Un très fort sentiment d'inachèvement au terme de la lecture de ce roman.
Cette entente antérieure entre Thierry et Guy son voisin meurtrier, ces liens très fors font évidemment penser à autre chose ; cette impression est confirmée par ce que ressent (et ressasse) Thierry face au souvenir de son collègue victime d'un accident du travail. Amitiés amoureuses ou davantage ? L'éloignement de sa femme qui lui reproche son égocentrisme semble le confirmer.
Mais rien n'est explicité dans ce roman. Et la rencontre, lors d'une reconstitution, entre le meurtrier et Thierry se solde par des coups de poings : c'est un peu court d'analyse !
Sauf à voir dans Guy le meurtrier le double noir de Thierry : mais là rien n'est dit dans ce roman.
Comme l'écriture ne présente aucun travail spécifique sur la langue, sa lecture ne relève à mes yeux d'aucune nécessité.
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Je suis sans doute professionnellement déformée mais j'ai eu très clairement envie de secouer la voisine geignarde. Soignante par ailleurs. Il faut espérer qu'elle ne se pâme pas lorsqu'un de ses patients se met à défaillir.
Bon c'est pas terrible de savoir que son voisin est un tueur.
Mais secoue toi poulette et arrête de braire sur ton sort. Tu n'es pas morte. Et ta vaisselle à l'eau de javel ça n'est pas très utile.
Quant à toi, voisin, tu devrais songer à faire ton coming out.
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