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4,1

sur 6177 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Hé bien voilà, c'est fait. Depuis le temps que je voulais mettre la main sur ce livre, et surtout le lire, c'est maintenant chose faite. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'en suis pas du tout déçu.
J'ai quand même réussi à déceler 3 petits défauts :
1) l'angoisse, l'effroi et l'oppression que l'on ressent dans les premières pages, hélas ne durent pas. Ensuite, on fait évidemment connaissance avec tous les personnages qui sont attachants et intéressants, mais la peur s'est évaporée. Et la fin est décevante, surtout car elle est précipitée et particulièrement abrupte.
2) le livre s'intitule Dracula, on parle beaucoup de Dracula, mais par contre, on ne le voit pas beaucoup. C'est sans doute la raison pour laquelle, aucun film inspiré de l'oeuvre ne lui est réellement fidèle : je pense en effet qu'un film 100% fidèle à cet ouvrage serait assez ennuyeux.
3) le fait que les personnages se font souvent "des fleurs", ils sont toujours d'accord les uns avec les autres, et lorsque, oh surprise! un personnage fait enfin une objection à une idée émise par un autre personnage, cet autre personnage va lui rétorqué quelque chose qui ressemble à ça : "mais quelle merveilleuse objection, je n'y avais pas pensé mais vous avez tout à fait raison, heureusement que vous êtes là avec votre intelligence supérieure, moi je n'y aurai jamais pensé car je suis plus bas que tout et je suis totalement indigne de..." oui bon bref, vous avez compris.
Alors là, vous allez me dire : "mais c'est horrible ces défauts, qu'est ce que c'est que ça ?" En effet, ce serait d'horribles défauts dans pas mal d'autres livres, mais dans celui-ci, ils sont minimes. Pourquoi ? Parce que "La langue"! C'est tellement bien écrit, c'est romantique, c'est envoûtant, c'est torturé, c'est du grand art tout simplement. Je ne saurais pas quoi dire de plus. je crois que le mieux, c'est encore de lire quelques citations pour se rendre compte de la maestria dont l'auteur fait preuve dans ce chef d'oeuvre (et encore, c'est une traduction!). Et pour trouver des citations, ça ne va pas être difficile : il va me suffire de prendre une page au hasard, n'importe laquelle, et je suis quasi sûr de tomber sur un passage d'une beauté rare.
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Que de mièvreries, on s'aime, tu m'aimes, je t'aime, nous nous aimons, nous sommes les meilleurs amis du monde... Quelques "incohérences" et quelques longueurs, mais voilà, je vais pardonner M. Stoker, car livre écrit en 1896, ou quelque chose comme ça! Je vais d'autant plus lui pardonner, qu'il est à l'origine de ce fameux personnage si captivant et "cultissime" qu'est Dracula.... Un vrai buveur de sang à faire pâlir et à intimider "la fiotte" (pardonnez l'expression) qu'est Edouard Cullen!!
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Ce livre et l'un des meilleurs que j'ai lu jusqu'à présent. le fait que ce roman ce présente sous forme de journal intime, que chaque personnages prend le soin de tenir, permet d'avoir différentes versions des faits, différentes informations qui l'une dans l'autre font avancer l'histoire.

Le roman peut se couper en deux parties :

La première où seul Jonathan parle de son voyage en Transylvanie et de ce qu'il y apprend : connaissance au début de son voyage avec les locaux qui lui conseillent de ne surtout pas se rendre dans ce château, événements mystérieux qui s'y passe...
La seconde partie est plus basé sur les réflexions d'autres personnages tels que Mina Harkers ou encore John Seward : ils essaient de réunir le plus d'informations possibles pour comprendre ce qui jusqu'alors les dépassait.

Cependant, le personnage du docteur van Helsing est parfois ennuyant même s'il est le premier a avoir compris ce qui ce passait. Vers la fin du récit, il se plonge dans de longs monologues et réflexions philosophiques qui alourdissent quelque peu le récit.

J'ai pu comparez ce livre avec de nombreuses autres adaptations concernant aussi les vampires et j'ai pu remarqué un certain nombre de ponts communs.

Je pense que lors de sa parution, le livre a du connaître un énorme succès et que Bram Stoker a était l'un des premiers fondateurs de récit mêlant horreur et personnages mystiques.
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J'ai mis longtemps avant de m'y attaquer et j'ai pris ma claque. C'est un chef-d'oeuvre de la littérature que l'on devrait tous lire dès que l'on est en âge. C'est une petite merveille de narration, un livre novateur et incontournable qui a sa place dans la bibliothèque de quelqu'un qui se dit amateur de bons livres.
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Action et intrigue des le début de l'histoire. j'ai beaucoup apprécié la lecture de Dracula. Tout le monde a regardé des tas de films tiré de l'oeuvre de Bram Stoker et c'est intéressant de revenir vers l'histoire originale. Je recommande le livre à tout le monde qui apprécie l'action. A chaque chapitre j'avais du mal a m'arrêter de lire, on veut à chaque fois savoir ce qui va se passer après.
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Je découvre un classique fondateur! Bien sûr, j'en savais déjà pas mal de choses, mais j'ai été très agréablement surpris, principalement par deux éléments:
1. le comte Dracula est quasiment absent du roman, et pourtant tout fonctionne parfaitement.
2. La forme très contemporaine d'un roman qui a plus de 100 ans : on a le point de vue de plusieurs personnages à travers leurs lettres, leurs journaux intimes ou leurs notes de travail.
Passionnant, laissez-vous tenter!
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Dracula...ou comment je suis tombée amoureuse des vampires...Enfin pour être exacte, mon amour pour les vampires a débuté avec Entretien avec un vampire. Je parle du film avec Tom Cruise et Brad Pitt.

Vous avez du remarqué combien j'aime raconter ma vie...ce n'est pas par narcissisme, c'est juste que face à des critiques d'excellente qualité, je fais avec ce que j'ai, c'est-à-dire ma si trépidante et incroyable vie....enfin dans mes rêves.

Bref, revenons en à nos moutons...Dracula. J'ai découvert l'adaptation ciné lors de ma période Keanu Reeves (oui, tout comme Picasso a eu sa période rose, bleu, moi j'ai eu ma période Reeves, Pitt, Depp...En ce moment, je suis dans ma phase acteurs anglais si vous voulez tout savoir).

Le film m'avait vraiment enthousiasmée : moi, jeune ado en attente du prince charmant, comment ne pas tomber en pâmoison devant ce magnifique amour transcendé par le jeu d'acteur de Gary Oldman (je vous l'ai dit, je ne suis pas objective concernant certains acteurs). J'étais tellement transportée que j'ai décidé de lire le livre immédiatement après avoir vu le film.

Ô rage, ô désespoir...j'avais oublié que Bram Stocker n'était pas Coppola. Là où j'attendais une passion intense, un amour profond, je n'y ai vu que des cendres.

Aujourd'hui, je ne suis plus cette jeune ado en attente de prince charmant (même si je tombe toujours en pâmoison devant certains acteurs mais ça, c'est une autre histoire) et avec beaucoup de recul, je pense pouvoir délivrer une critique beaucoup plus constructive que "Le film est mille fois mieux que le livre."

Premièrement, non le film n'est pas mille fois mieux que le livre. Coppola a juste transformé l'oeuvre de Stocker en une adaptation ghotico-dramatique, quitte à dénaturer quelque peu le roman...et faire passer un message mensonger qui va hanter des générations de jeunes filles (et d'ailleurs Entretien avec un vampire n'allait pas arranger les choses).

Non, un vampire n'est pas un grand brun ténébreux, adepte de poésie, de Chopin et de Shakespeare. Non, il ne demande pas poliment s'il peut te prendre un peu de sang - promis, juré, ça ne fera pas mal. Si c'est ce que vous attendez dans le roman de Stocker, je vous en conjure, passez votre chemin! Ici, Dracula n'est ni plus, ni moins qu'un monstre assoiffé de sang. Point barre. Il a en a rien à faire de Mina (et moi non plus d'ailleurs, quelle gourde celle-là).

Deuxièmement, le livre de Stocker est bon...pas exceptionnel mais bon. Son grand défaut réside dans sa rédaction presque monotone. Beaucoup de passages narratifs, peu de dialogues. Certains aiment ce style d'écriture...pas moi.

Troisièmement : ayant vu le film, je n'ai pas été transportée. Même si Coppola nous fait un remake de Roméo et Juliette à la sauce vampire, il reste globalement fidèle au livre. Vous me direz que c'est normal pour une adaptation. Je ne le pense pas...prenez La communauté de l'anneau. Là aussi, j'avais lu le livre après avoir vu le film et pourtant j'ai été téléportée dans la Terre du Milieu lors de ma lecture.

Alors Tolkien n'est pas Stocker, certes. Il n'empêche, lorsque je lis un livre, peu importe s'il est adapté ou non, peu importe si j'ai vu l'adaptation, j'aime bien me sentir comme chez moi, que ce soit à Panem, à Poudlard, à Fondcombe ou à Longbourn. J'aime voir les personnages prendre vie.
Avec Dracula, Jonathan, Mina, van Helsing et les autres sont restés morts pour moi. Quand bien même le livre reste relativement bien écrit, ça ne suffit pas...pas pour moi.
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« J'ai eu un coup de coeur pour un classique de la littérature » : voilà une phrase que je pensais bien ne jamais prononcer ! Mais ça, c'était avant de découvrir Dracula. La plume de Bram Stoker n'a pas mis longtemps pour me faire totalement succomber à son charme.

Avant d'entamer ma lecture, je ne connaissais le mythe de Dracula que très superficiellement – je n'avais jamais vu de films, séries ou je ne sais quoi encore adapté de cette oeuvre, et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en ouvrant le livre. C'est pourquoi j'ai été assez surprise de découvrir qu'il ne s'agit pas à proprement parler de l'histoire du comte Dracula, dans le sens où, malgré sa place centrale dans l'histoire, il n'est que peu présent physiquement. On le voit au début et à la fin mais dans environ 80% du roman il n'est pas là, on l'évoque seulement. D'ailleurs, on ne sait finalement pas grand-chose sur lui, si ce n'est qu'il est un vampire assoiffé de sang et de pouvoir. On ne sait pas par exemple comment et pourquoi il est devenu vampire. J'aurais effectivement aimé avoir une réponse à cela mais au vu de la direction que l'auteur a choisi de donner à son récit ce n'est pas tellement gênant.

Pour moi, Dracula est plutôt l'histoire de ceux qui ont croisé la route du vampire : tout d'abord Jonathan Harker, jeune notaire qui se retrouve prisonnier du château du comte en Transylvanie alors qu'il lui rendait visite pour l'informer sur le domaine dont il venait de se rendre propriétaire en Angleterre. Si le début du roman où l'on découvre, en compagnie de Jonathan, le mystérieux Dracula nous plonge totalement dans l'ambiance sombre et oppressante qui perdurera jusqu'à la dernière page, l'histoire selon moi commence réellement à partir du moment où le vampire débarque en Angleterre et y fait sa première victime, la jeune Lucy Westenra. C'est alors que se met en place une équipe de six « chasseurs de vampire » décidés à terrasser le comte : Jonathan Harker et sa fiancée Mina, le docteur John Seward, le professeur van Helsing, le mari de Lucy, Lord Godalming et Quincey Morris, un prétendant de la victime – mais pour être honnête, j'ai trouvé ce personnage plutôt inutile.
De ces six personnages, celui qui se détache le plus et qui, derrière Dracula est le personnage central du récit, c'est Mina. J'ai énormément apprécié ce personnage que j'ai trouvé très solide et courageuse. Elle apparaît comme une sorte de guide dans la traque du vampire pour les autres personnages qui d'ailleurs ne tarissent pas d'éloges à son sujet.
Du côté des personnages masculins en revanche, je n'ai pas vraiment de préférence, en fait je trouve qu'ils se ressemblent dans leur manière de parler et d'agir, et aucun ne se détache vraiment, à part peut-être van Helsing qui est le plus excentrique du lot.

Je ne peux pas ne pas parler de la forme du roman qui est plutôt atypique : l'oeuvre se présente sous forme d'extraits de journaux tenus par les différents personnages, de lettres, et d'articles de presse. C'est une forme de narration originale et qui présente l'avantage de laisser la parole à chacun et de connaître les pensées et ressentis de tous les personnages (ou presque, car tous ne tiennent pas un journal).
Cette forme exclut donc un rythme rapide, puisque les actions (il n'y en a d'ailleurs pas beaucoup) sont racontées après coup et leurs narrateurs ont eu le temps de prendre du recul. En revanche une grande place est laissée à la description et à la mise en place d'une ambiance oppressante qui réussit parfaitement à tenir le lecteur en haleine. le style est peut-être un peu grandiloquent mais ça ne m'a pas dérangée, au contraire j'ai trouvé que ça renforçait cette atmosphère sombre et gothique.

En conclusion, c'est une oeuvre qui m'a complètement transportée, d'ailleurs après l'avoir refermé je n'ai pas pu attaquer tout de suite une nouvelle lecture : je n'étais pas encore sortie de l'univers de Dracula.
Si vous aimez les vampires, vous ne pouvez tout simplement pas passer à côté de cette oeuvre fondatrice. Et même si vous n'aimez pas les vampires mais que vous aimez la littérature fantastique et/ou gothique, foncez également, vous ne le regretterez pas.
Lien : http://i-read-therefore-i-am..
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Que dire de ce livre après ma fin de lecture à chaud.
Un livre que je voulais lire depuis longtemps. Ayant gardé quelque images choc du film de Coppola, le livre quand à lui, joue dans une tout autre cour. le livre et l'histoire sont à la hauteur de sa réputation comme de la réputation du Comte sans tomber dans la mauvaise parodie de vampires. Bram Stoker à su s'inspirer des légendes, des superstitions et d'un vrai personnage historique (Vlad l'empaleur) pour hisser son histoire à la hauteur du roman de référence incontestable dans le fantastique et dans le monde vampirique, surtout pour son époque.
Ainsi je me rappellerais certains moment inoubliables : les premières impressions candides de Jonathan à son arrivé et à son approche du château du Comte ; la façon dont il s'échappe, et presque non expliqué de sa survie ; sa rencontre mal-opportune avec les trois soeurs vampires et l'altercation des soeurs avec Dracula ; la relation amoureuse qu'il a avec sa femme et l'amour et la passion de sa femme pour son mari ; le pacte presque de sang qui se conclue entre tout les membres de la communauté ; l'inimitable docteur van Helsing ; le personnage torturé, bi-polaire et zoophage de Renfield ; l'esprit rotor et ingénieux de Wilelmina Harker puis sous l'emprise du Conte ; et bien sur sans oublier la chasse, et l'affrontement final palpitant.

Quelques points noir cependant : la presque lourdeur du récit écrit en journal et notes intimes certains moments sont un peu pesant. Certains passages que je trouve inutiles au début dans la correspondance entre Lucy et Mina, même si c'est pour installer le récit, j'ai trouvé ça un peu trop long. Les agissements au début du docteur van helsing. Il n'explique pas beaucoup, même si on sait à peu près ce qui se passe. Certains ne sont pas nomé pour ses acolytes et pour le lecteur. Heureusement il s'arrange avec le temps. Un personnage très atypique comme ses activités que l'on devine très multiples (psychologie, chirurgien, trépanation, linguiste, études des sciences occultes et des faits surnaturels, parapsychologie...).

Un roman très riche, en découvertes, en effroi, dégoût, admiration, moments solennels, en points de vue, et en confession de foi de peurs et d'angoisses des personnages. Un roman ingénieux car le personnage, le mythe de toute les peurs et de tous les effrois apparait que peu de fois. Instiller l'angoisse et la peur ou le dégoût rien qu'avec des mots en conséquence des actes voilà qui est très fort.
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Le seul et unique Dracula ! Et pas n'importe lequel, celui de Bram Stoker ! J'ai dévoré ce livre après l'avoir acheter et je le relirai avec autant de passion que lorsque j'en découvrais chaque mot. L'univers de Bram Stoker est tout aussi unique et étourdissant que celui d'Edgar Allan Poe. Nous connaissons tous l'histoire de Dracula mais rien ne vaut de la lire de la main de son créateur !
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