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Nains - BD tome 10 sur 25
EAN : 9782302066366
56 pages
Soleil (24/01/2018)
4.01/5   52 notes
Résumé :
Trente-huit ans ont passé depuis la mort de la jeune Tiss. Abokar a été le seigneur de bataille du grand-père du roi actuel. Il est vieux, très vieux, il combat depuis plus d'un siècle. Il n'est plus que l'ombre du guerrier qu'il a été jadis. Son corps, habitué à la rudesse des campagnes, le fait souffrir, et ses pensées semblent parfois le fuir... Abokar sait qu'il est temps pour lui de tirer sa révérence...
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne peux pas vous mentir : ce tome 10 intitulé "Abokar du Bouclier" aurait pu tout aussi bien s'appeler « Dohan du Bouclier », car ce dernier raconte la vie d'Akobar, puis la sienne, puis celle qu'ils ont mené ensemble avant que ce dernier n'entre à tout jamais dans l'éternité...
Akobar est un maître de guerre autoritaire, inflexible, impitoyable, et surtout une caboche de mulard. C'est le plus grand général de son temps et peut-être un des plus généraux de tous les temps, et un un chef de guerre à l'ancienne d'abord et avant tout soucieux de la protection de ses concitoyens et de la sauvegarde de ses soldats, l'irremplaçable vie passant avant toute autre considération. En cela il est totalement anachronique car il officie à une époque ou gouvernent des crevard politicards et banksters pour qui les individus ne sont que ressources corvéables et sacrifiables à merci, destiné à naître, souffrir et mourir pour préserver leurs biens matériels et financiers, ainsi que les petits intérêts bien calculés...
SPOILER niveau 1
Mais Abokar est proche de la fin, rongé par une maladie débilitante qui emporte morceau par morceau son corps et son esprit, et il ne souhaite plus qu'une seule chose : réussir là où ses prédécesseurs ont échoué, en partant en beauté ! Il réalise le plan de bataille parfait pour remporter une victoire totale qui épargnera le maximum des siens, tout en lui offrant un duel de légende suivi d'une mort glorieuse. Pas de bol, son premier capitaine lui sauve la vie... Abokar pète un câble, déserte son camp et disparaît de la surface du monde, du coup Dohan est accusé d'avoir égaré son auguste dépouille, et par loyauté il n'a pas le coeur à révéler la vérité...
SPOILER niveau 2
Dohan déjà mal vu pour avoir été accepté dans l'Ordre du Bouclier, son handicap ayant été contrebalancé par la mort héroïque de la première naine combattante (voir tome 5), est muté à Talas-Kadrum le Mur des Corbeaux, où la lie de la société naine est envoyée faire le guet en attendant un hypothétique retour des derniers renégats d'Ufgrim (voir tome 3, et les vieux routards reconnaîtront les Nains du Chaos de l'univers Warhammer ^^). On serait peu ou prou entre "GoT" et "Le Désert des Tartares", si la menace n'était pas réelle : Dohan prend son rôle très au sérieux et lors d'un patrouille d'exploration/investigation découvre les renégats nains soit disant morts et enterrés depuis des siècles mettre la main sur une couronne de sorcellerie permettant d'invoquer les fils de la roche et de la lave...
SPOILER niveau 3
Les renégats nains écrasent le Mur des Corbeaux et ses défenseurs, puis font déferler leurs hordes sauvages de soldats-esclaves ogrelins sur les terres des nains, et à cause des terrible golems invoqués par leur souverain nulle forteresse n'est à l'abri de l'anéantissement... Seul survivant des siens, Dohan part à la recherche d'Abokar, car seul le génial stratège peut encore sauver le peuple nain. Dohan et Abokar offrent une solution à leurs souverains (ils ont en commun Tiss : l'un a perdu le meilleur soldat qu'il ait jamais eu, l'autre a perdu la meilleure soeur qu'il y ait jamais eu), mais elle passe par l'abandon des traditions et des privilèges, bref des préjugés à la con des élites à la con (ben oui malgré le suprématisme de mes couilles, on est tout fait pareil, on saigne tous pareil, et on meurt tous pareil)... Les négociations furent âpres, certains préférant extinction de leur civilisation plutôt que que de rogner sur leurs revenus au-delà du réel d'uberrich... Les nains du Bouclier et les nains des Errants redeviennent compagnons d'armes pour la première fois depuis des siècles, et l'espace d'un instant le fils d'Oösram et le frère de Tiss combattent dos à dos : s'ils avaient pu se parler, la face du monde aurait pu en être changée !
SPOILER niveau 4
Pour vaincre il faut attirer l'adversaire dans un piège, et Abokar s'offre donc en appât donc en sacrifice pour remporter la victoire. Donc tandis que politicards et banksters continuent de donner des leçons en gardant leurs miches bien à l'abri, nains et naines de tous les ordres forment un denier carré autour de leur dernier héros... C'est ainsi qu'Abokar du Bouclier perd la bataille mais gagne la guerre, entrant ainsi dans l'éternité : la mort qu'il a subi est mille fois plus glorieuse que celle qu'il avait choisi pour la simple et bonne raison qu'il est passé de l'égoïsme à l'altruisme...

Encore une fois encore un excellent scénario de Nicolas Jarry qui décidément mange du lion depuis qu'il a tout relu Marx et Engels, Michael Moorcock et David Gemmell (quand viendra le Grand Soir, assistera-t-il à la pendaison du dernier banquier avec les tripes du dernier politicien ? ^^), et encore une fois des dessins qui bien que satisfaisants restent en deçà voire très en deçà de la belle histoire qui nous est contée (et pourtant Nicolas Demarre est loin de démériter).
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Nous en sommes au dixième tome de Nains et c'est avec un peu d'ennui que j'ai abordé ce dernier tome en date de la série.
Mais, ce fut une lassitude de courte durée car rapidement, je me suis retrouvée prise dans l'histoire, toujours aussi enchantée par les dialogues truculents et le caractère pugnace des Nains.
Dans ce tome, on retrouve des personnages entrevus au cinquième tome : le frère de Tiss, Dohan le "boitard" ainsi que le seigneur de bataille Abokar du Bouclier. Dohan et Abokar font figure, ici, de héros affaiblis, l'un par son handicap, l'autre par la vieillesse et la maladie, tous deux en proie au doute. Il n'en reste pas moins qu'ils restent de véritables héros qu'il convient de ne pas mettre au rebut et c'est bien ce que le scénario cherche à démontrer tout au long de l'album.

Voilà encore un album bien sympathique, toujours aussi agréable à lire et si sentiment de lassitude il y eut, je peux vous dire qu'il a complètement disparu !
J'ai même apprécié le clin d'oeil très peu discret à la Garde de Nuit de GOT, y trouvant là une sorte d'hommage plutôt qu'un vulgaire plagiat. ;-)

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Non, je ne fais pas comme le Maréchal Groucho… Grouchy (pardon) et arriver après la bataille !

D'accord, l'album est sorti en janvier 2018, mais je profite toujours de mon anniversaire fin novembre pour me faire offrir les dernières bédés manquantes à ma collection.

Pardon pour ceux qui n'aiment pas ça, mais dans les prochains jours, vous risquez de voir défiler des Nains, des Elfes, des Orcs et des Gobelins.

Mon cher et tendre a fait le plein (mdr)… Manu, si tu me lis… Descends ! (les fans des Inconnus comprendront).

Mais je m'égare ! Un qui ne s'égare pas, c'est Abokar, vieux chef des armées, un Poilu habitué à tenir le rang, à se battre et un stratège hors pair ! Ze Napoléon, en version Austerlitz et pas Waterloo, bien entendu.

Bérézina pour ce grand chef, il est atteint d'une maladie dégénérescente qui le fait trembler et risque de le faire mourir dans d'atroces souffrances et surtout, de le faire pisser eu chier sous lui et ça, il n'en est pas question pour lui !

Habitué à donner des ordres, à se faire obéir et à envoyer bouler les politiciens ou banquiers, Abokar a du mal à accepter se déchéance, tout comme il n'accepte pas les boiteux dans ses rangs ou les gens qui contestent ses ordres.

J'ai pris plaisir à retrouver un jeune marmouse croisé dans le tome 5 : Dohan, le jeune frère de Tiss, première pisseuse à entrer dans l'ordre du Bouclier. C'est Dohan le boiteux qu'Abokar déteste et encore plus lorsque ce dernier lui sauve la mise.

Dohan est tellement présent dans la première moitié de l'album que j'ai pensé à un moment que le scénariste s'était planté dans le titre puisque je suivais les pérégrinations de Dohan et non celles d'Abokar, avant de retrouver ce vieux guerrier.

En plus de mettre en avant un vieux guerrier atteint de tremblote et de perte de contrôle, les auteurs lui ont ajouté un boiteux, un guerrier qui n'a jamais trouvé sa place à cause de son handicap et exilé aux confins du royaume, sur un Mur qui bouche un passage au Nord, empêchant des Nains renégats de les envahir. GOT en hommage ?

Le duo improbable, les deux guerriers handicapés chacun par un mal et qui vont tenter de sauver l'empire de la menace venue en droite ligne du Nord…

Une fois de plus, l'univers des Nains m'a enchanté et vu le nombre de phylactères ou de cartouches explicatifs. Certains pourront trouver que ça fait trop de textes et que ça ralentit le rythme de lecture, mais je n'ai pas ressenti cela de cette manière.

Pour moi, ces explications étaient nécessaires et m'ont fait passer plus de temps sur la bédé. Moralité ? Ma lecture a duré plus longtemps… ♫ Pour mon plaisir ♪

Derrière tous ces beaux dessins, il y a aussi un récit, un scénario étoffé, travaillé, qui laisse la place au suspense, au mystère et à de belles stratégies.

Certes, on pourra me dire que le scénario reste classique car on n'a plus rien inventé depuis longtemps et tout à été déjà écrit car souvent tiré de l'Histoire du monde, de l'Homme ou de la politique.

On a beau lire les mêmes histoires en fantasy (ou ailleurs), on continue de les dévorer avec avidité car lorsque les conteurs sont bons, on se fiche pas mal de lire un scénario "déjà-vu".

Bien que moins poignant que "Tiss du Bouclier", Abokar mérite lui aussi d'être connu car il reste un guerrier légendaire, un meneur de nains hors pair (paires ?). Quant à Dohan, malgré sa patte folle, il a un cerveau, sait l'utiliser et mérite lui aussi d'être un grand guerrier car il a du courage et ne fuis pas devant le danger.

Une fois de plus, un tome qui m'a fait passer un bon moment de lecture, avec un vrai scénario, même si avec moins d'émotions que d'autres albums précédents et des superbes dessins.

Oui, je suis une inconditionnelle des sagas Nains, Elfes et Orcs & Gobelins.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Abokar du bouclier est un seigneur de guerre : efficace, rude et têtu. Mais une maladie le ronge, son corps le trahit, son esprit se bloque. Inéluctable, il le sait. Alors quoi de mieux que de calancher sur ses deux guibolles en pleine guerre, en pleine gloire, et devenir une légende.

Finalement plus que l'histoire d'Abokar, c'est celle de Dohan du bouclier qui est conté. Vous vous souvenez certainement du frère boiteux de Tiss du bouclier (tome 5) ? Hé bien c'est lui. Intelligent et pugnace, il sera la canne sur laquelle pourra s'appuyer Abokar, lui le boitard.
Et c'est encore une très belle aventure de Nains que nous livre Jarry. Avec sa complexité qu'on lui connaît, il explore l'âme naine et un peu la notre à travers ces demi-portions qui n'ont pas froid aux yeux. Affronter une armée ogrelin, ils n'ont pas peur. Mais lutter contre la maladie, la voir ronger l'être que l'on est, détruire notre capacité de raisonnement et notre mémoire. Voir le corps nous trahir malgré nous. Ca, c'est vraiment dur.
Il y a tous ce qu'il faut dans ce tome : des batailles, des nains têtus, de la magie, de splendides décors de montagnes, des émotions, des sacrifices, de l'espoir.

Les dessins sont également très bien. Ils respectent le cahier des charges de la série et qui est décidément de qualité.
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En commençant la lecture de ce tome 10, je me suis surpris à une réflexion. Qu'en est il de cette série après 10 tomes? J'ai fait le parallèle avec la série Elfes pour laquelle après 20 tomes, je commence à éprouver un certain recul, marquant ainsi un début de désintérêt.
Les tomes 8 et 9 prcédents des nains étaient véritablement excellents. Nicolas Jarry s'est approprié la série et l'a fait sienne, nous proposant des histoires hors du commun, qui ne se contentent pas, loin de là, de surfer sur le succès de la série Elfes. Ces histoires se lisent à plusieurs niveaux, et chacun de ses personnages deveinnent des sortes de prismes de notre société. Car si on veut bien faire l'effort de lire entre les lignes des scénars du sieur Jarry, on se rendra compte qu'il ne fait que parler de nous et des travers de notre société à travers ces bourrus de Nains. Et c'est bien en cela qu'on reconnaît la qualité de son travail, élevant ainsi la bd et le genre fantasy à un autre niveau.
mais alors qu'en est il de la série Nains après 10 tomes. Jarry nous raconte de très chouettes histoires certes, mais ne manque t'il pas quelque chose? Un fil conducteur qui permette de considérer la série dans sa globalité, peut même de la replacer dans l'ensemble de l'univers créé depuis le premier tome d'Elfes. Et bien après un longue introduction mettant en scène le personnage central Abokar du Bouclier, voilà qu'un potentiel fil conducteur finit par se dégager, contre toute attente. Jarry raccroche enfin les wagons, on a droit à de la nouveauté, à des liens avec d'autres personnages connus, et à travers cet axe qui semble se dessiner, Jarry nous conte l'histoire de ce nain sur le déclin, qui cherche sa dernière bataille.
Le scénario est bien ficelé, on y trouvera des références plus qu'évidentes au fonctionnement de notre société et au pouvoir de l'argent, incarné ici par les liens qui unissent ou désunissent les Nains du Temple ( la religion), du Talion ( la banque) et ceux du Bouclier ( euh les petites gens...!!), au travers du philtre de la guerre. le sort d'Abokar ne m'a pas aprtioculièrement interpelé ici, même si j'admets que c'est loin d'être dégueu, c'est super bien fait, bien maîtrisé mais c'est bien la promesse d'une histoire de plus grande envergure qui a l'air de se profiler, qui m'a séduit. Et c'est sans doute un point stratégique de la part de Jarry que de situer cette histoire là à la fin de la seconde saison, afin de préparer et relancer la saison suivante. Pour le moins je l'espère, car la série nains est dans son ensemble une sacrée bonne série, qui mérite le respect, son auteur avec.
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critiques presse (2)
Sceneario
26 février 2018
Un double portrait assurément puissant qui, évidemment comme pour les précédents, traine son lot de noirceur et de souffrance.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
20 février 2018
Abokar du bouclier démontre de manière dramatique que le courage ne s'exprime pas que sur un champ de bataille mais aussi et surtout, face à soi-même.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
[Akobar] C'est ici que j'ai grandi. C'est ici que j'ai eu toutes mes premières fois, les bonnes comme les mauvaises. Ces choses-là ne se perdent pas... Malgré la maladie, malgré les années, les souffrances... ça reste en nous. Tant qu'elles sont en moi, je continue d'exister.
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- Dohan : [assis sur un dragon, il sauve Abokar] Seigneur Abokar ! Je te tiens !
- Abokar : Lâche-moi ! Trollar ! Trousse-pet !
- Dohan : Arrête de gigoter ! Le volant va finir par te laisser tomber !
- Abokar [est dans les griffes du dragon et se mange toutes les cimes des sapins] : Ah ! Outch ! Aïe !
- Dohan : Comment ça se pilote, remonte, sale bête !
- Abokar : On va s'écraser contre la falaise ! Redresse !
- Dohan : Je contrôle rien ! C'est déjà un miracle que je tienne en selle !
- Abokar : Redresse-lui le bec sinon on est morts !
- Dohan : Qu'est-ce que tu crois que j'essaie de faire ?! Je suis pas en train de farcir un gigot !
[Le dragon, qui a une aile cassée, s'écrase dans une forêt de sapin]
- Dohan : Fais ta prière parce que ça sent le sapin !
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Il y a un dicton nain qui dit qu'il faut savoir reconnaître sa défaite... mais pas avant que la cervelle te sorte de la caboche.
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Que retiendrons-nous de notre vie quand notre temps sera venu? Je ne parle pas de ce que nous laisserons mais bien de ce que nous emporterons lorsque nous irons retrouver Yjad.
Se connaître peut demander toute une vie ainsi que bien des souffrances et des renoncements... Mais il n'y a pas d'autre voie...
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Chaque parcelle de la terre d'Arran a été, à un moment ou à un autre, recouverte par le sang d'un nain. Nous sommes lents à aimer, prompts à haïr et incapables d'oublier. Tels sont les fils d'Yjdad et d'Yjgrun.
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