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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Points communs de toutes ces nouvelles? Toutes ont pour sujet les femmes; oui, mais des femmes qui ne sont pas heureuses dans leur vie, qui cherchent une échappatoire (mariage, adultère, charité...) sans vraiment y parvenir.

L'impression que m'ont laissé ces nouvelles est assez mitigée : ces femmes suscitaient presque la pitié. Au final pourquoi rêvaient-elles d'une autre vie ? du fait de leur éducation qui ne les préparait pas à leur vie d'adulte, de leur manque d'occupation ou peut-être de leurs conditions de vie (mari rustre, beaux parents qui les exploitent).

Pour résumer, ce recueil ne respire pas l'optimisme…
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Comme cela est souvent le cas avec un recueil de nouvelles, certaines plaisent plus que d'autres. Si j'ai adoré La Pharmacienne et beaucoup aimé Ariane, La Dame au petit chien, qui donne son nom à l'ouvrage, et qui se trouve à la fin du livre, m'a donné l'impression de reprendre et de répéter le thème développé par Tchekov dans les autres textes.

Ce thème est celui de l'amour, du désir, du mariage convenu et mal assorti, de l'adultère, des femmes intéressées et vénales et de la faiblesse des hommes face à la gent féminine.

J'avoue m'être parfois ennuyée. Je recommande de lire ce recueil sur la durée, pour éviter l'impression de redites ou de relire plusieurs fois la même nouvelle.

Ceci dit, j'ai apprécié l'image de la société russe que dépeint Tchekov, qui semble cacher, derrière une ironie marquée, un sentiment désabusé sur le couple, l'amour et les relations humaines.
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La dame au petit chien, suivi de Récit d'un inconnu, deux nouvelles qui se lisent rapidement, quoique la deuxième fasse près de 100 pages.
Deux récits doux-amers qui oscillent entre médiocrité des sentiments et grande passion.
Un regard quelque peu désabusé ou mélancolique sur l'amour, le mariage, le couple.
Si je n'ai pas eu de réel coup de coeur à la lecture de ces deux nouvelles, je dois reconnaître que la plume de Tchekhov est efficace pour nous faire entrer en quelques mots dans une ambiance, un sentiment, nous faire ressentir l'ironie mordante, la froideur de l'âme de l'un ou l'exaltation naïve de l'autre. Il nous entraîne très simplement, à travers l'évocation du quotidien, dans la profondeur de la psychologie des personnages.
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Je n'ai pas été convaincue par ce recueil, je crois en partie à cause de ma précédente lecture. Je viens de finir Belle du Seigneur, qui aborde plus ou moins les mêmes thèmes (le statut de la femme dans la société du 20e siècle, ses désirs, sa liberté, la passion amoureuse, le malheur auquel elle conduit inévitablement, etc.).
À côté de ce monument de la littérature française, j'ai eu l'impression que La Dame au petit chien ne m'a rien apporté. Parce que les mêmes sujets moins creusés, les personnages moins nuancés, les réflexions moins approfondies.
Une lecture un peu décevante, mais un avis à nuancer : dans un autre contexte, peut-être aurais-je préféré.
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