La porte

Navrée de faire tache dans cette nuée d'éloges mais je ne vais pas mentir... Je n'ai pas apprécié. Pourtant, au début, j'ai bien accroché, puis j'ai trouvé cela de plus en plus long. Vraiment long. L'histoire est originale, les personnages intrigants, l'écriture soignée... Mais cela ne m'a pas suffit pour me captiver. Je suis peut être passée à côté de quelque chose.

On m'a présenté ce livre comme un chef d'oeuvre. Personnellement, j'ai eu un peu de mal avec les personnages. J'ai trouvé Emerence - la femme de ménage - assez désagréable. Même si son enfance fut difficile, même si elle travaille tout le temps et est au service des autres, sa relation avec les autres justement est toujours assez tendue. Elle est présentée comme un modèle mais son caractère ombrageux, son exigence n'engagent pas la sympathie. D'autre part, on espère quelque chose derrière cette fameuse porte de son appartement toujours fermée à tout le monde. En définitive, un grand mystère pour pas grand chose. Décidément une drôle de femme dans un livre que j'ai lu difficilement.

Cette étude psychologique de 2 femmes a été pour moi une lecture assez longue et ennuyeuse.

Malgré les excellentes critiques pour ce livre je n'ai pas du tout été séduite par les 2 personnages principaux . Emerence m'a toujours mis mal à l'aise sauf parfois lorsqu'elle se livre un peu sur son histoire personnelle
Les retours dans le passé et dans le présent ne rendent pas la compréhension facile , les phrases sont très longues parfois si bien que l'on est obligé de les relire
Je n'ai pas été touché par cette histoire et par les deux protagonistes qui se livrent une bataille permanente et cruelle tout en s'aimant Quant à la femme écrivain elle n'est préoccupée que par sa petite personne tout en disant aimer Emerence
Je suis allée jusqu'au bout de ce livre mais reste très déçue par sa lecture

Il m'a fallu du temps pour arriver à la fin de ce roman tant célébré par la critique et les prix auxquels il a donné lieu. J'ai été séduit durant le premier tiers puis me suis lassé de cette relation entre l'auteure et son héroïne Emerence. Comment est-il possible de vivre une relation à ce point destructrice ? le contraste entre, d'une part, les faits relatés, le comportement de la vieille femme, ses dires et initiatives et, d'autre part, l'admiration que lui porte l'auteure qui, bien que sadisée, en arrive à plusieurs moments à la considérer comme une sorte de sainte. Mystère de l'âme hongroise ? Imperméabilité de ma part à une dynamique gênante ? J'ai donc mis du temps à terminer la lecture mais suis ravi d'avoir été jusqu'au bout. Les derniers pages me réconcilient dans une certaine mesure avec le récit. Il s'agit en tout cas d'un roman et d'un personnage que je n'oublierai pas de si tôt.

Ce livre m'a été envoyé par LaKube.
Je souhaitai découvrir un auteur de l'Europe de l'Est.
C'est chose faite.

Malheureusement, je n'ai pas été conquise par l'auteure.
Ce livre m'a fait pensé à JOURNAL D'UNE VOISINE de D. Lessing.
Une femme, lettrée, mariée, écrivaine prends les services d'une femme pour l'entretien de son ménage.
Il se lie entre elle, une relation ambigüe. Jusqu'à la fin.