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3,82

sur 2296 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très dur que de faire une critique de ce roman qu'on peut classifier philosophique, sociologique et pour lequel il se dégage une sacrée leçon de morale et de vie.
L'image qu' a voulu nous faire comprendre l'auteur n'est autre que l'homme est toujours à la recherche de la perle rare pour faire fortune mais hélàs celle ci n'apporte que des problèmes autour d'elle et provoque l'envie des autres, la jalousie...Il est vrai que la parabole de la perle qui se ternit au fil du temps et apporterait le malheur autour d'elle n'est autre que le reflet de l'homme qui pense qu'en s'enrichissant il ferait tout son bonheur et incite les autres à le lui voler...
Bref, une perle ce livre...
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Dans cette histoire courte, Steinbeck livre tout son talent de conteur et d'écrivain. En quelques mots vous êtes embarqués pour suivre, haletants, cette terrible course poursuite, allégorie du monde avide dévorant les pauvres gens. Comme toujours avec Steinbeck, il faut prévoir un peu de temps le livre refermé avant d'être prêt à lire autre chose.
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L'argent ne fait pas le bonheur, l'argent corromp les hommes, la pauvreté est inéluctable.

Quand c'est moi qui le dit, j'enfile platement les perles.
Mais quand c'est le grand Steinbeck qui les sertit en un bijou de fable comme celle-ci, ces maximes populaires prennent chair et vie dans toute leur implacable vérité, et ce d'autant plus que Steinbeck n'a pas son pareil pour colorer d'humanité les grands principes qui régissent la vie des hommes.

Un petit texte qui ne prendra jamais de rides, à lire avec le coeur ouvert et citoyen.
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L'argent fait-il le bonheur ? La question reste encore largement débattue. En tout cas, les riches font tout pour convaincre les pauvres qu'ils n'ont rien à gagner à changer de situation.

C'est cependant le dilemme qui se pose à Kino, un modeste indien pêcheur de perle en basse Californie. Sa vie est simple mais heureuse : lui et sa femme viennent d'accueillir leur premier enfant, la pirogue héritée de son père et soigneusement entretenue lui permet de gagner sa pitance quotidienne, et en cas de coups durs, on peut toujours compter sur une aide des voisins. Jusqu'au jour où il trouve une perle énorme, sans doute la plus grosse du monde, qui devrait lui rapporter une fortune.

La fable est connue, sous une forme ou une autre, dans le monde entier. L'entourage de Kino change, la solidarité se change en rancune, l'amitié en avidité. Chacun tente d'obtenir une part de cette richesse avant même qu'elle ne soit réellement obtenue.

Ce livre de Steinbeck se distingue un peu dans sa morale : on note en effet que les riches ne se laissent pas faire face à un potentiel nouveau concurrent. Ici, Kino a des projets plutôt sensés, et semble garder la tête sur les épaules. Ce sont les autres qui complotent pour éviter qu'ils n'aboutissent, dès la première étape. La richesse est une histoire de mérite, d'accord, mais seulement quand on est né riche, il ne faudrait tout de même pas que des pauvres puissent s'imaginer venir grossir les rangs des notables aussi facilement. On est donc assez éloigné du « il n'était pas fait pour ce monde de requins, il aurait mieux fait de se contenter de son bonheur modeste » que j'ai toujours trouvé très hypocrite.

La perle ne vous donnera peut-être pas envie de jouer à l'Euro-million spécial Noël. Ou vous incitera, au contraire. En tout cas, la lecture vous apportera quelque chose que personne ne pourra vous prendre, et c'est déjà ça de gagné.
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Un village côtier, au Mexique (?)
Famille indienne pauvre, bébé piqué par un scorpion, pas d'argent pour le médecin (véreux) mais soudain : la découverte d'une perle fabuleuse. À partir de là, les catastrophes s'enchaînent.
J'ai beaucoup aimé l'écriture, et surtout la façon dont les émotions, les sensations sont symbolisées par cette image poétique du Chant de la famille, le Chant de la perle, le Chant du mal…
Mais je reste dubitative.
Y a-t-il un sens ? Une morale ? Ou serait-ce juste un petit conte cruel ?
Le monde est injuste, et devenir riche impose de devenir un salaud ?
Ne cherche pas à t'élever au-dessus de ta condition, mais contente-toi de ce que tu as ?
L'Indien n'a pas intérêt à se rebeller contre son sort ?
Les pauvres sont-ils condamnés au malheur ?
L'argent rend-il fou ?
Les hommes sont de pauvres naïfs, ils feraient mieux d'écouter les femmes qui détiennent la sagesse ?

Traduction de Renée Vavasseur et Marcel Duhamel.
Challenge Nobel
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Quel talent ! Steinbeck renforce mon admiration pour lui grâce à ce livre. Nous suivons principalement une famille indienne. Kino est un homme fort, un mari dur et un père dévoué à son fils Coyotito. On peut parler de Juana, sa femme, qui est soumise, aimante et courageuse. Lorsque son mari a un problème, il devient aussi le sien. Un beau jour, Kino trouve une perle rare, elle est très recherchée dans le pays. Kino imagine déjà tout ce qu'il va pouvoir faire avec cette perle. Il voit déjà son fils devant un pupitre à l'école avec de beaux vêtements, ce qui est inconcevable lorqu'on est pauvres. Sa découverte fait le tour de la ville et il devient une vraie "star". Kino n'est pas au bout de ses surprises. La richesse de ce dernier attire le prêtre qui veut marier Juana et Kino mais aussi le médecin qui vient soudainement soigner Coyotito qui avait été mordu par un scorpion. Etant donné que Kino ne connait pas les sciences, il laisse le médecin faire son travail. Cet indien devient l'ennemi de tous en suscitant jalousie et envie. La plume de John Steinbeck est irrésisitible et envoûtante. Il a le don de produire des chutes marquantes à ses livres, on n'oublie pas de si tôt la fin. Je vous conseille ce petit livre qui vous fera voyager et peut-être découvrir la plume de cet auteur.
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Je n'avais pas lu de roman de Steinbeck depuis des siècles, et histoire de me remettre dans le bain , je me suis lancée dans la lecture de ce petit livre ( par la taille, j'entends bien sur, non par le contenu ) qu'est "La perle".
On se retrouve sur la cote Pacifique, dans un pauvre village de pêcheurs.
Kino, est le personnage principal de ce roman . Enfin, on va dire, le personnage affublé de caractéristiques humaines, car en réalité, c'est bien la perle qui est le personnage principal et au centre de ce récit.
Kino, pêcheur d'huitres perlières de son état, peine à vivre et à subvenir aux besoins de sa petite famille. La découverte d'une perle à la taille " monstrueuse " semble être la solution à tous ses problèmes .
La possession de cette perle va engendrer une succession d'evenements que Kino aura de la peine à maitriser.
Cela m'a fait du bien de replonger dans un livre de Steinbeck. Comme j'ai encore à l'Est d'Eden dans ma PAL, cette lecture m'a remotivée pour m'y plonger prochainement.

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Lecture agréable. Une chaleur émerge des pages. Une douce chaleur de rage due à la l'injustice des hommes qui s'additionne à celle de la vie. (Peut-être qu'au fond sont-elles une seule?) C'est un récit qui nous montre que parfois ce que l'on croit être de la chance n'est qu'en fait de la malchance travestie. le bonheur le plus sûr reste toujours de désirer ce que l'on a et ce que l'on est. Mais qui sur Terre n'a jamais cru, ne serait-ce qu'un instant, en ses rêves les plus fous?
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C'est un peu par hasard, à cours de livres, que je trouve ce petit livre de monsieur Steinbeck que j'avais déjà eu le plaisir de lire avec " Des souris et des hommes ".
Que dire de ce livre ? Aussi court fut-il, ce livre n'est pas moins poignant avec une forte critique et une leçon de morale assez triste.

Apparemment la pauvreté semble être un thème récurrent chez cet auteur, dans la perle on suit une famille d'indien sans bien. le bébé de Juana et Kino se fait piquer par un scorpion peut-être mortellement quand ils vont chercher de l'aide chez le médecin blanc celui ci, sur de ne pas trouver de quoi se faire de l'argent avec ces patients la, refuse de soigner le bébé. La vie de cette famille change le jour ou Kino trouve une perle dans une huitre, une perle qui semble être d'une grande valeur.
La perle est symbole de possession, richesse et convoitise. La possession pour les puissants déjà riche, la convoitise pour les curieux de la ville et enfin rêve de richesse pour des personnes n'en possédant aucune comme c'est le cas pour la famille de Kino.
Le désir de richesse tourne a l'obsession tandis que la tension dramatique s'accentue au fur et a mesure du récit, la fin est tranchant, brut et finalement évidente. La perle n'était qu'en fait qu'un symbole de malheurs, les parents de Coyotito l'apprendront à leur dépends.

Contrairement à " Des souris et des hommes " ou l'écriture assez épurée m'avait gêné, l'écriture ici est riche, belle et précise donc niveau écriture je peux dire avoir préférée celui-ci.
Même si j'ai beaucoup aimé cette oeuvre je n'ai pas encore eu le coup de coeur car, a chaque fin de lecture Steinbeckienne, je garde une impression de goût amer, les fins pessimiste ne laissent pas un grand espoir en l'humanité.
Livre qui se lit très vite mais qu'on oubliera pas de si tôt, je le conseille vivement !
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Kino est pêcheur de perles. Pauvre, très pauvre, il vit avec Juana, sa compagne, Coyotito, leur petit garçon.
Un jour il trouve dans une huitre une très grosse perle "la perle du monde". Il rêve alors à tout ce qu'il pourrait faire avec le produit de sa vente comme envoyer son fils à l'école " mon fils saura lire dans les livres. Mon fils saura tracer les chiffres et tout cela nous rendra libres, car il aura la connaissance des choses et à travers lui nous l'aurons aussi."
L'avidité, la jalousie et la violence des autres auront raison de ses espérances. le dénouement est dramatique.

La Perle est un ouvrage remarquable.


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