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4,47

sur 6548 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'histoire :
Etats-Unis, pendant la Grande Dépression. Comme de nombreux autres métayers, la famille Joad est contrainte de quitter sa maison, chassée de leur ferme. Direction la Californie après avoir vu des tracts promettant du travail à foison et de bons salaires. Toute la famille part donc au volant d'un vieux camion chargé de quelques affaires et provisions. A son bord : les grands-parents, les parents, l'oncle, les six enfants et l'ancien pasteur rencontré avant le départ. La route va être longue et parsemée d'embûches, mais l'espoir d'une vie meilleure et l'entraide familiale seront leurs moteurs.

Mon avis :
J'ai lu ce livre, que l'on m'a conseillé dans un groupe littéraire Facebook, dans le cadre d'un challenge lecture. le thème ? le livre d'un auteur qui a eu le prix Nobel de littérature. Thème respecté puisque John Steinbeck se voit décerner ce prix en 1962.
J'avais déjà lu "Des souris et des hommes" et sa plume m'avait déjà séduite. C'est donc tout naturellement et sans appréhension que j'ai commencé ma lecture.
Ce pavé va donc traiter de l'histoire de cette famille américaine contrainte à l'exil, victime de la pauvreté, de la famine et du mépris de leurs concitoyens, au périple semé de désillusions mais toujours avec courage et soutien familial. L'intrigue se déroule dans les années 30 durant la sombre période que l'on connaît sous le nom de la Grande Dépression. Pour ma part, je ne connaissait pas cette sombre époque et ses malheureuses conséquences et je suis ravie d'avoir pu étoffer ma culture de l'histoire américaine. On a toujours soif d'apprendre !
Revenons en au livre à présent. C'est un roman qui reste relativement accessible si on fait abstraction des dialogues ou plus précisément du langage utilisé, propre au rang social des personnages donc très familier. Oubliez toutes les règles de conjugaison, mais n'ayez crainte on s'y fait au bout de plusieurs chapitres. le récit est parsemé de descriptions très littéraires, y a pas à dire ce Steinbeck il savait manier les mots ! Malgré les évènements dramatiques que les Joad vont vivre, l'auteur les racontent avec pudeur sans développer un pathos inutile.
La toute fin m'a particulièrement touchée. C'est un passage très fort, symbolique, pudique mais d'une beauté époustouflante. Je pense qu'il restera gravé dans ma mémoire, ça ne cesse de tourner dans ma tête. Cette fin, qui n'en est pas vraiment une au final, ne m'a pourtant pas laissé sur ma faim, la boucle n'est pas bouclée mais sans aucune impression d'inachevé.
Ce qui fait la force de ce roman c'est bien la famille Joad et tout ce qui gravite autour : l'entraide, l'union et l'amour (toujours avec pudeur, on reste dans une famille d'agriculteurs des années 30 alors les embrassades, câlins et "je t'aime", n'y pensez même pas !) mais aussi la séparation et la quête d'identité. le pilier central c'est Man, la mère. C'est LA force de cette tribu, elle décide, elle protège, elle soutient, elle réprimande sans jamais montrer le moindre signe de faiblesse tout en essayant de garder sa famille unie. Une vraie mère-courage ! Si j'avais ne serait-ce qu'un quart de sa force de caractère j'en serai déjà très fière. Les autres membres gravitent donc autour d'elle chacun avec sa particularité : l'alcoolique qui promène sa culpabilité, la jeune femme enceinte abandonnée par le père de son bébé, le jeune homme sanguin fraîchement sorti de prison, ou encore celui coureur de jupons rêvant d'indépendance. Bref, une série de portraits reflétant cette époque et cette classe sociale.
Steinbeck, son prix Nobel, il l'a largement mérité. C'est un très grand écrivain qui me donne envie de découvrir ses autres oeuvres. Dans ce roman, il dénonce le sort réservé à ces nombreux agriculteurs contraints de regarder leurs enfants mourir de faim. C'est une réussite, ce n'est pas pour rien que ce livre figure parmi les grands classiques. Il fait partie de ces oeuvres qui font réfléchir et permettent de ne jamais oublier.
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Un grand roman, comme tous les autres de Steinbeck.
Nous sommes aux Etats-Unis dans les années 30. Des milliers d'américains quittent leur domicile de l'Oklahoma, dévasté par la sécheresse et le manque de travail pour suivre la Route 66 avec femme et enfants pour aller vers l'eldorado, la Californie où monts et merveilles leur sont promis. La déception sera très grande et la défaite cuisante. Les américains sont racistes entre eux, on ne parle ici même pas des noirs. Et bien, merde !
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Je ne vous cache pas que je fais cette critique très à froid étant donné que j'ai lu ce livre il y a presque 8 mois.
J'ai délaissé Babelio quelques temps, résultat : j'essaie de rattraper mes retards de devoir !

J'aime beaucoup Steinbeck, sa manière d'écrire, de décrire les situations, d'amener les personnages et comment ils réagissent dans le monde qui les entoures.
Ce dont je me souviens de livre, enfin de ce que j'ai ressenti durant la lecture, c'est un peu de lassitude.
J'ai trouvé qu'il y a quelques passages qui m'ont fait décrocher un peu de l'histoire et que j'ai sauté quelques descriptions pour avancer dans l'histoire.
Je sais, pour certains c'est un sacrifice, étant donné que c'est un chef-d'oeuvre, mais que voulez-vous ?
Si cela ce trouve en le relisant dans quelques années et en relisant ma critique je me dirait "mais quel crétin !"
Alors, je n'abandonne pas ma poursuite sur la découverte de l'écriture de Steinbeck pour d'autres romans, et je ne désespère pour la relecture ce livre !
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Ca fesait longtemps que j'avais promis a mon paternel de lire ce livre. Bon voila , c'est fait. Une histoire qui est a mon avis universel Un roman qui résonne étrangement avec notre monde moderne. J'ai eu un peu de mal avec le style d'écriture, il faut bien l'avouer.
Je crois que tout a déjà été dit sur ce livre. C'est toujours les mêmes qui paient les pots cassés.
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Livre lu en parallele avec d'autres.

Roman classique qu'on ne presente plus maisqui est toujours d'actualite.
États Unis pendant la grande dépression fin des 30's.

L'agriculture doit laisser sa place á l'industrialisation quoique qu'il en coute.

On suit dans ce récit, une famille d'agriculteurs qui connaît la famine, le déshonneur, la migration vers la Californie due a l'expropriation de leurs terres dont ils ont tant pris soin.

Ce roman est à la fois un classique de la littérature sur les classes sociales, mais aussi un roman ou les premiers effets des changements climatiques ont été perçus.
Le rendement est le maître mot.

J'ai beaucoup aimé cette lecture même si certains chapitres contiennent beaucoup de descriptions notamment celui de la tortue!

Je vais essayer de voir le film car visiblement il y a quelques différences avec le roman




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Dans les années 1930, la famille Joad est contrainte de quitter ses terres saisies par une banque, après une série de catastrophe climatiques au beau milieu d'une crise économique majeure. Leur objectif : la Californie, terre promise où, d'après les rumeurs, ils n'auront qu'à lever le bras pour cueillir des pèches et où le travail abonde. La réalité sera moins idyllique.

Expérience plutôt positive pour cette lecture en anglais du roman de Steinbeck. La langue m'a posé quelques difficultés, la plupart des personnages utilisant une langue très populaire assez différente de celle qu'on voit en classe : mots tronqués, images ou expressions régionales difficiles à comprendre pour qui n'est pas initié, vocabulaire parfois très technique, notamment dans le domaine de l'agriculture. Mais l'ensemble donne un charme certain au roman et le dictionnaire finit par être moins nécessaire une fois qu'on a pris l'habitude de ce langage coloré. La narration va pour sa part droit au but, mais prend parfois le temps de belles description des paysages traversés par la famille en exil, toujours très sensoriels.

L'une des particularités principales du texte, c'est l'alternance entre les chapitres qui suivent particulièrement la famille Joad et ceux qui donnent une série d'instantanés sans vraiment se focaliser sur un personnage. Ces chapitres montrent clairement que le ton du livre se veut général, et que les Joad ne sont qu'une des milliers de familles jetées sur les routes par la pauvreté. En ajoutant à ça les discours de certains personnages (notamment le prêtre) qui cherchent un sens à leur situation, on est clairement face à un texte politique. Malheureusement, j'ai trouvé la main de l'auteur un peu lourde sur ce point, même si je partage son opinion. J'aurais aimé qu'il laisse un peu plus la fiction parler et faire passer ses idées, sans nécessairement avoir besoin de les faire exprimer par ses personnages qui tendent alors à beaucoup se répéter. J'imagine cependant qu'à la sortie du roman, un tel degré de clarté était peut-être nécessaire.

L'histoire reste malgré tout très touchante, et certains personnages sont admirables. J'ai beaucoup aimé Ma Joad, qui prend peu à peu la tête de la famille quand personne ne parvient à lui donner une direction et combat ses angoisses pour rester le pilier des siens.

Le roman ce finit de façon un peu abrupte, nous laissant sans conclusion claire quand au destin des Joad, ce qui est logique mais me laisse un peu sur ma faim. Dans l'ensemble une bonne lecture, mais j'accroche tout de même plus à son pendant de Sanora Babb "Whose names are unknown", dont les notes ont possiblement inspiré Steinbeck.
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Roman historique très intéressant sur la vie d'une famille qui doit quitter la région dans laquelle elle a vécu Déchéance de cette famille, vivant de la terre, espérant quitter ses propriétés dont les banques se sont accaparés pour gagner la Californie, terre promise d'alors. Ensuite la traversée de l'Amérique dans une camionnette en mauvais état, la traversée d'un désert, l'arrivée dans une région qui ne les attend pas et où les étrangers ne sont pas les bienvenus...
Rien à voir avec le rêve américain! L'auteur décrit le parcours de cette famille et de ses membres avec un réalisme poignant. Au fil des pages, on se laisse facilement plongé dans cette univers.
C'est un livre simple, remarquablement écrit, sans longueurs et d'un intérêt remarquable.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Voici un petit retour du roman que je viens de terminer « Les raisins de la colère » de John Steinbeck.


📍Le fond

L'histoire se situe à la fin des années trente, la grande dépression américaine .

La famille Joad métayers depuis plusieurs générations se voit expulser de leur ferme, et se retrouve sans ressource.
Des prospectus leur ventant l'eldorado dans l'ouest américain les poussent à accomplir ce grand périple. Ils sont convaincus de pouvoir refaire leur vie en Californie. Des milliers de familles se dirigent vers l'espoir d'une vie meilleure. Néanmoins, on ressent le doute dans cette promesse du rêve, mais personne ne souffle mot car ils n'ont aucune autre solution que se diriger vers le soleil californien et ses vergers et ses vignes.

Le lecteur vit alors ce long trajet de la famille Joad sur la route 66 . On vit leurs déboires, et constatent avec fatalisme ce nouveau visage de l'économie, qui se revêt être impitoyable.. On ressent la faim, le malaise de cette famille qui se retrouve confrontée à un monde qu'elle ne connait pas. Ils ne souhaitent qu'une chose, trouver un travail, une maison, un peu de terre. Or en posant le pied en Californie, elle vivra dans des conditions de vie effroyables,

Appelés les « Okies » ils sont détestaient par les locaux les voyant comme une menace.

La famille Joad mettra tout en oeuvre pour s'en sortir malgré tout.

Ce qui m'a beaucoup interpelé, c'est bien la force et la détermination de la mère de famille dans cette histoire à maintenir l'unité de la famille malgré les épreuves.



📍La forme

Faut-il parler de la qualité de l'écriture ?

En lisant les premières lignes, on comprend tout de suite qu'on va avoir affaire à du lourd, de l'intense..Ce petit quelque chose qui nous dit qu'on va lire un roman de très grande qualité.
Il est considéré comme un chef d'oeuvre de la littérature. Quel plaisir aussi, de retrouver un langage, des expressions anciennes.

On comprend aussi pourquoi son auteur ait reçu le prix Nobel de littérature en 1962. La structure du livre est tout aussi remarquable
Nous vivons à travers un chapitre sur deux, l'histoire de cette famille, mais aussi de l'histoire de cette période aux États-Unis. Ce chapitre plus axé sur une description générale de la période permet aux lecteurs de réfléchir sur ce changement. Ces chapitres éveillent notre conscience, en faisant bien entendu le parallèle du passé et du présent, des conséquences de tout ce système économique qui s'est développé au cours de ce dernier siècle.

La terre et son exploitation change également de visage.

« Ils cultivaient sur le papier , ils avaient oublié la terre, son odeur, sa substance et se rappelaient seulement qu'elle leur appartenait, se rappelaient uniquement ce qu'elle rapportait et ce qu'elle leur coûtait. »

Aujourd'hui encore certains passages nous font échos…

« Et craignez le temps où les grèves s'arrêteront cependant que les grands propriétaires vivront...Car chaque petit grève réprimée est la preuve qu'un pas est en train de se faire. Et ceci encore vous pouvez le savoir...craignez le temps où l'humanité refusera de souffrir, de mourir pour une idée, car cette seule qualité est le fondement de l'homme même, et cette qualité seule est l'homme, distinct dans tout l'univers. »

Oeuvre à lire tant elle est sublime par sa profondeur et son incitation à la réflexion !
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Roman passionnant et facile à lire racontant la déchéance d'une famille vivant de la terre, espérant quitter leurs cultures dont les banques se sont accaparés pour gagner la Californie, terre promise d'alors. Rien à voir avec le rêve américain! L'auteur décrit le parcours de cette famille et de ses membres avec un réalisme poignant. Au fil des pages, on se laisse facilement plongé dans cette univers.C'est un livre simple, bien écrit, sans longueurs et d'un intérêt remarquable. Un chef-d'oeuvre!
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Grâce au Challenge de la BookJar, j'ai enfin sorti ce grand et gros classique de ma PAL! Il était temps, cela faisait plusieurs années qu'il y était!
J'avais déjà lu « Des souris et des hommes » de cet auteur (petit roman terrible que j'avais adoré!) , ce n'était donc pas la découverte de l'auteur pour moi.

Ce fut une belle lecture, je suis ravie d'avoir enfin eu le courage de découvrir ce grand roman, mais il m'a également mise très mal à l'aise…

Cette misère, ce gâchis, ces malheurs…franchement, il n'y a pas grand chose qui a changé aujourd'hui, quand on voit les milliers de réfugiés sur les routes.
Bien évidemment, ici, c'est l'Amérique qui est montrée avec la Grande Dépression.
Mais il ne s'agit que d'un simple exemple de se qui se passe partout dans le monde : l'immigration (économique dans ce roman-ci) et comment celle-ci se déroule quand elle est forcée par les circonstances terribles.

On y voit ces milliers de familles, obligées de quitter leurs foyers, de vivre sur les routes tout ça pour être rejetés par les autres, qui eux, ont eu la chance de s'en sortir. Car l'immigration, cela fait peur.

John Steinbeck alterne entre deux récits : l'histoire de la famille Joad et l'Histoire en elle-même. Dans de courts chapitres, il parle de la situation de tous ses immigrés avec quelques exemples choisis, les réactions des personnes qui les voient arriver et comment, petit à petit, la colère monte chez les immigrés, tandis que les multinationales commencent à prendre de l'ampleur.

Et comment ne pas être en colère? Comment ne pas être hors de soi quand on voit ses enfants mourir de faim, tandis qu'on observe les fruits tomber et pourrir sur place sans qu'on puisse les cueillir? Qu'on est payé 25 cents l'heure, parce qu'il y a tellement de monde que les patrons peuvent se permettre de les traiter moins bien? Surtout qu'ils sont plus que près à travailler! Il ne demande que ça de travailler, de gagner leurs vies à la sueur de leurs fronts. Ce ne sont en rien des assistés, qui refusent de faire quoi que ce soit.
Il y a de quoi être hors de soi!

Et que dire de la situation d'aujourd'hui? Alors qu'en 2014, on comptait entre 5 et 8,8 millions sous le seuil de la pauvreté en France, certaines grandes surfaces arrosaient encore en début d'année les aliments non-vendus de produits chimiques afin que personne ne puisse les récupérer dans la poubelle (Normalement depuis février, grâce à une loi, ce n'est plus possible) plutôt que de les redistribuer au Restaurant du Coeurs par exemple. Que certaines marques lacèrent leurs produits (vêtements, chaussures…) qu'ils jettent, afin que quoi qu'il arrive, on ne puisse plus s'en servir. Et je peux continuer encore longtemps ainsi…

Je n'ai pas arrêté de comparer la situation à ce moment-là et celle que le monde actuel vit en ce moment…et même si on a fait de grandes avancées, il y a encore beaucoup à faire…

Steinbeck décrit également très bien comment les gens prennent d'abord les immigrés en pitié, puis qu'ils finissent par en avoir peur, vu leurs nombres et par être en colère, en les rabaissant, puisqu'ils acceptent de vivre dans des conditions dégradantes (le fait qu'ils n'aient pas vraiment le choix n'entre pas en ligne de compte évidemment…).

On lit comment on les compare à des animaux, des moins-que-rien, auquel il ne faut rien donner, même pas l'eau chaude, sinon ils finiraient bien par s'habituer à se faire traiter en être humain et ce serait vraiment terrible ça! « On donne un doigt, ils veulent le bras »…sans même essayer de se mettre à leur place et d'imaginer dans quelles misères ils vivent.

Comment ne pas comparer avec la situation des migrants je vous le demande… on ne s'est absolument pas amélioré de ce côté-là hélas, les mêmes peurs et haines finissent par resurgir…

La famille Joad est une famille très attachante. Les membres sont loin d'être parfaits, ils ont tous leurs travers et défauts, mais ils sont unis, avancent ensemble et essayent de s'en sortir de la manière la plus honnête possible.

Le moment où ils arrivent en Californie est très beau, mais déchirant. Ils sont persuadés qu'ils vont trouver du travail, qu'ils vont pouvoir ensemble mettre de l'argent de côté, acheter une maison et un bout de terre, bref, retrouver une certaine dignité et travailler pour vivre.
Mais le lecteur sait parfaitement comment cela va se passer. Il sait que pour un poste, il y a 500 candidats, que les salaires sont pires que minables, que la nourriture vient toujours à manquer. Qu'il n'y a pas d'avenir pour eux.

Ils vivent plusieurs drames, plusieurs abandons, mais vont toujours de l'avant. Ils sont toujours près à se remettre en question, à travailler et à partager le peu qu'ils ont avec plus pauvres qu'eux.
Il y a quelques moments d'accalmie, où l'un deux arrivent à trouver un emploi et gagne quelques dollars, quand ils trouvent une place dans un camps d'immigrés. Des passages qui font du bien dans toute cette misère…

Vous l'avez compris, un très beau roman, avec de beaux personnages, mais beaucoup de désespoir et de tristesse…

[Attention, je dévoile la fin]


—————————————–

Un roman que je suis contente d'avoir découvert, un grand classique sans aucun doute, même s'il m'a mise terriblement mal à l'aise…
J'ai préféré « Des Souris et des hommes » je pense, mais j'ai tout de même passer un très bon moment de lecture et je ne peux que vous conseiller de le découvrir. Par contre, ce n'est vraiment pas joyeux.
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