Intarissablement, avec l'or des blés mûrs, et la pâleur des tubéreuses, et les couchants de cuivre roux, Juillet ramène des lamentations prolixes, des olynthiennes rechignées sur ces pauvres taureaux méchamment mis à mort. Depuis les drames de La Chaussée, depuis le Père de Diderot, jamais tant de larmes n'avaient humecté le néant des tendresses bourgeoises.
La taurophilie est un sport d'été comme le canot, le teuf-teuf, le lawn-tennis et les bains de rivière. Cela pose dans le doux, le sensible et l'émotif, des braves gens qui, pour rien au monde, ne rendraient service au plus touchant des malheureux ; la pitié des philistins s'exerçant avec prédilection sur des êtres intangibles, hors d'un secours effectif et de l'immédiate réalité.