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sur 890 notes
Les voyages toujours sont des miroirs reformants. En se confrontant à des êtres minuscules, puis à des géants, Gulliver ne sait plus s'il est grand ou petit. Il invente ainsi un regard neuf sur la vie ordinaire, sur l'Angleterre et sur l'humanité banale. Ce regard décentré n'est pas à l'avantage des Anglais, même s'ils semblent plus raisonnables que les savants obsédés de mathématiques et de musique de l'île volante de Laputa qui ne sont sans doute que des reflets exagérés des vices habituels. C'est surtout le peuple des Houyhnhnms, ces chevaux si supérieurs aux ignobles Yahoos à la forme humaine, qui permet à Swift de dire tout le mal qu'il pense de l'espèce humaine, toujours prompte à la chose-qui-n'est-pas, c'est-à-dire à mentir, à se jalouser et à se battre. Non seulement, ces voyages sont remplis d'inventions merveilleuses et de situations cocasses, mais en plus, ils sont un chef-d'oeuvre d'ironie, de remise en cause des codes sclérosés et de misanthropie.
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Toute petite Les voyages de Gulliver, le téléfilm de Charles Sturridge avec Ted Danson , était un de films favoris! Il me fascinait à tel point que je me demande encore aujourd'hui pourquoi j'ai tant tardé à lire l'oeuvre originale.

Il s'agit pour moi d'un baptême puisque c'est le premier ouvrage que je lis sur ma kindle toute neuve. Tombé dans le domaine public, j'ai pu acquérir ce livre gratuitement.

Il est paradoxal de constater à quel point le téléfilm est fidèle au roman bien que très différent dans son approche. En effet, dans le film il s'agit bien d'un unique voyage quand il s'agit de trois différents dans le livre. de même le fait que Gulliver soit pris pour un fou dans le téléfilm est un ajout du réalisateur et non un caractère présent dans le livre. D'ailleurs les personnages de la famille de Gulliver sont très peu présent dans le roman, à peine mentionné.

J'ai aimé retrouver toutes les péripéties de ce voyageur invétéré et en découvrir de nouvelles facettes grâce à un langage très imagé et de nombreuse description (un peu fastidieuse parfois). le roman est très facile d'accès pour n'importe quel lecteur , surtout avec la liseuse grâce à laquelle on peu facilement vérifier en cours de lecture la définition d'un mot sans trop interrompre le récit.

C'est donc une double satisfaction! Je suis très contente d'avoir eu accès à cette lecture gratuitement et agréablement surprise de mon utilisation de la liseuse.
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Pfffiou...j'ai traîné, traîné, traîné...tellement je me suis ennuyée! Et pourtant il ne s'agit dans ce volume que du texte abrégé, qui comprend deux des voyages de Gulliver: celui à Lilluput, dans lequel il se retrouve en position de géant, et celui à Brobdingnag, où cette fois il est minuscule chez les géants.
Donc oui, je me suis ennuyée. Gulliver ne m'a pas faite voyager avec lui, ses considérations sur les civilisations qu'il rencontre ne m'ont pas atteinte. J'avoue même que j'ai curieusement accéléré mon rythme de lecture dans les derniers chapitres, mais que je n'en ai déjà plus aucun souvenir!
Comme il en faut pour tous les goûts, j'espère que d'autres lecteurs sont plus sensibles que moi à ce livre! intégral ou abrégé...
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Avant de débuter ma lecture, je m'attendais à lire quelque chose de drôle et léger. Finalement, j'ai vite découvert qu'il ne s'agissait pas seulement d'une histoire de voyages chez des êtres singuliers, mais plus précisément d'une critique de la société anglaise du XVIIIème siècle. Et si le fait d'avoir un fond d'histoire plus construit que je ne le pensais, c'est assez mitigée que j'ai refermé mon livre, ou plutôt éteint ma liseuse.
Au cours d'une expédition maritime, Gulliver va, de naufrage en naufrage, avoir l'occasion de visiter quatre contrées toutes aussi étranges les unes que les autres :
Lilliput, certainement la plus connue, habitée par des êtres de quelques centimètres seulement. Brobdingnag, où c'est Gulliver qui fait office de miniature. Laputa, une île volante bien particulière, appartenant à un pays où la science prend une place un peu trop importante, omettant l'essentiel pour la survie de ses habitants. Et enfin Hoyhahoms, un pays où l'on se demande qui de l'animal ou de l'homme est le plus évolué.

Les voyages de Gulliver, c'est une grande aventure fictionnelle, et il est vrai que croiser tous ces personnages aussi farfelus les uns que les autres, mais malgré tout bien réfléchis, est assez plaisant. La satire est omniprésente, l'humour ne manque pas, et j'avais bien souvent le sourire aux lèvres. Mais, la descriptions de ces peuples étranges est aussi et surtout l'occasion pour l'auteur de faire un parallèle avec la société anglaise de l'époque. Enfin, surtout ses travers !
Alors oui, j'ai bien compris qu'il y avait une moquerie plus ou moins camouflée du système de la justice, de la religion ou encore de la science. Et si j'en ai bien saisi les grandes lignes, car certaines choses sont universelles et intemporelles, j'ai eu malheureusement l'impression de passer à côté de certains détails, et donc de ne pas saisir l'ampleur de la critique sociale qui se cachait derrière ce récit. Quelque part, je me suis sentie frustrée de ne pas saisir tous les degrés de lecture.
Bien sûr, je n'ai pas boudé mon plaisir en faisant connaissance avec les Lilliputiens et leur drôle de conflit concernant un oeuf à la coque. Pas plus qu'en me promenant sur Laputa, et en découvrant ces personnes immortelles, mais pourtant pas si heureuses, ni si enviées que ça pas les autres… Mais au final, je crois que j'en attendais plus. Quoi ? Je ne sais pas exactement. Peut-être de moins voyager et de mieux faire connaissance avec chaque peuple ? Parce qu'en y réfléchissant, (et au fur et à mesure que j'écris cette critique (que, je sais, j'aurais très bien pu mieux structurer, mais moi j'suis comme ça, j'aime bien écrire des avis de but en blanc)), je crois que c'est ça qui m'a frustré : l'impression de ne pas avoir le temps de bien connaître les contrées traversées par Gulliver.
A chaque fois que j'arrivais dans un nouveau lieu, en compagnie du protagoniste, j'avais l'impression de le découvrir à travers les yeux d'un enfant. C'est curieux, ça émerveille, ça fait rire, ça peut même faire peur. Et puis, passés quelques événements, c'est l'adulte qui prend le relai. Je fais plus ample connaissance avec ce petit (ou grand) monde, je comprends qu'il y a là-dessous des enjeux politiques, religieux, scientifiques ou humanistes. J'ai envie d'approfondir le sujet. Mais voilà que Gulliver doit se barrer, et moi je suis obligée de le suivre. Flûte !
Ensuite, j'ai également été frustrée par les récits de voyages entre deux contrées. Parce que, bah finalement il ne se passe rien ! J'ai même eu l'impression que Jonathan Swift n'avait pas eu envie de développer ses voyages, pour avoir le moins possible à faire à la réalité. C'est à peine s'il évoque ses retours en Angleterre, et quel dommage quoi ! Parce que justement, ça aurait pu être tellement intéressant d'appuyer les différences, les points communs d'avec les aventures de Gulliver…

Si j'ai souligné pas mal de points négatifs, ce roman n'en est pas pour autant mauvais, et la plume de l'auteur n'y est pas étrangère. Car malgré ses 300 ans, l'écriture est très agréable, et les quelques mots qui nous sont aujourd'hui désuets ne gâchent en rien la fluidité de la lecture. le style n'est absolument pas lourd.

En conclusion, Les voyages de Gulliver est un livre sympa, mais que j'aurais aimé apprécier d'avantage.
Lien : http://voyageauboutdelapage...
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livre lu dans mon adolescence, un super bouquin!
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Moyen
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Livre mythique! Ce grand classique de la jeunesse évoque pour moi des têtes enfantines écoutant la fabuleuse histoire invraisemblable écrite par Swift. Ils ont la bouche ouverte et les yeux ébahis, et ils sont prêt à l'accompagner dans leur rêves...
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il y a trois mondes, les géants, les nains et un troisième , les gens vivent sur une île dans les airs
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Ce livre fait typiquement partie de mon enfance!! J'ai adoré; et j'aime toujours; lire les différentes aventures de Gulliver un coup petit un coup géant. Fascinant et amusant, c'est un réel plaisir de lecture avec, je trouve, une véritable morale derrière, celle de la tolérance.
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Personellement j'ai vu dans les voyages de gulliver, en particulier dans le voyages à Laputa, une certaine "pré-SF", en effet contrairement aux aventures du baron de Münchausen ou encore des voyages de cyrano de bergerac, Swift tente de donner des explications scientifiques au fait que la cité vole. Biensûr cela demeure trés rudimentaire (aimant, météorite) mais il y a bien un mécanisme d'horlogerie. Il construit ici un véritable univers où les relations entre les habitants de laputa et le reste de la population sont dépeintes de manière cohérante. de plus la figure du scientifique (dont gulliver lui même fait partie) est assez présente dans l'ensemble du récit.
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