AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 61 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cinquième volet des aventures du psychiatre Max Liebermann.
Nous sommes toujours à Vienne et il faut dire que dans cet épisode, l'auteur, Frank Tallis, ne ménage pas le lecteur (et la lectrice d'ailleurs)
Max continue d'aider son ami l'inspecteur Oskar Reinhardt à mener ses enquêtes. Et il faut avouer que dans ce cas de figure, ses compétences sont plus que bienvenues. En effet, un tueur en série sévit dans les rues de la capitale autrichienne et son arme de prédilection est plus qu'originale : en effet, il utilise des épingles à chapeaux. Savoir les utiliser comme instruments donnant la mort nécessite un certain doigté qui n'est pas donné à tout le monde, mais comment trouver le meurtrier ?
Cette fois-ci, notre duo d'enquêteurs aura fort à faire pour trouver le coupable car il semble insaisissable et le choix de ses victimes ne laisse envisager aucune piste.
Heureusement que les pâtisseries viennoises agrémentées de cafés plus ou moins variés permettent à Max et Reinhardt de se sustenter et surtout d'avancer dans leur enquête !

Un tres bon cru ! Mon intérêt pour cette série ne faiblit, il faut le dire !


Challenge Mauvais genres 2022
Challenge A Travers l'Histoire 2022
Commenter  J’apprécie          330
Ce cinquième volume de la série mêle une enquête policière classique et la pratique de la psychiatrie permettant de résoudre des énigmes, voire même des crimes.
Les deux protagonistes sont amis de longue date, l'un est inspecteur de police, l'autre est psychiatre, et tous deux évoluent à Vienne, au début des années 1900.
Dans cette cinquième enquête, qui peut d'ailleurs se lire toute seule, des femmes sont retrouvées mortes, une épingle à chapeau plantée à l'arrière du crâne.

La description de la vie culturelle est fantastique, on suit les personnages à l'opéra, au musée, dans les restaurants, à leur séance de chant, durant les consultations psychiatriques…
Le célèbre Freud est un personnage récurrent de la série, il apparaît dans chacun des volumes et explique de façon assez claire ses théories, que ce soit le complexe d'Oedipe ou la symbolique des rêves par exemple.
La gastronomie a une place très importante dans ces histoires, chaque jour, les personnages principaux vont boire des cafés turcs et déguster des dizaines de pâtisseries aux fruits, au beurre chaud, aux amandes, aux noix, recouvertes de sucre ou croustillantes à souhait.
Commenter  J’apprécie          290
Encore une aventure psychanalyticho-policière dans la Vienne de la décadence. Où l'on rencontre le fameux complexe d'Oedipe , des obsessions particulièrement tordues , une tragique « succes story » . le tout environné par la classique obsession de la mort chez les Austro-hongrois ( et qui éclaire le cinéma de Michael Haneke…entre autres)
Commenter  J’apprécie          20
1903 : cinquième épisode des aventures viennoises de nos deux héros : l'inspecteur Rheinhardt secondé par Hausmann et le docteur Maxime Liebermann, secondé par le professeur Freud, un sacré blagueur, et bien aidé du légiste, le professeur Mathias, lui-même secondé par Amelia Lydgate.
Un premier crime a lieu : une jeune femme est assassinée à l'aide d'une épingle château. Aucun indice ne permet d'avancer lorsqu'un deuxième crime est relevé : point commun des deux meurtres il concerne des femmes de petites vertu; Vienne tremble ! l'antisémitisme est à son comble car nous sommes à quelques semaines d'importantes élections municipales.
La partie musicale est toujours aussi bien documentée de même que la partie recettes culinaires (viandes et desserts sucrés)
Aucun crime ne restera impuni, ... à Vienne !
Commenter  J’apprécie          20
Un peu déroutant par sa construction, ce roman nous fait suivre trois voies parallèles. Il y a tout d'abord le récit des troubles dont souffre un patient du docteur Liebermann. Ensuite, l'affaire des meurtres en série, commis sur de jeunes et misérables jeunes femmes. Puis la confession écrite du meurtrier dont les passages émaillent le récit à proprement parler. Il faut quelques chapitres pour s'habituer ensuite, on prend goût à ce thriller bien bâti, aux personnages attachants et à l'écriture rigoureuse. Vocabulaire choisi, détails historiques, géographiques, lyriques ou culinaires apportent à l'histoire un petit plus plaisant. On vit littéralement dans le Vienne du début du 20e siècle.
Le milieu de la mode est aussi concerné par ces affaires et on a droit à un cours d'histoire sur les chapeaux, les robes à corset, la Sécession et tout ce qui a fait la joie de nos grands-mères.
C'est dans ce Vienne de l'avant-guerre qu'opèrent l'inspecteur Reinhardt et son ami le psychiatre Liebermann. Ce duo collabore de manière très complémentaire rendant l'intrigue passionnante à suivre. Ou plutôt devrais-je dire les intrigues car subtilement d'autres affaires viennent se greffer à l'enquête criminelle de départ.
Je découvre cet auteur, psychologue spécialiste des troubles obsessionnels, et je suis sous le charme. Nul doute que je me procurerai les romans précédents mettant en scène Max Liebermann. J'ai en effet pris plaisir à lire ce thriller psychanalytique, mettant en scène un meurtrier sous l'emprise du complexe d'Oedipe
Commenter  J’apprécie          20
Nous sommes plongés dans l'ambiance de la ville de Vienne qui découvre la psychanalyse avec Freud et le roman nous entraîne dans toutes les couches de la société, de la bourgeoisie aux bas quartiers, sans oublier les peintres licencieux.

La place des femmes devient de plus en plus importante, et les corsets commencent à passer de mode.

Mais c'est aussi un roman policier avec de la psychanalyse où est expliqué le mythe d'Oedipe de Sophocle et ses répercusions sur la psyché humaine.

L'intrigue est intéressante car le meurtrier se raconte et raconte la génèse de ses pulsions.

Et puis il est beaucoup question de pâtisserie que dévorent les enquêteurs. Ahhh, les gâteaux viennois pleins de crème et de sucre....

L'image que je retiendrai :

Celle des robes de haute-couture viennoise qui, à l'image des gâteaux, sont encore pleines de falbalas – mais sans le corset.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (156) Voir plus



Quiz Voir plus

Freud et les autres...

Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

3
4
5
6

10 questions
436 lecteurs ont répondu
Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

{* *}