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sur 262 notes
Ce court roman m'a emportée dans la vallée de Salinas, au bord des hautes montagnes des Galibans dans le ranch ou vivent Jody, 10 ans, ses parents fermiers ainsi que Billy Buck, cowboy spécialiste des chevaux.
La plume fluide de Steinbeck retranscrit parfaitement les petits détails du quotidien de cette famille ainsi que la nature qui les entoure. de manière pudique, il nous fait ressent l'amour au sein de cette famille. Un amour plein de retenue, sans effusion inutile, mais qui s'exprime dans les petites choses du quotidien.
Un jour, le père de Jodi, un homme sévère mais juste, lui achète un joli poney rouge. Un cadeau dont l'enfant n'osait même pas rêver ! Un cadeau qui engendre cependant de lourdes responsabilités car c'est à lui de prendre soin de son cheval. C'est le début d'une belle histoire entre le jeune garçon et l'animal qui doivent apprendre à se connaître et à s'apprivoiser peu à peu.
Mais la vie réserve son lot de difficultés et de peines et l'enfant va devoir surmonter la maladie et la mort de son poney.
Un roman jeunesse parfois triste et dur mais qui porte un regard plein de justesse sur la vie des fermiers américains en 1930.
Lien : https://lectureenfantparent...
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Bouhouhouh… j'ai trouvé ça tellement triste !
Je me disais que si ce texte (composé en fait de trois chapitres, "Le poney rouge" et deux petites histoires avec les mêmes personnages dans la continuité) était proposé en lecture pour la jeunesse, tout se passerait bien…
Et ça m'a rassurée quand le gentil poney de Jody est tombé malade…
J'ai finalement bien aimé l'histoire du Gitano, courte mais philosophique.
En revanche la dernière partie est plutôt dramatique (mais réaliste sans doute) je trouve.
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Quel petit plaisir de relire ce livre.
J'y ai retrouvé avec joie le petit Jody et son apprentissage de la vie dans une ferme au fin fond de l'Amérique.
J'ai surtout apprécié l'écriture de Steinbeck, que je n'avais pas remarqué à l'époque (j'étais en 6eme) et qui est vraiment magique. Dès les 1ères pages, on s'y croirait dans cette ferme, autour des montagnes, entourées de plaines sauvages.
La description des personnages vaut également le détour, ils sont emprunts de rudesse mais aussi de bienveillance.

Une relecture qui fait retomber en enfance.
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Jody, 10 ans, grandit dans le ranch de ses parents avec le garçon de ferme Billy Buck. Il rêve de son poney, d'apprendre à monter, mais pourquoi son père est-il si dur ? C'est ce que le lecteur découvre en apprenant avec Jody le prix à payer pour réaliser ce rêve qui semble si anodin dans un ranch. Ce roman a beau être publié dans des collections dédiées au jeune public, la violence et la cruauté de la vie rurale n'y est pas édulcorée et il n'est sans doute pas à mettre en de trop jeunes mains... Plus qu'un livre sur les chevaux, un roman sur ce que cache la dureté des hommes de ce monde-là et sur l'éducation d'un garçon dans une ferme.
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Ce texte faisait partie d'un recueil de nouvelles de l'auteur "La grande vallée", il est parfois considéré, à tort je trouve, comme une lecture jeunesse. Dans ce recueil de nouvelles, j'ai trouvé qu'il s'agissait de l'histoire la plus percutante. Un texte fort, assez violent. Excellent.
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On fait souvent les éloges du "Poney Rouge", monument de la littérature jeunesse américaine, décrivant avec réalisme les États-Unis profonds et la vie à la ferme, mais je viens à en douter malgré tout de son intérêt. D'ailleurs, c'est à peine un roman, presque trois novellas qui se suivent dont une en plein milieu qu'on ne sait pas trop ce qu'elle fout là.
La première : Jody reçoit un poney ; il s'en occupe, il l'aime, le poney attrape la crève et vous devinez la suite. On voit la chute venir dès les premières pages et c'est tout juste si elle est sauvée par le dramatisme intense de la fin. On passe à la suivante, où un mystérieux vagabond s'arrête chez Jody et s'en repart après avoir volé quelques bricoles. Moralité de tout ça : méfiez-vous des étrangers. Et puis enfin, la dernière partie, renouant avec la première, donne l'opportunité à Jody d'avoir un nouveau poney, dont il s'occupera bien cette fois. Histoire que le lecteur ne regrette pas l'achat du livre. Ça se termine malgré tout avec un Jody choqué, mais bon, la vie continue, et les profs qui vous donnent ça à lire sont bien contents. Quand ils voudront faire une nouvelle traduction du bouquin, je leur propose de mettre carrément un nouveau titre : "Les Malheurs de Jody".
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Le poney rouge est un roman que j'avais lu quand j'avais douze ans, pour l'école. Je me souvenais que ce roman m'avait marquée, vraiment, profondément marquée. Je ne savais plus vraiment pourquoi, mais j'en gardais une trace indélébile. Je m'en rappelais comme d'un coup de coeur, tout en sachant que c'était bouleversant. Comme je me suis lancée dans un challenge de lecture de romans classiques, c'est tout naturellement que j'ai commencé par cette relecture.

Je peux dire que cette fois encore, ce roman m'a frappée, de par son style d'écriture, très juste, très en accord avec l'époque concernée; mais également par son récit aux aspects tantôt tristes, tantôt violents, mais toujours très poignants. En relisant ce livre, je me suis dit que je comprenais pourquoi ce livre m'avait tant bouleversée à l'époque. le style est cru et les animaux ne sont pas épargnés: en effet, la vie à la ferme n'est pas toujours tendre... Mais pour la jeune pré-ado que j'étais à l'époque, cela m'avait perturbé. Mais il n'y a pas que ça, il y a aussi l'immense tristesse qui se dégage de ce livre face au deuil: la perte d'un être proche n'est jamais facile et ici, Jody, notre jeune héros en fait largement les frais.

Pour la petite histoire, Jody est un jeune garçon qui habite dans un ranch et qui reçoit en cadeau un poney rouge; poney qu'il va élever, dresser, avec Billy Buck, le vacher de la maison, en attendant de pouvoir le monter un jour. Mais Gabilan, son magnifique poney, tombe malade... Ce roman est haletant, on a pas une minute pour reprendre son souffle. Les événements s'enchaînent, les descriptions sont merveilleusement dressées.

Un roman classé jeunesse, mais qui est "dur", psychologiquement parlant. Or, c'est un roman qui m'a marquée! Car tout se qui se passe dans cette histoire, c'est la vie, et ça permet aussi aux jeunes adolescents d'être confrontés à cet aspect, pas toujours tendre de la vie. Steinbeck sait incontestablement toucher les coeurs, les âmes même, puisque environ trente ans après, je me rappelais encore de l'effet bombe de ce livre.

J'ai longtemps hésité pour le coup de coeur. Je m'en rappelais comme tel, mais après relecture, je me rends compte qu'il m'avait autant perturbée que plu, ce roman. Mais je reste convaincue que je n'aurais pas classé ce classique de la littérature, de 1937, en littérature jeunesse, car c'est tout de même "dur", dans le sens "choquant" pour des âmes sensibles qui sortent tout juste de l'enfance.
Lien : http://lecoindeslecturespart..
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ce livre est une merveille en littérature jeunesse l'histoire de Jody et du poney galiban m'on donner de l'émotion et je pense que nos jeune lecteur vont aimer se livre qui est a partir de 9 ans et qui a une asse belle couverture
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C'est un livre que j'ai lu enfant, avant de connaitre vraiment Steinbeck, et de le découvrir bien plus tard avec Les raisins de la colère. Ce roman parait enfantin mais est pourtant difficilement accessible aux jeunes selon moi. Je n'étais, à l'époque, pas réceptive au style que je trouvais difficile.
Je m'en rappelle comme d'un livre très dur qui m'a bouleversée et même anéantie. Étant enfant, je n'ai pas compris pourquoi l'auteur voulait raconter une histoire profondément triste, je me souviens même d'un sentiment de révolte envers cette injustice qui frappe les personnages.
C'est certainement un très bon roman, comme tous ceux de Steinbeck, mais je ne pourrais pas le relire tant j'y repense encore avec un pincement au coeur.
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Un très joli livre pour apprendre que la patience peut amener de belles récompenses.
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