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3,49

sur 262 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Steinbeck ne m'a pas fait vibrer avec ce petit roman jeunesse qui, je trouve, manquait de profondeur dans son personnage principal de Jody.

On saura peut de chose de lui et de ce fait, il me fut difficile de m'y attacher, même si j'ai ressenti sa peine.

Monsieur Steinbeck, vous êtes une brute ! Vous offrez un poney à un gamin, il en est bleu, de son poney rouge, il le dresse et au moment où va enfin pouvoir le monter, bardaf, vous le faite mourir.

Non mais allo quoi ? En plus, j'aurais compris si il avait été emporté par le tétanos, mais sérieusement, un refroidissement après une pluie ?

Oui, dans ma vie, j'ai vu un jour une de mes juments trembler de froid sous la pluie, mais pas après un après-midi passé dessous, c'était après des jours et des jours de pluie, quand tout devient boue et que l'eau ruisselle de partout.

Un bon bouchonnage à la paille, un couverture séchante, un grand paddock pour pouvoir marcher, à l'abri et c'en était fini de ses tremblements. Mais vous, vous emportez le poney d'un pauvre gamin qui n'attendait qu'une chose : monter dessus.

Si la vie dans une exploitation est bien décrite, si les choses simples sont bien mises en scène, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et si j'avais pas vécu plusieurs fois la perte d'un cheval, je n'aurais pas vibré avec Jody.

Hélas, j'ai vibré à cause de mes souvenirs malheureux mais pas à cause des siens. Autant où nous laissons couler nos larmes devant un de nos animaux étendu sans vie sur le sol, autant ici, Jody ne lâche rien, de peur qu'on le prenne pour une mauviette, une gonzesse… Il passe sa tristesse en maltraitant d'autres animaux et pour la compassion venant de ses parents, faudra repasser, car ils n'en montrent aucune.

Pourtant, en me posant un peu, je ressens de la douleur pour Jody, un gamin élevé sans amour par ses parents à qui il donne du m'sieur ou du m'dame, comme s'ils étaient des étrangers.

L'auteur a beau nous expliquer, au travers des pensées de Jody, que son père est un homme bon, j'ai du mal à le croire et me le répéter 36 fois ne me fera pas changer d'avis.

Une lecture en demi-teinte, donc, malgré la plume de Steinbeck, son style brut, cru, sans fioritures, violent, qui n'épargnera pas son jeune lecteur, même s'il laissera peut-être des plus âgés froids, justement à cause du manque d'empathie pour les personnages.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Trouvé dans une boite à livres, un John Steinbeck ne se refuse pas.
"Le poney rouge" est un court roman jeunesse présenté en trois chapitres dont la construction est surprenante puisque j'ai eu l'impression de lire trois nouvelles distinctes même si les lieux et les personnages sont communs.
On y retrouve une ferme de Californie près de la ville de Salinas d'où l'auteur est originaire. Il y raconte l'histoire de Jody un petit de garçon de dix ans, fils de M. et Mme Tiflin.

Dans le premier chapitre intitulé "Le cadeau" le père de Jody lui offre un poney rouge qu'il appelle Galipan comme les montagnes. Billy Buck, le vacher employé à la ferme, va lui apprendre à le dresser. Pourtant, un jour d'école le poulain reste sous la pluie, ce qui le rend malade.
Dans le chapitre "Les grandes montagnes" c'est un très vieil homme qui arrive à la ferme, il dit s'appeler Gitano et être né dans cette vallée où il revient pour mourir. C'est le lot des plus âgés comme le cheval Easter qui a trente ans.
Dans le chapitre "La promesse", le plus triste, Jody va avoir une nouvelle responsabilité, celle d'élever un poulain après avoir fait couvrir la jument Nellie par un étalon et de s'occuper d'elle jusqu'à ce qu'elle pouline.

Dans ces chapitres décousus, cela va très mal se passer et c'est avec beaucoup de détails et un vocabulaire adapté que John Steinbeck montre les difficultés de dresser et soigner les chevaux. Personnellement, ça ne m'intéresse pas vraiment d'autant plus qu'il insiste sur les aspects techniques. J'ai préféré le côté humain du deuxième chapitre.
Et puis, si on retrouve les portraits bien décrit des fermiers du début du 20ème siècle, j'ai moins aimé le rôle de la mère toujours dans la cuisine signalant l'heure des repas avec la cloche bien que cela sonne juste pour l'époque.


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Jody Tiflin, vit dans une ferme de Californie sans doute proche des sommets de la Sierra Nevada. Il reçoit en cadeau de son père, un poney à la robe rouge. Aidé du garçon de ferme Billy Buck, Jody , à travers les chevaux de la ferme, va recevoir ces leçons de vie qui font grandir plus vite qu'on le voudrait.



Ce roman qualifié "jeunesse" est construit en 3 parties que l'on pourrait croire indépendantes l'une de l'autre, il n'en est rien.

L'écriture réaliste de John Steinbeck ne fait aucune concession à ses jeunes lecteurs. Chaque partie est construite comme un conte avec sa morale finale. le Poney rouge est une sacrée porte d'entrée dans la lecture littéraire. Des histoires d'amour pour de vrai, sans fée, sorcier ou vampire romantique...



J'ai été amenée à lire ce roman parce que ma "petite dernière" le lit en français (classe de 6ème) , j'ai eu envie de partager cette lecture avec elle.

Je n'ai trouvé que l'édition illustrée à la bibliothèque municipale. Surprise par le format, j'ai pu apprécier les illustrations de Henri Galeron qui sont tout à fait dans l'ambiance des Etats-Unis des années 30.

J'ai retrouvé aussi, avec plaisir, l'écriture de Steinbeck que j'ai toujours aimée. Un style direct, vrai, cru parfois qui ne laisse que peu de place à un égarement imaginaire. Pas de fioriture mais finalement une écriture qui permet de se concentrer sur les couleurs, la lumière, les odeurs et ainsi vivre une expérience de lecture unique centrée sur les sens.

Un style qui , de mon point de vue, doit séduire un jeune lecteur et lui permetttre ainsi de lire un grand auteur sans l'a priori de s'ennuyer.

Parce que, quand même, avoir lu un Steinbeck à 11 ans, on peut en être fier...alors dans quelques années on pourra sans doute aborder "Des souris et des hommes" ou bien "Les raisins de la colère" sans appréhension, en se disant qu'on avait bien aimé "Le Poney Rouge"...

En tout cas ma fille a beaucoup aimé ce roman classique qui ne pouvait tombé mieux dans ses appétences puisqu'elle est passionnée par les chevaux!

J'ai passé un excellent moment de lecture!
Lien : http://ecrireenplus.canalblo..
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A travers ce texte court et percutant, on retrouve tout le talent d'orateur de Steinbeck, son sens du détail, de l'observation et des rapports humains. Les personnages sont, comme toujours, dépeints avec beaucoup de soin, de nuances et d'humanité. le jeune Jody incarne la découverte, parfois amère, de la jeunesse et ses désillusions cruelles. Un vrai plaisir de lecture porté par un écriture précise, d'une grande habileté. A découvrir.
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Livre lu il y a quelques années maintenant mais dont je me souviens très bien. Je n'ai pas spécialement aimé ce livre car je l'avait trouvé trop triste. C'est l'histoire d'un enfant a qui on a promis un poney, un jour surprise on lui offre son poney. L'enfant Billy est tout content, plein de joie, on le met en garde car il devra s'en occuper, et c'est du boulot pas de la rigolade !!! Mais cela ne lui fait pas peur, il aime son poney mais celui-ci va tomber malade et ...
Je vous dis pas la suite mais elle n'est pas joyeuse. Je trouve que c'est une histoire dure qui n'est pas évident de faire lire à des enfants. J'en garde pas forcément un bon souvenir littérairement parlant, le récit en lui même ne m'a pas passionné.
Lien : http://leslecturesdemademois..
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Je n'ai qu'un seul souvenir de John Steinbeck et il s'agit de Des souris et des hommes. Un roman découvert au collège, j'en ai gardé un très bon souvenir. Lorsque mon fils en CM2 a eu le poney rouge en lecture obligatoire de vacances, j'étais ravie, lui beaucoup moins. Comme j'ai Les raisins de la colère dans ma PAL, je me suis donc imaginée, que ce court roman serait une étape pour sortir ce monument de la littérature américaine et me replonger dans l'écriture de cet auteur reconnu.
Et... comment vous dire que ce fut une douche froide ou presque ... le Poney rouge est une introspection dans la vie agricole des années 30 aux USA, avec tout ce qui a de rude, de difficile, de brutal, de la force de la nature et des conséquences de la crise de 29 sur l'ensemble de la population. Et c'est tout simplement difficile à expliquer à un enfant de 11 ans qui n'a pas la maturité nécessaire pour comprendre les tenants et les aboutissants. Pour lui, ce livre reste de la violence des humains sur les animaux, sur l'abandon, sur la méchanceté. Pour moi, en tant qu'adulte, c'est la souffrance d'une famille qui essaie de survivre avec de maigres ressources, c'est la parole d'un homme et des promesses à respecter, c'est la vraie vie et la réalité des faits. John Steinbeck écrit des moments difficiles dans la vie d'un jeune garçon qui va comprendre les conséquences de actes de chacun. Une écriture fluide qui dévore les yeux autant que le coeur, on s'attache à cet enfant, on souffre avec lui mais ce que j'aime par dessus tout avec John Steinbeck c'est qu'il y a toujours une sorte d'espoir dans la noirceur de sa réalité et la fin de ce roman le prouve une fois de plus. C'est certainement un court roman à découvrir mais certainement pas à mettre dans les mains d'enfants ou avec un véritable accompagnement pour ne pas créer chez eux un véritable dégout de l'histoire et de la lecture en général.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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Ce livre ne laisse pas de marbre.
Il est très triste est assez horrible à vivre. On ai tellement attaché à jody que l'on souffre à ses côtés.Les autres personnages sont aussi très attachants.
Ce livre est une édition enfant mais je conseille de le lire que à partir de 14ans et encore âme sensible rester éloignée (surtout si vous aimer les animaux).
Bref une lecture que je risque pas d'oublier.
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J'ai relu ce petit livre de jeunesse pour trouver un nouveau titre à proposer à mes élèves de sixième. En effet, les chevaux attirent souvent les jeunes filles et je me disais "Pourquoi pas?" Je n'en gardais pourtant pas un grand souvenir et je comprends après cette relecture!!!

La première chose qui fait que je ne proposerai pas cette oeuvre, c'est la violence qui s'y trouve… Pour des enfants amoureux des chevaux, cela doit être difficilement supportable, mais la violence vient aussi de l'enfant à l'égard d'autres animaux. Alors certes on pourrait l'expliquer (sa solitude, la froideur du père, la distance avec la mère, le traumatisme de la perte du cadeau…), mais ayant un discours qui cherche à éloigner les enfants de la violence, je pense qu'il est difficile de les amener à cette lecture…

Et puis je me mets dans l'optique d'un enfant encore une fois: que de longueurs, que de descriptions, il ne se passe pas grand chose, les trois chapitres sont difficilement liés… Je suis consciente qu'il y a beaucoup de choses à dire des textes de Steinbeck (mon livre préféré est "A l'Est d'Eden" et j'étudie régulièrement "Des Souris et des hommes" avec mes troisièmes) mais la symbolique qu'il fait passer dans ses récits (celle du vieux "paisano" qui "ne sert plus à rien" mais cherche un accueil pour mourir là où il est né…) n'est pas abordable dans des romans jeunesse selon moi. Je garderai donc cet auteur pour des plus grands!
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C'est un livre que j'ai lu enfant, avant de connaitre vraiment Steinbeck, et de le découvrir bien plus tard avec Les raisins de la colère. Ce roman parait enfantin mais est pourtant difficilement accessible aux jeunes selon moi. Je n'étais, à l'époque, pas réceptive au style que je trouvais difficile.
Je m'en rappelle comme d'un livre très dur qui m'a bouleversée et même anéantie. Étant enfant, je n'ai pas compris pourquoi l'auteur voulait raconter une histoire profondément triste, je me souviens même d'un sentiment de révolte envers cette injustice qui frappe les personnages.
C'est certainement un très bon roman, comme tous ceux de Steinbeck, mais je ne pourrais pas le relire tant j'y repense encore avec un pincement au coeur.
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Bon roman pour ados, surtout si vous aimez les chevaux. le texte est écrit simplement avec un vocabulaire adapté aux enfants.Le classement argent est justifié par le fait que ce livre est d'une tristesse et cruauté quelquefois qui peuvent rebuter certains jeunes lecteurs... L'histoire est très bien écrite (John Steinbeck n'en est pas à son premier coup de maître) mais il me semble que ce livre est plutôt à recommander pour les collégiens et plus.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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