Depuis que j'ai commencé ce blog, j'ai toujours essayé d'être la plus honnête et la plus franche possible en ce qui concerne mes avis sur les romans que je chronique. C'est une ligne directrice qui m'a toujours tenu à coeur, même s'il m'arrive de modérer un peu mes propos pour ne blesser personne lorsque j'écris une chronique négative. Et ce n'est pas parce que je suis devenue fan de
Battista Tarantini au cours de l'année qui vient de s'écouler que je vais commencer à vous mentir.
La vérité, c'est que
Love Chef a été mon tout premier roman de l'année 2017, et que j'avais d'énormes à priori en commençant ce roman. Des à priori qui s'étaient cristallisés autour d'un seul détail du roman, le fait que l'héroïne soit corse ! Qu'on ne se méprenne pas, j'aime la Corse, et j'y ai passé tous mes étés depuis l'enfance, ma famille paternelle en étant originaire. Mais dans les livres, dès qu'il en est question, tout devient très rapidement cliché tellement sous forme d'hymne à l'Île que ça me fait inévitablement lever les yeux au ciel. Et bien, laissez-moi vous dire que je n'ai jamais été aussi contente d'avoir eu tort de toute ma vie !
Parce que le fait que Santa soit corse n'est qu'un infini détail de sa personnalité foisonnante, forte et colorée. Et c'est cette personnalité qui en fait, à vingt-trois ans, l'une des candidates favorites de « Chef ! », l'émission de télé réalité culinaire consacrée aux prodiges de la cuisine. Sous-chef d'un prestigieux restaurant, Santa ne participe que pour faire plaisir à son patron. Mais elle n'avait pas vraiment prévu de tomber sous le charme du beau, chaud et mystérieux Rafael. Rafael qui cache de lourds secrets qui pourraient bien tout emporter sur leur passage, y comprit le fragile équilibre de Santa.
Et Santa, parlons-en justement. Elle est la première raison de lire ce roman. Parce qu'elle est brillante, jeune, franche et déterminée. Parce qu'elle a une personnalité aussi éclatante et colorés que ses cheveux teints aux couleurs de l'arc-en-ciel. Parce que, sous sa couche de fierté et de passion, se cache aussi une fragilité touchante qui nous la fait aimer tout de suite, comme Rafael qui tombe immédiatement ou presque sous son charme.
Pourtant, il n'en est pas dénué non plus, de charme, notre cher Rafael. Beau à mourir, sexy en diable avec son accent argentin, ses mots d'amour susurrés en espagnol, il nous fait fondre plus vite qu'une tablette de son chocolat laissée au soleil ! Mais ce qui m'a le plus séduite dans la personnalité fougueuse et explosive de Rafael, ce sont ses petites attentions pour Santa, des recettes et des plats en forme de déclaration d'amour qui ont chamboulé mon coeur de midinette.
Enfin, parce qu'un bon livre ne serait à mon sens rien sans ses personnages secondaires, je dois bien admettre que j'ai été plus que charmée par ceux de cette histoire : les chefs-juges du concours, plus bienveillants qu'il n'y paraissent à l'égard de nos jeunes amoureux, Arielle, l'amie de toujours ou presque de Santa, le patron de notre héroïne, tellement humain sur son pied d'estale… Mais de tous, le plus adorable est sans conteste Archibald, le petit frère d'Arielle, super héros et amoureux occasionnel de Santa, « la sirène » comme il la surnomme.
Et parce que je suis une indécrottable et incorrigible romantique, je suis tombée amoureuse de leur histoire d'amour compliquée et tortueuse, pleine d'obstacles mais qui ne tombe jamais dans la facilité, et qui m'a offert quelques rebondissements qui m'ont arraché des « putains », soufflés du bout des lèvres ou carrément hurlés. Mention spéciale à l'apparition fugace d'un certain Tsar qui m'a valu une micro-crise cardiaque à la seconde lecture de ce roman !
Comme dans tous ses livres, Battista nous offre une bonne dose d'adrénaline, de celle qu'on aime ressentir, qui fait dresser les poils sur les bras. Et c'est bon ! Et c'est beau ! Ce livre est un régal, une douceur qu'on s'offre, un plaisir pas si coupable que ça parce qu'il n'y a pas de raison de se sentir coupable de s'offrir un bon moment. Pensez, toutefois, à vous munir d'un peu de chocolat, l'évocation de toutes ces recettes risquant franchement de vous ouvrir l'appétit. Je n'espère plus qu'une chose maintenant, que Black Moon Romance édite ce roman en version papier pour que Rafael et Santa puissent rejoindre les autres personnages de Battista sur mon étagère. Affaire à suivre donc !
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