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Livre court, dynamique et facile à lire, très bien écrit, témoignage poignant de la guerre, où l'on passe du fantasme héroïque d'un jeune homme qui pense que la France vaincra vite, à la réalité violente et cruelle, absurde, de la guerre des tranchées , des bombardements, des petites victoires inutiles, des pertes humaines des 2 côtés. l'auteur nous touche fort sans en rajouter. Un livre à mettre entre toutes les mains.
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Critique de Romane - 3°B :
J'ai adoré lire ce roman même si je ne suis pas fan des romans historiques d'habitude mais celui-là m'a permis d'avoir un autre avis, un avis plus positif. Dès le début nous sommes immergés dans la vie de Maximilien, dit Max, et il a quinze ans quand la Première Guerre mondiale éclate. Il a toujours voulu être journaliste et ce rêve colle bien avec ce personnage ambitieux et courageux. Il y a beaucoup de réalisme, on est vraiment dans l'histoire avec les personnages, dans l'horreur des tranchées et de la vie des soldats dans la guerre. Des fois le récit était assez compliqué à suivre et à comprendre. Il y a une belle histoire d'amitié entre un soldat et Max . Il prend Max sous son aile et le protège. La fin est très émouvante ! Je vous conseille vivement de le lire !
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Ce récit d'environ 120 pages offre un regard neuf sur la Première guerre mondiale qu'Arthur Ténor avait déja exploré d'une toute autre manière dans son roman : Il s'appelait le Soldat Inconnu.
L'histoire commence sur un ton d'allégresse comme le mythe de la der des ders le veut, mais devient au fur et à mesure du roman plus sombre et triste...collant à la réalité de cette terrible guerre.
Beaucoup moins explorée que la Seconde guerre mondiale, la Première guerre mondiale est un sujet qui bénéficie aujourd'hui du devoir de mémoire, un devoir essentiel car les derniers poilus s'éteignent...
Pour en revenir au roman en lui même, Mémoire à vif d'un poilu de quinze ans, met en scène un héros au nom anodin de Max, personnage attachant, drôle et séduisant pour sa détermination et sa sincérité parfois déroutante.
La narration qui semble justement "à vif" donne à l'histoire son ton vivant et évite l'ennui.
C'est à travers les différentes questions et réflexions que se pose Max, d'une apparente simplicité, qu'Arthur Ténor aborde la Première guerre mondiale et notamment la vie des soldats dans les tranchées : L'organisation des troupes, la violence des combats, les relations entre les soldats et les officiers, le quotidien...
La fin est judicieuse et ne peut que laisser songeur...
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Un roman sur les guerres , nous plongeant à la rencontre de la première guerre mondiale avec un jeune adolescent Maximilien qui part à la guerre comme reporter mais fini par adopter ce mode de vie , voyant toute l'horreur qu'est la guerre , lui ne connaissant de la guerre que ce que les journaux disent. Il en fut bien dégouté, horrifié ...

Ce roman ce lit facilement , je le conseillerais pour les jeune d'environs 12-16 ans histoire qu'ils comprennent ce qu'est véritablement la guerre , comment ça se passait à l'époque
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Paris, Samedi 1er août 1914 à 4 heures de l'après-midi, tous les clochers de France font entendre un sinistre tocsin : c'est la mobilisation générale !! Quelques minutes plus tôt, l'Allemagne a elle-même décrété la mobilisation générale et déclaré la guerre à la Russie.

La ville est en émoi mais aussi en liesse, enfin les français vont avoir leur revanche et reprendre l'Alsace et la Lorraine et reviendront juste à temps pour fêter Noël.

Maximilien a tout juste quinze ans et vit avec sa grand-mère qui est veuve. Il rêve d'être journaliste mais en attendant, il est vendeur de journaux à la criée pour le Matin.

Le 30 août, Max comprend que la guerre ne va pas être si rapide que cela et propose au rédacteur en chef du grand quotidien de devenir correspondant de guerre. Il n'aura pas à le payer mais seulement à publier ses articles si il les estime suffisamment bons pour les lecteurs du journal.

Le rédac' chef refuse, affirmant qu'il est trop jeune et qu'il a assez de journalistes pour couvrir la guerre mais Max, fou de rage, décide de partir quand même pour le front…

Comme vous le savez déjà, j'aime beaucoup lire des romans se passant autour ou pendant la première guerre mondiale. Et en cette année de commémoration, les éditions Gulf Stream ont eu la bonne idée de rééditer Mémoires à vif d'un jeune poilu de quinze ans, initialement paru en 2007.

Ce roman à destination des 9 / 12 ans, recommandé par l'Education Nationale, restitue avec réalisme le quotidien de ceux qui firent la Grande Guerre. Arthur Ténor propose à ses jeunes lecteurs, une véritable plongée dans l'horreur des tranchées, au plus près de la sauvagerie des combats.

Rien ne sera en effet épargné à Maximilien qui verra des hommes tomber au champ d'honneur, foudroyés en plein assaut mais aussi succombant à leurs blessures au coeur du No man's land. Mais au-delà de l'horreur, l'auteur montre aussi la grande solidarité entre tous ces frères d'armes, qui se serrent les coudes quoiqu'il arrive.

Arthur Ténor montre aussi toute la bêtise de la guerre, les ordres insensés de l'Etat-Major pour tenir un village, une bande de terre, au prix de nombreux morts, la censure et comment la presse était à la botte du gouvernement.

C'est certes un sujet déjà-vu en littérature jeunesse mais la singularité de celui-ci c'est que l'on voit la guerre à travers les yeux d'un adolescent et que ce conflit nous ait dévoilé dans un grand réalisme et un vrai souci d'authenticité.

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L'ouvrage est réédité en 2018 avec une nouvelle couverture. Cette fiction a un premier mérite, celui de nous interroger sur qui fut le plus jeune poilu et s'il est mort au champ d'honneur ou pas. La réponse est qu'il s'appelait Désiré Bianco était natif du Piémont et vivait à Marseille avant de s'embarquer depuis Toulon pour les Dardanelles. Alors qu'il avait à peine 13 ans, il est mort lors de son premier jour de combat le 8 mai 1915 à Gallipoli.

Si les récits de jeunes poilus abondent dans les journaux pour enfants, il ne faut pas croire qu'ils relèvent tous de la propagande. On pouvait tricher sur son âge pour éviter d'attendre 17 ans où l'engagement était possible et on pouvait dans la zone des armées trouver moyen de se faire adopter par un régiment pour les suivre au front (la situation était alors temporaire). Un bon nombre de ses jeunes volontaires étaient, comme je l'ai personnellement vérifié, issus de l'Assistance publique ou de familles très nombreuses.

Ici le héros Max est orphelin mais élevé par sa grand-mère. Vendeur à la criée du "Matin" un des grands journaux parisiens, il rêve d'être journaliste. Notons qu'en 1919, Colette devient directrice littéraire du journal "Le Matin" ; elle contacte alors des auteurs pour contribuer à une nouvelle rubrique dénommée "Contes des Mille et un Matins". Certains de ces récits seront écrits par elle.

Voulant entrer dans la profession, Max décide de rejoindre le front et de proposer des articles qui l'imposeront comme correspondant de guerre. Alors que se déroule la bataille de la Marne, il s'agit de repousser des Allemands arrivés à Pontoise et à Meaux, notre jeune héros arrive à son but. Grâce à la protection de Gaston un caporal (garde-champêtre dans le civil), il arrive à rester en uniforme parmi les combattants et découvre ce qu'est réellement la guerre. Au cours d'un combat, il subit les conséquences d'un souffle provoqué par l'artillerie allemande et il est plongé dans un coma profond. Il en sortira progressivement grâce à Gaston et sa grand-mère et un saut dans le futur nous amène en janvier 1933 où devenu journaliste sportif, il redécouvre son carnet. Ceci le jour où Hitler accède au pouvoir.

Si l'explication des raisons pour lesquelles Max arrive à rester au front est un peu légère pour un historien (page 47), elle conviendra parfaitement à un jeune lecteur. Voilà un roman historique qui dépeint vraiment de façon compréhensible à travers de plus une bataille capitale pour l'ensemble du conflit, un univers de la Première Guerre mondiale. En effet on ne livre pas combat de la même façon en 1914 que début 1918 où on a les casques, les chars, les gaz, les lance-flammes…
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Max est un adolescent passionné par le journalisme. Mais la guerre va changé sa vision, il veut devenir reporter de guerre et son ambition va le menée jusque dans les tranchées du front.
Roman destiné à un public de collégien, il présente avec des mots crus, parfois violemment, ce que la première guerre mondiale était pour les soldats.
Bien écrit et très fluide, le roman est assez court mais suffisant pour le public visé. Les descriptions sont assez réalistes. le dénouement va même au-delà de nos attentes, avec finalement un enfant, Max, traumatisé par la violence des hommes. le personnage est vraiment attachant et les jeunes lecteurs tenteront certainement de s'identifier à ce jeune garçon courageux.
Très beau témoignage qui permet pour le centenaire de la der des ders de s'imprégner de cette ambiance délétère dans les tranchées. Très beau roman, mais trop court.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Sujet vu et revu en littérature jeunesse mais abordé de manière intéressante (un gamin se retrouve à observer le quotidien de soldats et même à participer à la guerre). Point fort : beaucoup de réalisme, on est vraiment immergé dans l'horreur des tranchées.
Mais l'histoire est incohérente : comment un ado de 15 ans peut-il se retrouver au front? Sans que sa famille s'en inquiète. le récit manque de rythme.
J'ai trouvé l'écriture trop dense, pas fluide et donc assez désagréable.
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A mon avis, ce roman est aussi une belle histoire d'amitié. La complicité entre Gaston le vétéran et Max l'apprenti soldat reste le fil conducteur du récit. Au travers de leurs péripéties de combattants, Max finit par considérer Gaston comme le père qu'il n'a pas connu tandis que l'aîné guide le jeune, le conseille, le protège, l'écarte du danger par des interdictions et des ordres judicieux. Ce type de relation n'est pas qu'une invention de l'auteur et a sans doute dû se produire à l'époque dans les tranchées entre les plus jeunes et les plus expérimentés.

Pour ma part, je conseillerais ce livre à d'autre jeunes qui croient que la guerre est nécessaire, que c'est une belle aventure pour leur montrer que c'est avant tout mort et souffrance - sans compter la bêtise du commandement qui ne connaît pas ce qui se passe sur le terrain. Pourtant, je l'ai trouvé parfois un peu long dans les scènes de combats.
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Septembre 1914 - Motivé par son puissant désir de devenir journaliste, Max, 15 ans, rejoint le front en vélo. Avec la complicité de Gaston, un poilu qui le prend en affection, il découvre la vie dans les tranchées, la proximité de la mort et l'enfer de la guerre.
L'horreur et la terreur deviennent des compagnes et Max prend violemment conscience de la réalité monstrueuse de la guerre. Une réalité que sa mémoire "à vif" veillera à ne jamais oublier afin que cette infâmie soit "la der des ders". Mais les derniers mots du livre laissent un goût amer.
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