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3,76

sur 885 notes
Le livre est divisé en 3 voyages: "le voyage à Lilliput", "voyage à Brodingnag" et "voyages chez les Houynhnms".
J'ai beaucoup aimé les 2 premiers voyages : " voyage à Lilliput" et "le voyage à Brodingnag". Ils m'ont beaucoup inspiré, car j'ai rêvé de faire ces voyages là; en revanche, je n'ai pas aimé le dernier et troisième voyage: "voyage chez les Houynhnms" car je n'ai jamais rêvé de rencontrer de telles être et il ne m'inspire pas.
Je n'ai pas aimé la construction du livre car j'ai trouvé le livre lent et sans action. Il y a beaucoup de longueurs de phrases, ou de longues descriptions.( ex: la description de la poche de Gulliver dans son voyage chez les Lilliput.)
Je n'ai pas non plus aimé le style d'écriture du livre, car il utilise souvent du langage soutenu, ce qui parfois entraîne une difficulté de compréhension.
Enfin, quant aux personnages, j'ai apprécié les rencontres entre Gulliver et ses nouveaux compagnons, car ces êtres sont intriguant.

Ophélie
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Les Voyages de Gulliver font bien sûr tout de suite penser à ce géant attaché sur le sable d'une plage par des centaines de Lilliputiens s'agitant autour de lui. Dans les livres, on le voit ensuite traverser la ville en l'enjambant, porter de minuscules hommes au creux de la main, se nourrir de boeufs entiers, un peu à la manière de Gargantua.
Dans ce livre, deux récits suivent le Voyage à Lilliput, et les lire tous les trois aboutit à une vraie morale profondément cynique.
Dans son Voyage à Brobdingnac, Gulliver, cette fois-ci, se retrouve confronté à un monde de géants. Impossible maintenant d'en imposer, de faire le fier; Gulliver doit au contraire apprendre l'humilité et accepter d'être en position d'infériorité. Mais surtout, difficile, quand on est minuscule et qu'on doit sans cesse crier pour se faire entendre, que ses gestes de colère ne sont que de mignonnes mimiques au regard de ces géants, de défendre son pays, sa nation contre les critiques indignées du roi de Brobdingnac, bien plus sage, noble et incorruptible que les souverains d'Europe.
Il faudra un troisième voyage à Gulliver pour se ranger définitivement du côté des autres et contre les aberrations de son peuple, ses mensonges, veuleries, cupidités et plus que tout sa violence et ses guerres.
Lors de ce troisième voyage, il rencontre les Houyhnhnms, peuple de chevaux civilisés qui élèvent des Yahous, équivalents sauvages des humains.
Tout, dans la nature de ces Houyhnhnms, est vertueux et révèle comme une loupe de quoi est faite la nature humaine, au point où Gulliver ne voudra plus rentrer chez lui et subir à nouveau cette civilisation qu'il a appris à mieux connaître lors de ses voyages.

Là où, dans les deux premiers récits, la critique est ironique et la narration prend le ton d'un faux documentaire, avec toute la fausse naïveté que ça engage, dans le dernier récit la critique est nettement plus virulente et plus du tout déguisée. Les humains, et en particulier les Européens, deviennent définitivement des Yahous, des bêtes, dont il utilisera d'ailleurs la peau et la graisse pour son voyage de retour comme on le ferait d'un animal. On se croirait d'ailleurs dans la Planète des Singes.

Les Voyages de Gulliver reflètent bien une époque, celle des grandes explorations et premières colonisations, et préfigure la plume ironique de Voltaire. Jonathan Swift propose bien un autre modèle de civilisation où les Houyhnhnms ne font pas de distinction entre l'éducation du mâle et de la femelle, partagent leurs terres et récoltes équitablement, cultivent la force, le courage, organisent des exercices de force et d'agilité et récompensent le meilleur et... tiens, finissent un jour par organiser une réunion pour décider si oui ou non ils doivent exterminer les Yahous qui peuplent leurs terres...
La voie vers une civilisation idéale est sans issue!
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Comme tout le monde, je ne connaissais guère que le voyage vers Lilliput. Donc, une découverte pour moi que ces voyages incessants vers d'autres monde.
J'avoue que l'écriture m'a un peu déçue car la trame est toujours la même et donc aucune surprise dans le déroulement des aventures.
On peut également critiquer le comportement du héros mais il faut avant tout le replacer dans le contexte de l'époque.
Ces aventures restent avant tout le support à une critique sociale et politique du monde de Swift. Avec quelques adaptations, on peut aussi la transférer à notre 21eme siècle.
En conclusion, ce n'est pas du tout une fable pour enfant mais un conte philosophique pour adulte, même si la pensée n'est pas toujours aboutie ou reste incomplète.
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Certainement un grand classique de la littérature irlandaise. Si la description des populations découvertes (nains ou géants) n'est jamais très loin de la satire sociologique de son époque, Swift nous apprend surtout le sens du mot "étranger" et tout le travail de tolérance qui nous est nécessaire pour rester humains.
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lu en 1999.C'était une lecture imposée à la fac. Je n'ai pas du tout aimé.
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Les « Voyages de Gulliver » sont destinés, paraît-il, à la jeunesse. Ben, de vous à moi, après cette douloureuse lecture, je peux vous affirmer que si un gosse se prend l'envie de s'y essayer, il va haïr les livres toute sa vie.
Pourtant, j'étais plus qu'enthousiaste pour cet antique ouvrage, pardon l'ouvrage du grand siècle, puisqu'il a été écrit par Jonathan Switf en 1721. Ce qui me donnait l'eau à la bouche, c'était ce fameux voyage à Laputa, puisque ce texte a été l'inspiration de mon animé préféré du Sensei Hayao Miyazaki.

Les « Voyages de Gulliver » représentent quatre parties :
→ Voyage à Liliput
→ Voyage à Brobdingnag
→ Voyage à Laputa, Balnibarbi, Glubbdubdrib, Luggnagg et au Japon
→ Voyage chez les Houyhnhnms

La recette est la même. On commence par le départ dans un navire, à cela on rajoute un fait (naufrage, mutinerie, pirates,…), puis arrive la fameuse île. À partir de là, Gulliver va découvrir ses habitants, commencer à sympathiser, apprendre leur langue, décortiquer ses us et coutumes, puis il va quitter l'île pour retourner en Angleterre et là, il lui prend l'envie de refaire un voyage. Si on a lu le premier récit, on les a tous lus. C'est redondant.
Après le fond, la forme. L'écriture de Jonathan Switf est plate. Durant tout le livre, on a un monologue sans aucun dialogue. Les pages sont noircis jusque dans les moindres recoins. J'avoue que le premier voyage m'avait un peu fasciné. Je trouvais intéressant de voir l'auteur dominer tout un peuple de lilliputien. J'ai bien aimé certaines anecdotes comme la scène du feu. le problème, c'est qu'avec le deuxième récit, on reprend la même chose, sauf que cette fois-ci, c'est le narrateur qui se retrouve miniature. J'ai relativement apprécié cette seconde trame.
Enfin ! J'arrive à Laputa. Oh, Laputa, quel magnifique mot qui sonne harmonieusement bien aux oreilles. J'avoue que je suis un peu déçu que Laputa soit à l'origine d'un des Voyages de Gulliver. J'aurais préféré que ce soit le Sensei Hayao Miyazaki l'illustre inventeur. Et là, on se fout de moi. Seulement 23 pages pour cette île qui a donné « Le château dans le ciel » ! Ce qui représente, environ, que 5 % de l'ouvrage !
Bon, Laputa et les autres noms à déformer la mâchoire, ne sont qu'une succession d'îles flottantes dans le ciel, mais ce qui les différencie, ce sont les habitants. Chaque lopin de terre est dirigé par une classe spécifique (scientifiques, magiciens,…).
Encore plus court que Laputa, le voyage au Japon. À cette époque, le Japon commençait à se fermer à l'extérieur. Seuls les hollandais étaient encore autorisés à se balader dans une partie de l'archipel. Il faut dire que européens venaient imposer leur christianisme. le tout est étalé sur trois pages. C'est juste un prétexte pour préparer le voyage du retour vers l'Angleterre.
Ensuite, j'ai lâché peu à peu le livre, car tout m'a semblé sans intérêt.

Un récit qui ne peut plus être apprécié qu'à son époque. D'ailleurs, je n'ai pu lire les textes que d'un regard lointain, par les yeux d'un lecteur et non d'un analyste. Autres faits qui m'ont été insupportables à la lecture, ce fut notamment les unités de mesures restées à l'échelle anglaise (pouce, miles, pied, acre). Comme l'auteur aime s'éparpiller dans les descriptions trop détaillées, j'aurais préféré que le traducteur prenne l'initiative de convertir dans nos bonnes vieilles unités, ce qui m'aurait permis au moins de comprendre et mieux apprécier la vision de l'auteur. Et puis, il y a ces très nombreuses annotations qui ne revoient pas en bas de page, mais dans un épais dossier à la fin du livre. J'étais un peu frustré de couper ma lecture pour chercher ledit mot, tout en tournant les pages.

Si l'envie vous prend de voyager avec Gulliver, je vous conseille l'une des nombreuses adaptations cinématographiques (sous différents formats : film, téléfilm). J'ai même constaté qu'un film d'animation japonais s'en était librement inspiré pour donner « Les voyages de Gulliver dans l'espace » (Garibâ no uchû ryokô) réalisé par messieurs Masao Kuroda et Sanae Yamamoto en 1968.
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"Les voyages de Gulliver" font partie de ces oeuvres universellement connues à l'instar de "Roméo et Juliette", de "Don Quichotte", Des "Mille et Une Nuits", qui ont subi l'effet négatif de leur renommée ; tout le monde les connait mais rares sont ceux qui les ont lues.

Qui ne connait les adaptations multiples de cette oeuvre ? et surtout celles de la première partie. Or le roman contient quatre parties et il est loin d'être un roman de jeunesse (ou pour enfants) et les quelques anecdotes loufoques et désopilantes ressemblent à celles qu'on retrouve chez Rabelais et que La Bruyère a vivement critiquées dans son fameux aphorisme.

Si "Don Quichotte" est souvent considéré comme une parodie du roman de la chevalerie, je crois que "Les voyages de Gulliver" sont aussi une parodie des récits de voyages. Mais cela ne se rapporte qu'à la forme et l'on trouve certains passages où le narrateur critique les auteurs de récits de voyages qui essaient de transformer leurs oeuvres en épopée glorifiante et ne cessent de mentionner qu'ils ont reçu les faveurs de tel grand souverain. le narrateur lui se veut honnête et franc avec ses lecteurs car non seulement il décrit en détails ce qu'il a vécu, mais il ne cache jamais les mésaventures dégradantes qu'il a subies lors de ses voyages. Il essaie d'expliquer de manière scientifique les événements et faits les plus incroyables. En somme, il nous présente son livre comme un récit de voyages véridique.

Swift utilise un procédé très connu et surtout très prisé par certains auteurs français du siècle des Lumières comme Voltaire et Montesquieu ; celui de l'étranger qui visite des sociétés qui lui sont inconnues et qui est frappé de stupeur devant l'extravagance de leurs moeurs ("Candide", "Micromégas", "Lettres persanes"…). Dans "Les Voyages de Gulliver", la surprise et la curiosité sont réciproques. de plus, Swift est plus direct dans la critique de son époque et de ses contemporains ; ce sont plus les choses que son héros raconte qui sont un sujet de dégoût et d'étonnement. Lui-même il est un objet de surprise : géant, nain minuscule, bête bien pensante.

L'une des caractéristiques essentielles de ce roman est son imaginaire extravagant. Et l'on peut constater l'admiration des lecteurs de cette époque devant cette oeuvre ingénieuse. Hélas ! cela peut paraître dépassé pour un lecteur du XXIe siècle habitué aux films de Spielberg, ou de G. Lucas, mais aussi aux films d'animation de Miyazaki. Mais parfois, il faut s'évader du siècle où l'on vit pour pouvoir apprécier certaines oeuvres immortelles comme le font certains auteurs contemporains pour écrire des romans dont l'action se situe dans des siècles révolus ("Mon nom est Rouge", "Le Nom de la rose", "Le Parfum"…). On doit vivre dans ces époques en lisant ces romans ; une vie dans la lecture.

Dans ce roman la tension monte en crescendo, et l'intensité des critiques et de la satire devient de plus en plus acerbe jusqu'à l'explosion finale. Cette évolution du roman est accompagnée par l'évolution du caractère du narrateur-héros. Gulliver devient misanthrope. Ce personnage qui est un peu bizarre car en même temps il s'efface devant les événements qu'il raconte et se veut neutre mais qui est au coeur de ces événements, et un centre d'intérêt pour ceux qui le rencontrent, mais aussi pour nous lecteurs. C'est un aventurier qui vit sous la tentation du mouvement (comme Ibn Battûta) et ne battra cette envie qu'après avoir goûté aux plaisirs d'une vie simple et pieuse dans la dernière partie (comme Ibn Battûta qui, en voyage, envia la vie simple et rustique d'un vieux pêcheur, et rêva de s'installer définitivement et de finir ses jours comme ce vieillard).

Les idées et la critique qu'on trouve dans ce roman ne pouvaient être exprimé ni nous atteindre après tant de siècles que grâce à la forme du roman. Exprimées dans un essai ou un pamphlet, elles auraient tombées dans l'oubli et devenues une simple oeuvre de circonstance. Doit-on connaitre les événements qui se passaient à l'époque de Swift pour apprécier ce roman et pouvoir le comprendre ? Pas du tout (il existe en tout cas un texte très pertinent du grand écrivain Walter Scott qui met en parallèle les événements et personnages avec les faits historiques et les contemporains de Swift). Ce roman comme tous les grands chefs-d'oeuvre du genre ne se résume pas à une époque spécifique ou une région. Il s'inscrit dans l'universel. Les caractères décrits existent toujours dans tous les domaines (politiciens, médecins, avocats …), les problèmes et faits sociaux présentés sont d'actualité. Et la bêtise humaine ne date pas d'aujourd'hui.
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ce livre est très beau et bien écrit c'est un classique de la littérature en plus je l'ai découvert sur une brocante derrière des tonnes de vieux magasine mais je ne regrette pas ma trouvaille je le conseille au jeune et au moins jeune car peut être cette histoire vous transporteras bonne lecture
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Il s'agit de l'un des romans qui m'a le plus ouvert les yeux sur l'Homme et sur sa façon de penser. Parmi tous les mondes que traverse Gulliver, il apprend des choses non seulement sur les autochtones qui peuplent ces pays, mais aussi sur lui-même et sur le monde dont il vient, le nôtre. Et à la fin, il comprend que sa société soi-disant civilisé ne l'est pas tant que ça, qu'elle est viciée. Alors imaginez, le bruit qu'a fait ce roman à sa sortie... J'ai adoré cette vision sans concession et si réaliste. A lire d'urgence !

Oubliez le film grotesque de 2010 avec Jack Black et recherchez l'adaptation télévisuelle de 1996 avec Ted Danson et Mary Steenburgen, parfaite et très complète.
Lien : http://www.mespetitscarnets...
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Depuis sa publication en 1726, Gulliver's Travels a connu un très grand succès. Assez complexe, l'écriture de Gulliver's Travels déconcerte le lecteur et suscite toujours la même question : où Swift veut-il en venir ? Swift se sert du voyage imaginaire pour ridiculiser les folies et les vices humains.
Cette oeuvre, écrite à la première personne est divisée en quatre parties : le voyage à Lilliput, qui représente la cité des nains ; le voyage à Brobdingnag, qui représente la cité des géants ; le voyage à Laputa ; le voyage au pays des Houyhnhnms. Elle marque un sommet de la satire sociale et politique. Récit de voyages imaginaires, satire féroce contre la corruption et la folie des hommes, traité philosophique utilisant l'ironie et les faux-semblants, le livre de Swift est d'une très grande richesse.
L'action principale de Gulliver est toujours de raconter et il s'adresse directement à son lecteur tout au long du récit. Il se déplace, il observe, il raconte ; en fait, il agit peu. La dimension apportée par cette voix narrative permet d'assurer le lien entre le familier et l'étrange, entre le récit et la satire.
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