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EAN : 9782070447435
96 pages
Gallimard (31/05/2012)
3.73/5   28 notes
Résumé :
Comment résoudre les problèmes de surnatalité et de famine de l'Irlande ? En suivant la "Modeste proposition" de Jonathan Swift (1667-1745). "J'ai connu à Londres un Américain fort compétent, lequel m'a révélé qu'un bébé sain et bien nourri constitue à l'âge d'un an un plat délicieux, riche en calories et hygiénique, qu'il soit préparé à l'étouffée, à la broche, au four ou en pot-au-feu et j'ai tout lieu de croire qu'il fournit de même d'excellents fricassées et rag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un texte à l'ironie cinglante, dénonçant la responsabilité de l'Angleterre dans la pauvreté qui régnait en Irlande à l'époque. La "modeste proposition" de Swift? Manger les trop nombreux enfants irlandais, pour en limiter le nombre, nourrir la population et relancer l'économie. Il vaut mieux être sensible à l'ironie pour apprécier ce texte, qui semble écrit avec le détachement d'une chronique économique, derrière lequel l'auteur cache son indignation.
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Ces courts textes assez cruels et débordant d'humour noir restent très actuels et nous font réfléchir à l'époque de notre repli sur nous-même et de notre rejet des migrants par exemple.
Le style est classique et peu facile d'accès je trouve.
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Quatre essais caustiques et grinçants mettant en évidence les problèmes de la société Irlandaise du 18ème siècle et du début du 19ème. En particulier la "gestion" des plus démunis et de leurs enfants et nouveaux-nés.
C'est décalé, cela prête indiscutablement à sourire mais le style, un peu vieillot et qui traîne en longueur, ne m'a pas séduit.
À lire tout de même, par curiosité.
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Le génie de ces trois courts textes de l'inventeur de l'humour noir réside dans sa savante utilisation de l'horreur à des fins comiques (Swift préconisant notamment de bouffer les bébés afin de combattre la famine en Irlande), pour mieux dénoncer le clivage riches/pauvres et la situation désastreuse de son pays. Inutile de vous dire que la férocité de l'oeuvre m'a ravi au plus haut point...
Lien : http://territoirescritiques...
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chef d'oeuvre d'humour noir, on rit à ces histoires somme toute sombre merci monsieur Swift
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
[Irlande, début du XVIIIe siècle]
Si quelque chose en ce bas monde peut se comparer à l'enfer, tel que j'ai entendu notre clergé le décrire, rien ne lui est plus ressemblant que l'arrière-salle d'une de nos tavernes à minuit, lorsque s'y est réunie une bande de voleurs avec leurs gourgandines, après la distribution d'un butin, et que l'on commence à être éméché. Depuis ce moment jusqu'à ce que tout soit ivre-mort, il s'y fait un tapage si effroyable, entre les jurons, les blasphèmes, les paillardises, les obscénités et les bruits de l'animalité déchaînée, le tout mêlé aux hurlements, à la bousculade, au fracas des pots cassé et des cruches volant à la tête du voisin, que l'asile des fous de Bedlam est en comparaison un lieu digne et tranquille.
(p. 17)
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" Je reconnais que ce comestible se révélera quelque peu onéreux, en quoi il conviendra parfaitement aux propriétaires terriens qui, ayant déjà sucé la moelle des pères, semblent les mieux qualifiés pour manger la chair des enfants."
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J'ai connu à Londres un Américain fort compétent, lequel m'a révélé qu'un bébé sain et bien nourri constitue à l'âge d'un an un plat délicieux, riche en calories et hygiénique, qu'il soit préparé à l'étouffée, à la broche, au four ou en pot-au-feu et j'ai tout lieu de croire qu'il fournit de même d'excellents fricassées et ragoûts.
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Il n'y a rien qui contribue davantage à assurer la réputation d'un particulier, ni à honorer une nation dans son ensemble, comme la construction et l'aménagement d'édifices destinés à loger ceux qui sont les victimes des infortunes de toutes sortes. On épargne ainsi aux malades et aux miséreux la triste obligation de mendier leur subsistance et les autres sont délivrés de la triste obligation de les voir dans la rue.
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''Bonnes gens, adieu. Je suis mauvais, mais j'en laisse de pires derrière moi. J'espère que vous me verrez mourir comme un homme de cette mort de chien''
Discours d'Ebenezer Elliston
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