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sur 4923 notes
Outch... Quel coup de poing... J'en ai encore l'estomac noué...

Il y a quelques temps, de lointains amis armoricains m'avaient confié la garde de la petite Lucy...
Les premières lignes de ce premier roman de Gabriel Tallent le bien nommé m'ont tout de suite rappelé l'attrait qu'exerçait sur moi les romans qui parlent d'enfants ou d'ados... ( Oui, je sais, je devrais sans doute m'allonger sur le canapé et vous raconter ma jeunesse, mais j'en connais ici de trop sensibles pour ça...^^).

Comme le livre de Fromm, My Absolute Darling est édité par Gallmeister et on sait en l'ouvrant que la nature sauvage sera présente. Ce qu'on ne sait pas, c'est que tout est sauvage dans ce récit : la forêt californienne bien sûr, et les rivages aux vagues traîtresses qui vous envoient vous déchirer sur les rochers... Mais aussi et surtout les personnages...

Turtle, Croquette, Julia est une vraie « ninja ». Elle se balade en pantalon de treillis, pieds nus, dans la jungle, elle fait du feu avec deux bouts de bois, elle dépèce un écureuil qu'elle a attrapé au collet, elle démonte et remonte un Sig-Sauer les yeux bandés. Cette gamine semble armée pour affronter tous les dangers de la vie... Et pourtant, elle est complètement vulnérable face à un autre sauvage... Son père...

Autour d'elle, tous savent, ou se doutent, mais la loi du silence face à l'inimaginable plongent Turtle dans une solitude qui la condamne... Elle doit s'en sortir seule... Si elle veut s'en sortir...

C'est un récit glauque, sordide, écrit au présent pour mieux nous prendre à la gorge. Une écriture précise, qui tend nos nerfs... On y est mal à l'aise, on étouffe... Même la nature magnifiquement décrite ne nous aide pas à respirer. Quand il y a une accalmie, c'est l'angoisse d'une nouvelle horreur qui va nous tomber dessus...

C'est une histoire d'amour et de haine... C'est le récit d'une survie, d'une souffrance intense tant psychologique que physique... Une histoire de fou...

A condition d'avoir des tripes et le coeur solide, on ne peut pas passer à côté de ce premier roman dérangeant mais inoubliable...
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My absolute Darling, un livre qui a fait couler beaucoup d'encre. Je l'ai lu il y a déjà un moment mais j'étais incapable d'en dire autre chose que « il est dérangeant, très dérangeant ». Mais pourquoi ? D'abord parce que Turtle n'est pas une gamine comme les autres et pas non plus une victime comme les autres. Difficile d'entrer en empathie avec un tel personnage, ce qui ne fut d'ailleurs pas mon cas. Cette gamine est flippante : tireur d'élite en herbe, capable de survivre seule dans des conditions extrêmes elle est pourtant complètement sous l'emprise de son père. Il est difficile de ne pas perdre de vue que c'est une victime car elle est physiquement en capacité d'échapper à son bourreau. Donc une seule explication, dérangeante : il y a une forme de consentement. Un consentement arraché, extirpé, par une manipulation psychologique malsaine et perverse, pour autant ça n'adoucit pas le sentiment de répulsion inspiré par la situation.

Le profil psychologique des personnages est finement travaillé et effrayant car plausible. Il en découle que le ressenti face à ce livre est très compliqué (enfin ce n'est que mon avis et mon ressenti). Je comprends pourquoi les lecteurs ont adoré ou détesté ce livre. Il exerce sur le lecteur à la fois une attraction et une répulsion. Une envie de savoir et un dégoût une fois que l'on sait.

Personnellement ce livre m'a mis mal à l'aise car il met face à l'horreur de la nature humaine (hors période de guerre et hors circonstances exceptionnelle donc rien qui ne puisse apporter des circonstances atténuantes) de façon subtile et brutale à la fois. Subtile de par la psychologie des personnages et brutale de par les comportements violents omniprésents.

Qu'un livre provoque de telles réactions chez le lecteur est en soit un véritable tour de force, c'est un livre marquant qui laisse une empreinte. de là à parler de chef d'oeuvre, je serai beaucoup plus nuancée. Je n'ai pas particulièrement aimé l'écriture et à la lecture de certains passages j'avais du mal à conserver mon attention. Certaines longueurs ont failli me décourager et j'ai failli ne pas aller au bout de ma lecture. J'en suis encore à me demander si je me souviendrai de ce livre pour de bonnes raisons. Une lecture qui me laisse dubitative.
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Hurlante intérieurement, toujours sur le qui-vive, mais vivante, terriblement vivante, sous le joug de son père, qui veut la sauver, lui donner les moyens de survie en cas de catastrophe, qui, d'après, lui ne devrait plus tarder, Turtle. sa Croquette est son objet, rien qu'à lui, son « absolute Darling »… ou sa « connasse », sa « petite moule illettrée », c'est selon. Elle sait pourtant se défendre Turtle, elle peut survivre dans n'importe quelles conditions, elle se promène la plupart du temps pieds nus, aussi bien à la maison que dans l'environnement qui l'entoure fait de plages et d'îlots en Californie. Elle se nourrit de peu et sait tirer parti de la nature. Elle sait tirer, TRES bien tirer Turtle. Elle s'occupe de ses armes avec amour. Il n'y a personne dans son entourage, que son père et son grand-père.

Lors de ses pérégrinations dans la nature, elle va rencontrer Brett et Jacob qui vont lui faire prendre conscience que tout n'est pas vraiment clair dans sa famille. Ce sera l'élément déclencheur pour que Julia dite Turtle, se remette en question.

J'ai pensé, en prenant ce livre, encore un livre du style « Les experts ». Et bien pas du tout. C'est différent, c'est… difficile d'expliquer.

Je défie quiconque de lire ce roman en un seul trait. J'ai dû interrompre plusieurs fois ma lecture, pour pouvoir reprendre mon souffle, assimiler le vécu de Turtle. Et me dire, mais comment cela finira-t-il ?

Livre d'une grande intensité, indicible, terrible et magnifique à la fois de part l'écriture. Des descriptions époustouflantes de l'environnement. Gabriel TALLENT met en exergue chaque action, chaque élément. Un livre qui vrille les nerfs.
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Lecture coup de poing, lecture dérangeante mais aussi étonnamment belle, à travers une écriture à la fois détachée et au plus près de l'intime, gorgée de nature aussi effrayante qu'apaisante.
Le personnage de Turtle, tout en ombres et lumière loin du stéréotype de l'enfance martyrisée, la relation abominablement complexe qu'elle entretient avec son père, ainsi que l'hostilité du milieu naturel dans lequel ils vivent, à quelques encablures d'un environnement sain, font toute la force de ce roman qui explore la maltraitance infantile dans toute sa complexité, sans omettre l'indicible bien qu'en ne tombant jamais dans l'impudeur.
Il y a bien quelques scènes qui à mon sens ne fonctionnent pas bien dans la manière dont elles sont amenées et desservent l'intrigue au profit du propos (je pense notamment au brusque départ du père et à la scène de péril en mer avec Turtle et Jacob), mais celles-ci s'effacent au profit d'autres, incroyablement fortes et de ces centaines de lacérations que l'on ressent au détour de tant de phrases. On a hâte de sortir de cette lecture étouffante qui laisse des marques profondes dans nos chairs de lecteurs.

Sur ce thème difficile, j'ai pour ma part été plus marquée en début d'année par la lecture de "Une vie comme les autres" de Hanya Yanagihara, mais celui-ci mérite pleinement les éloges qui lui sont faites.
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Berk.

Ah non ! On aime ou on n'aime pas, on ne dit pas "berk".

Surtout que c'est le Goncourt des Lycéens, et que tout le monde adore, tu vas encore passer pour... Je sais pas, mais c'est sûr !

Je viens juste de terminer peu de temps avant La Fille du Roi des Marais de Karen Dionne.

Et qu'est -ce-que tu veux que ça me foute , en vrai ?

Eh ben , c'était pareil, ou presque, mais en vachement mieux !
Déjà, pas d'inceste. Mais tout de même un père tout autant sociopathe ou psychopathe ou machinchosepathe. Voire plus. Si, si ! de la nature aussi, tout plein mais au lieu de longs paragraphes descriptifs et impersonnels, la nature comme amie, comme ressource comme contexte de la protagoniste principale. J'avais bien dit que c'était mieux.
Le développement de la jeune héroïne, c'est pareil : c'est à dire que c'est pareil en mieux. Au lieu de longs apitoiements et monologues intérieurs, des prises conscience brutales face à dés événements imprévus. Action, quoi !
La fin : identique et pourtant tellement différente. D'un côté, show final plein d'explosions et d'effets spéciaux tellement mais tellement déjà vus ! de l'autre, ça se règle en face à face. Dans la solitude d'un face-à-face inéluctable.

Bon, en vérité, je suis victime d'une sorte de malédiction. J'aime me lancer dans un livre à l'aveuglette, sans savoir si je m'attaque à un thriller ou à un harlequin. Mais j'ai le chic pour dénicher à chaque fois en trois mois de temps deux livres qui traitent du même sujet ! Ubu roi et Macbett, Et si les Chats disparaissaient du monde et Gwendy et la boîte à boutons, bref, j'en passe et des meilleures...

Du coup, aurais-je davantage apprécié My Absolute Darling si je ne m'étais pas précédemment compromise avec La Fille du Roi des Marais ?

Oui, sans conteste. Car Turtle est attachante. Et ce thriller a des petits airs d'initiatique sur les bords. Et malgré les invraisemblances psychologiques (Martin qui abandonne sa proie, non mais, même avec le choc de la mort de son père, ça colle pas ! Et que dire de Julia qui sauve deux fois - DEUX FOIS ! - la vie de Jacob, ou encore la scène finale, tellement cliché !), j'aurais pu être séduite. Non ! Disons plutôt indulgente.

Mais la vérité, c'est que j'ai lu La Fille du Roi des Marais juste avant. Avec le suspense d'une chasse à l'homme démente. Et sans le voyeurisme lié aux scènes de sexe incestueuses. Qui m'ont franchement rebutée. Une psychologie des personnages qui sonne plus "vrai". Et une fin plus logique et moins "effets spéciaux spécial audimat".

Du coup, ben My Absolute Darling, malgré tous ses prix et ses avis ultra-positifs, ben, j'ai pas aimé.

Je m'excuse ???
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Non non et non !
Stupéfaite par l'avalanche de critiques élogieuses, je maintiens en toute humilité que j'ai trouvé ce livre mauvais. Les personnages sont à la limite de la caricature, peu crédibles, peu travaillés. On peut presque les classer en 2 colonnes : les bons et les méchants. Les valses hésitations de Turtle ne sont jamais justifiées. le style est parfois à la limite de l'agacement car répétitifs, sans nuance ni travail d'écriture. Trop de passages sont glauques sans que cela ajoute à l'intérêt de l'intrigue. On a sans cesse l'impression que l'auteur est à la recherche d'effets et cela parait un peu artificiel. Bref ! qu'est-ce qui s'est passé avec ce roman ? Coup d'éditeur ? Aveuglement pour cause de curiosité malsaine ? Je suis perplexe. Une consolation toutefois. Il a fallu 8 ans à Mr Talent pour l'écrire. On est donc tranquille pour 8 ans.
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Terminé non sans mal.

Je pensais ne jamais arriver à la fin de ce livre.... j'ai tenu bon car je voulais absolument comprendre ce qui avait tant enthousiasmé les lecteurs mais ce fut laborieux.

Pas de souci avec l'histoire. Oui c'est glauque, oui c'est noir, oui c'est souvent sordide, mais je crois que je m'attendais à encore pire. Je savais bien que je mettais les pieds dans une histoire d'inceste.
Par contre j'ai eu un immense problème avec le style de Gabriel Tallent.
La narration au présent, plus les répétitions, plus les dialogues qui sonnent faux, plus les descriptions encyclopediques de la nature, c'est trop pour moi.

Plus que tout ce sont les répétitions que j'ai trouvé insupportables.
Je n'ai à ma connaissance jamais vu un livre qui utilise autant le verbe penser :
« Turtle pense....
Et puis elle pense....
Alors elle pense..... »
J'ai compris (ou pense avoir compris) que le but était de montrer l'ambivalence des sentiments de Turtle face à son bourreau, mais mon dieu que cela manque de finesse, le lecteur n'est pas obligatoirement un crétin à qui il faut mettre des lumières clignotantes pour qu'il comprenne la psychologie des personnages.
Quant à la fin, je ne comprends absolument pas pourquoi l'auteur choisit d'arrêter l'histoire à ce moment là, en plein milieu d'une nouvelle étape de la vie de Turtle. C'est soit trop tôt, soit trop tard.

Je suis donc restée de marbre face à ce livre, n'arrivant même pas à ressentir de l'empathie pour cette gosse qui subit le pire. le génie de ce roman, m'a totalement échappé. Dommage pour moi.
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J'ajoute mon avis au 608 déjà écrits, difficile de dire quelque chose d'original !
Ce roman se situe en Californie à notre époque, au coeur des problèmes sociologiques et écologiques, au coeur d'une nature sauvage, tout autant que notre héroïne dont le nom est changeant autant que ses repères.
C'est un roman époustouflant tant dans son écriture flamboyante et brillante que dans la description de la nature luxuriante et grouillante de vie, d'odeurs et de bruits. Gabriel Tallent est "brillantissime", il donne un rythme qui crée la tension dans ce récit à couper le souffle et difficilement soutenable.
Son écriture est très belle, riche et complexe tout autant que ses personnages Martin et sa fille Turttle dont les études psychologiques sont denses et profondes. Des moments calmes succèdent aux tempêtes des êtres et de la nature ; la tendresse, l'amour, la haine et la violence sont en étroite interdépendance et alternent brutalement.
Roman oppressant, où règne un grand malaise et une violente ambiguïté des sentiments. Cette relation toxique père-fille menée par Martin est destructrice Turttle est engluée dans cet amour ambivalent et incestueux.
Roman déchirant, et très perturbant pour le lecteur, et j'ai dû lâcher le livre plusieurs fois. On a conscience de lire un chef d'oeuvre, un ouvrage d'une grande qualité littéraire et dont on ne sort pas indemne tant la violence vous étripe !


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Face à l'engouement suscité par ce roman, j'étais bien évidemment curieuse de découvrir l'histoire de Turtle, une adolescente de 14 ans qui vit une relation malsaine et incestueuse avec son père. À mon grand regret, je suis loin d'être ressortie convaincue par cette lecture.

Premier constat, ce roman s'adresse à un lectorat averti, de par certaines scènes et propos crus employés par l'auteur. Mais, je n'ai pas ressenti ce côté dérangeant ou éprouvant si souvent évoqué.

D'autre part, je n'ai eu aucune empathie pour l'héroïne. Même si l'aspect psychologique du personnage est bien traité, je suis restée à distance de l'adolescente en dépit des événements qu'elle traverse.

Par ailleurs, si certains passages m'ont plu et ont éveillé mon intérêt, comme sa rencontre avec les deux adolescents Jacob et Brett, les descriptions, trop chargées en détails inutiles, sont venues alourdir ma lecture et l'ennui est vite apparu. D'autant plus que la surenchère de dialogues vulgaires m'ont également semblé de trop.

Je suis donc clairement passée à côté de ce roman mais il a visiblement trouvé son public et j'en suis ravie.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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My Absolute Darling de Gabriel Tallent est un thriller qui a été beaucoup encensé jusqu'à le qualifier de «chef d'oeuvre » . Je suis bien consciente et je ne croyais pas si bien dire, j'arrive après la bataille…

L'effervescence autour de ce roman s'est largement apaisée.

Martin est le père de Turtle, baptisée aussi Croquette, de son vrai nom Julia Alverston. Ils vivent sur la côte Nord de la Californie. Tout au long du récit, l'auteur décrit beaucoup la beauté de la nature avec ses richesses et ressources infinies.
Il y a un postulat de départ : a 14 ans, elle connait déjà depuis de nombreuses années une sexualité. Pour être au plus vrai : on peut dire qu'ils s'abusent mutuellement. Sa mère est décédée après avoir découvert cette ignominie.

Ne cherchez pas du croustillant dans ce domaine, tout est dit et suffisamment et finement suggéré.

Il y a aussi ce grand père paternel qui est d'une grande tendresse envers sa petite fille, et qui l'incite à aller au bal de fin d'année et de s'acheter une robe pour cette occasion, et qui ne s'est pas remis également lorsqu'il a compris la chose…

Turtle est une guerrière sauvage en puissance. Elle a été initiée au maniement des armes et elle est très douée dans ce domaine. Elle est capable de survivre en milieu très hostile, elle sait trouver de la nourriture dans la nature et cela ne lui fait pas peur de se griller un petit lapin, ou de manger un scorpion et de trouver comment s'abriter. Son père veut la protéger car il a très peur d'une fin du monde certaine. Pour cela il s'emploie à la retrancher dans bien au-delà de ce que l'on pourrait concevoir de la peur et de la douleur.

Il est difficile de qualifier ce père, car il est aussi comme vous est moi, une personne tout à fait respectable, instruite, ayant de bonnes relations avec son entourage. Il peut avoir une attitude tout à fait adaptée avec sa fille, l'admirant pour tout ce qu'elle est capable de faire. le souci c'est que l'école c'est juste pas sa tasse de thé. Son père persévère gentiment mais rien n'y fait.

Au cours d'une de ses virées sur la côte, elle rencontre inopinément deux jeunes, égarés dans les terres et a un petit faible pour Jacob, jeune homme instruit, doté de beaucoup d'humour. Quand Martin apprend qu'elle connaît un garçon, il s'arroge l'exclusivité sur Turtle, il préfère qu'ils meurent tous les deux que de la partager.

Elle a beaucoup d'ambivalence à l'égard de ce qu'elle éprouve pour son père à ce moment-là. Elle a du mal à lâcher prise. Cette transition dans le roman est longue car Turtle n'arrive pas à faire le pas de se rapprocher de Jacob, c'est son père qui l'emporte toujours… on finit par se demander comment ça va tourner. Cela n'en finit pas.

L'adolescence est une période à haut risque et elle aimerait bien être libre, apaisée. Elle pourrait se donner la mort facilement avec les armes qu'elle manipule. le mieux serait de tuer ce père ignoble, mais elle ne s'y résout pas.

Puis surgit Cayenne dans leur vie, une petite fille que son père ramène à la maison qui sort de nulle part. Elle va être un élément pivot de cette histoire. Comment cette relation triangulaire va s'installer… qu'est ce qu'elle va engendrer comme choix chez Turtle.

Je vais m'arrêter là, car j'en ai déjà beaucoup dit.

Gabriel Tallent, n'a rien à nous prouver, c'est un prodige. Je ne regrette pas d'avoir lu ce livre que j'ai repoussé longtemps par PEUR, pourtant je travaille dans l'enfance maltraitée, et là rien n'est suggéré croyez-moi, depuis
18 ans, j'aurai pu en écrire un livre, car des histoires j'en ai lu et la diversité n'a pas manqué.

My absolute Darling reste pourtant une histoire unique, c'est si bien écrit que je dirai presque que cette histoire est vraie.

« Elle trouve le bonheur juste à la lisière de l'insoutenable »
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