la vie et la mort, le rêve et le labeur, le chaud et le froid. C'est dans cet entre-deux que se trouve toute la pensée poétique de l'auteur.

Les mots et la nature sont intimement liés, comme faisant parti d'un tout. Les éléments sont des personnages à part entière. On sent la force immobile des montagnes, la puissance sans pitié de l'océan, la morsure du froid arctique, le souffle implacable du vent dans les fjords islandais. Les personnages qui évoluent dans ce décor sont touchants et authentiques.

Les mots de Jón Kalman Stefánsson vous emportent et vous envoûtent, on lit et relit ses phrases tant elles sont belles et touchent au coeur. C'est une apologie de la poésie. La littérature est ici à son apogée, on touche au sublime.
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Entre ciel et terre...entre vie et trépas... entre paradis et enfer. Premier opus d'une trilogie, " ciel et terre" nous transporte en terre d'Islande, en ce tout début du 20e siècle, dans le monde dantesque et fabuleux des pêcheurs d'Islande. Chemin initiatique pour ce jeune pêcheur, pour qui les mots, le monde des livres sont sa demeure. Les images sont impressionnantes pour la mémoire du lecteur. Les mots se font échos.
Traduction de l'islandais par Éric Boury.

Astrid Shriqui Garain
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Un village de pêcheurs sur les côtes islandaises, il y a plus d'un siècle. Parce qu'ils préfèrent s'en remettre à Dieu qu'apprendre à nager, nombre d'entre eux périssent noyés, ajoutant ainsi la fatalité dans un milieu déjà très hostile. L'atmosphère est posée dès les premières pages : entre la mer glaciale et montagnes menaçantes on survit plus qu'on ne vit. La force d'affronter l'austérité de cette vie de labeur, Barour la puise, lui, dans la littérature et la poésie, à la fois source d'évasion et espoir d'un avenir meilleur. Et pourtant cette passion le conduira à sa perte.

Premier roman de l'auteur islandais (depuis deux autres romans ont été publiés), je l'ai découvert en déambulant au rayon poche d'une librairie puisqu'il vient de paraître dans ce format. L'écriture poétique s'accorde parfaitement au thème du deuil, l'originalité de la narration (une deuxième voix dans de courts chapitres signalés en italique) et la sensibilité et la compassion qui se dégagent de ce livre en font assurément une pépite à ne pas manquer. Je ne serais pas surprise qu'il fasse l'objet d'une adaptation cinématographique, et pour ma part cela aurait gâché ma lecture tellement j'ai pris plaisir à imaginer ces paysages inconnus.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Wow! Quelle lecture magistrale! Premier roman pour moi de cet auteur et sûrement pas le dernier, surtout que ce roman est le premier d'une trilogie.

D'abord, je dois dire que je n'ai jamais lu un aussi bel hommage aux mots et au pouvoir mystérieux de la lecture sur l'être humain. Et justement, les mots me manquent pour décrire la beauté exceptionnelle de la plume de cet auteur fascinant. Un fabuleux et savant mélange de conte, de poésie, de philosophie, de personnages attachants et de descriptions délicates et éblouissantes des paysages islandais qui nous transportent au début du siècle dernier, dans ces contrées austères et parfois cruelles mais dont la beauté sait nous ensorceler. À cette époque où les pêcheurs de morues y meurent souvent par noyade ou par la froidure de cette mer trop souvent inhospitalière.

Or, le gamin qui est le personnage principal de ce roman, perd son meilleur ami Bárður lors de l'une de ces sorties de pêche trop hasardeuses pour le temps. le gamin peine à se remettre de cette douloureuse perte et sa quête sur le sens de la vie devient aussi un peu la nôtre. le genre de lecture dont on ne sort pas tout à fait indemne.

Je suis complètement tombée sous le charme de cet auteur : un coup de foudre littéraire, rien de moins! Toutefois, je dirais c'est une lecture plutôt particulière et je crois que c'est un style qui est sans nuance : on adore ou on déteste. Il faut aimer un peu la poésie, la philo et la réflexion que ce genre d'écriture peut susciter en nous.
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"Entre ciel et terre" est, pour moi, la découverte d'un auteur. Quelle plume époustouflante ! Ce livre est relativement court, dense et triste, à l'image des conditions de vie des pêcheurs islandais du siècle dernier et de leur terre inhospitalière du Grand Nord. Pourtant, dans la noirceur des nuits glacées et la voracité de la mer déchaînée par les tempêtes, il y a la lueur d'espoir portée par la magie de la poésie et des mots.

Stefánsson parle de deuil, de chagrin, de douleur, de désespoir, mais aussi d'amitié, de lumière, de chaleur et surtout de la puissance de la littérature et de la poésie. J'aime la lecture pour les émotions qu'elle me procure. Celle-ci a bousculé ma sensibilité, l'a été mise à rude épreuve en suivant le "gamin" dans son chagrin et son cheminement initiatique vers la vie d'adulte avec la découverte de la magie insoupçonnée des livres. Calant ma respiration sur la sienne, mes pas sur ses traces, mon désarroi sur son désespoir, j'étais son double sur la barque à six rames, trempée par la pluie déferlante, transie par le froid, remontant les lignes poissonneuses face à la menace des vagues semblables à des murs infranchissables.

L'écrivain parle de la puissance des mots. Il la démontre avec talent tout au long de ce roman fascinant. Qui peut décrire les paupières comme « un rideau à la surface des rêves », sinon un poète ? Il aborde des sujets difficiles, pose des questions métaphysiques et philosophiques, pour en venir au point essentiel, la fugacité de la vie humaine face à la Nature. Humble et fragile, l'Homme doit rester à sa place, si tant est qu'il en ait une. le charme exercé par le texte s'amplifie en tournant les pages, comme la fragrance d'un parfum s'infiltrant dans les méandres du système olfactif, quelquefois jusqu'à l'entêtement.

le nombre d'ouvrages que je garde à portée de main, avec l'impulsion d'en relire quelques passages de temps à autre, est très restreint. "Entre ciel et terre" va s'ajouter à la modeste pile des "élus" pour explorer la profondeur de la pensée de l'auteur, qui a pu m'échapper parfois, tant la musicalité de sa partition est sublime et envoûtante. À l'instar des pêcheurs islandais sur leur frêle coquille de noix, ballottée par la houle grincheuse, il faut prendre son temps pour déguster ce livre, mais aussi choisir son moment, sinon le rythme engourdi par le froid scandinave et les souffrances, endurées par le "gamin", peuvent rapidement devenir intolérables.

Il est des livres comme de certaines personnes, rares, solaires, impossibles à oublier. Ils restent nichés au fond du coeur quoi qu'il arrive. Jón Kalman Stefánson m'a rappelé les raisons profondes de mon amour pour la littérature. Si ce livre est ma première incursion dans son univers, il ne restera certainement pas le seul.
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Un monde liquide entre les rochers un monde de neige ou de mer glacée où ‘l'on meurt de froid parceque l'on lit un poème' quand on s ‘appelle Barour, un monde que des jeunes garçons parcourent avec un homme en récitant des passages du Roi Lear ou de Paradis perdu dans un monde, un enfer où l'on ne sait pas si l'on est vivant ou mort quand on traverse un bras de mer démontée sur laquelle on croise les pêcheurs de morue sur leurs barques si frêles dans la tempête avec trois sacoches de vingt kilos chacune de courrier à porter dans toutes les fermes perdues dans le blanc en tempête et dans ces jours déjà noirs de nuit, et malgré l'effort de la marche contre le vent, contre les temps, ils ont la force de la réflexion dans le marécage de leur cerveau et par ce temps ce n'est pas rien…un monde où l'on emporte le souvenir de chaleur des seins que l'on a entraperçus quand on est encore le garçon, qui nous ont réchauffé quand on est devenu l'homme; presque chaque fin de marche d'une douzaine d'heures dans ça haut de neige froide et humide si dure à marcher on trouve une ferme, ilot de pauvreté mais protection contre le blizzard et tellement nécessaire pour faire sécher les vêtements de la tête au pied.

Ça se passe en Islande,
Là où on a déjà été avec Barour il y a cinquante mille ans à l'époque où les mammouths parcouraient la terre.
C'est la poésie des rêves, il y a aussi beaucoup de ces poètes du froid dans les livres de Jon Kalman Stefansson,
et c'est aussi intensément beau qu'il y fait froid et qu'il se dit des vers qui conduisent à l'ivresse de l'oubli.
À lire avec la carte de l'Islande qui nous accompagne le jour et la nuit quand nous sommes ignorants de nous-mêmes.

On le lira perdu en plein hiver dans une bergerie ou un refuge; si l'on est pas en Islande - on peut imaginer que n'importe quel plateau enneigé un jour de brouillard et de vent est le bon décor, pourquoi pas le refuge des Fonts de Cervières ? On mangera du rustique qui nous tiendra au sol dans le vent et on boira du café noir comme le charbon pour rester éveillé dans les étoiles de Jon Kalman et du Brennivin - gnôle Islandaise à boire glacée (sortant du congélateur ou du désert de glace)


Entre ciel et terre et La tristesse des anges Traduits par Eric Boury
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Cette critique porte sur les trois livres qui composent la saga Entre ciel et terre de Jón Kalman Stefánsson.

« Un jour, j'ai reçu une lettre où il était écrit que je devais vivre. Mais voilà, je ne voyais pas dans quel but. Il est important de le savoir, on ne saurait vivre pour la seule raison qu'on n'est pas mort, ce serait une trahison. Il faut vivre comme une étoile qui scintille.
Maintenant, je le sais. »

Entre ciel et terre (la trilogie) - Jón Kalman Stefánsson @editionsfolio

Il est des romans dont la plume vous touche dès les premiers mots, il est des auteurs capables de vous envoûter, de vous transporter en quelques phrases, en un souffle… il est des mondes dont il est impossible de décrire la beauté, la puissance, la splendeur…

Il est cet auteur islandais qui allie à la fois poésie, rudesse, profondeur, ivresse, nature sauvage, hiver implacable, beauté des mots, simplicité de la vie démunie… Jón Kalman Stefánsson 🌟

« L'hiver, la nuit n'est pour ainsi dire que ténèbres et silence. Nous entendons les poissons soupirer au fond de la mer, et ceux qui gravissent les montagnes ou se rendent sur les hautes terres peuvent écouter le chant des étoiles. Les anciens, détenteurs d'une sagesse nourrie de l'expérience, affirmaient qu'on ne trouvait là-haut rien que des terres glacées, battues par les vents, et de mortels périls.
Nous mourons si nous n'écoutons pas ce qu'enseigne l'expérience, mais nous moisissons si nous y prêtons trop d'attention. Il est dit quelque part que ce chant est capable d'éveiller en vous le désespoir ou le divin. Partir dans les montagnes par une nuit calme et sombre comme l'enfer pour y chercher la folie ou la félicité, c'est peut-être cela, vivre pour quelque chose. »

Son style m'évoque à la fois Franck Bouysse et Jim Harrison, et pourtant il est unique et différent! Il décrit son pays, sa terre, ses pêcheurs, ses humains simples et démunis… mais il parle aussi du pouvoir des mots, de la beauté de la vie, de la littérature et de sa portée.

« Nulle chose ne m'est plaisir en dehors de toi. La poésie vous tue, elle vous donne des ailes, vous les agitez un peu et sentez l'enchantement vous envahir. Elle vous ouvre des mondes nouveaux, puis vous ramène brutalement à la tempête et aux souillures du quotidien. Et que sans cet amour, ma vie serait ma mort : pour une raison imprécise, le gamin éprouve le besoin de répéter la dernière strophe »

Je ne vais pas détailler chaque tome de cette magnifique trilogie car ce serait creux et inadapté: l'essentiel du message réside simplement dans la manière de façonner les mots, de les faire vivre, vibrer, voler… de transcender le Verbe!

Voilà l'histoire d'un gamin, dont on ne connaîtra jamais le nom, qui était touché par la poésie, les mots, la littérature… un gamin qui voyait le monde autrement, inadapté à la vie rude et âpre, et pourtant ce jeune homme, insignifiant pour certains, différent pour d'autres, détient un pouvoir: celui de toucher l'âme par les mots ✨

« Les mots ne sont souvent que des pierres inertes, des vêtements élimés et usés.
Ils peuvent également être de mauvaises herbes, de dangereux vecteurs d'infection, des planches vermoulues qui ne supporteraient même pas le poids d'une fourmi et d'autant moins celui d'un homme. Pourtant, ils sont l'une des rares choses qui demeurent à portée de main lorsque tout semble se jouer de nous. Gardez bien cela à l'es-prit. N'oubliez pas non plus ce que nul ne comprend : les mots les plus insignifiants et les plus improbables peuvent, sans qu'on s'y attende, se Charger d'un lourd fardeau et conduire la vie pour la sauver par-delà les plus vertigineuses crevasses. »

Une plume d'une grande beauté, venue du Nord et du froid, qui souffle à la fois l'hiver et la lumière 🌟
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Entre ciel et terre , un roman que j'avais lu au coeur de l'été dernier (+de 30 degré à Saint Brieuc ! ). Je ne m'y retrouvais pas dans ce froid ,la tempête , la mer démontée ,la rudesse des conditions de vie..._ Je n'ai pas posté mon avis _.
Je l'ai relu ce mois-ci et là,la magie a opéré. J'ai ressenti toute la sensibilité et la poésie de l'oeuvre de Jon Kalman Stephansson.
Je marche dans les pas de Bardur et du gamin, affrontant le froid glacial et la neige. Ils se pressent d'arriver sur les lieux de pêche et leurs baraquements rudimentaires .
Bardur a dans son havresac ,un bien précieux, les poèmes de Milton le paradis perdu.c'est surprenant dans cet environnement de pêcheurs. Après une marche harassante dans la neige épaisse. Il se retrouve au chaud, avec une impatience certaine ils lisent les poèmes, attendant le départ en barque le lendemain. La magie des mots de Milton sera fatal à Bardur qui en oublie sa vareuse- ultime erreur lorsqu'on prend la mer- le froid, la tempête,les embruns
auront raison de lui, malgré les efforts du gamin pour le réchauffer.
De retour au village de pêcheurs,le gamin ne veut plus aller en mer. il dit adieu à Bardur et lui promet de le retrouver bientôt. Avant il doit rendre le livre funestes à son propriétaire le vieil aveugle. Seulement après il pourra disparaître.
La deuxième partie nous décrit l'atmosphère et le cheminement du gamin à travers les montagnes.
Le voyage de l'extrême,la lutte contre les éléments,la tempête de neige et le froid polaire. Il lutte pour sa survie,il doit rendre le livre au capitaine aveugle. La poésie des mots nous captive tout comme la force du gamin dans ces moments. Il arrive au village épuisé, perdant connaissance dans "la buvette". Il se réveille dans une des chambres de l'estaminet d'Helga qui l'accueil à sa sortie. Ainsi que Geirprudur qui est présente dans la salle et le capitaine Kolbeinn le vieil aveugle à qui les deux femmes font la lecture. le trio est réuni et propose au gamin de sevir les clients de la buvette,de veiller à ce que le capitaine est toujours du café et de lui faire la lecture . Il comprend que c'est son ami Bardur qui l'a conduit en ce lieu.il existe bien une autre solution que de mourir.il regarde Bardur s'estomper dans ses souvenirs. Cette fin était prévisible mais ne nuit pas à la beauté du récit.c'est tellement bien écrit et je n'oublie pas le travail remarquable du traducteur Éric Boury.
A lire sans modération !
.

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J'émerge à peine de ce splendide roman de Jon Kalman Stefansson.

La pèche, les bateaux, ses équipages, les longues journées en mer, les violences sournoises du vent et des déferlantes qui façonnent les caractères.
J'ai aimé la puissance de cet ouvrage, grâce à une écriture parfaite( merci le traducteur).

L'auteur réussit à embellir les paysages et les protagonistes de l'histoire par sa poésie et ses réflexions sur la vie qui sont à la hauteur de la puissance du roman.

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