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3,57

sur 6245 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L' histoire qui nous est contée par Jean Teulé n'est certes pas déplaisante:
Le patron du magasin qui se prénomme Mishima... Saisissez la fine allusion.
Cependant, j'ai trouvé que ce récit convenait mieux au dessin animé (que j'ai vu avant) qu' au livre.
L' idée d'une société profondément dépressive et suicidaire, dans un monde futur de désespoir m'a semblé intéressante mais insuffisamment développée....voire parfois maladroite.
Comme si Jean Teulé faisait une pause en fiction, entre deux ouvrages historiques...Mais que cette pause devait être très courte (trop?) .
Le livre offre tout de même quelques jolis trouvailles et moments de grâce, tel ce suicide collectif du gouvernement ou l'éclosion de Maryline.
Donc, un livre agréable mais en demi-teinte pour ma part.
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Il aurait fallu de peu , pour que la famille Tuvache serait parvenue au but escompté et crédibiliser leur raison d'être : perpétuer leur convenante spécialité et faire perdurer dans le temps le merveilleux commerce florissant ,inhérent à la vente à profusion de tous moyens permettant d'arriver à la consécration et aboutissement de suicides biaisés avec toute sorte de poisons , de barbituriques , de cordes . Gouailleuse , rude dans ses manière ,la patronne parfaitement à l'aise dans le rôle campé brillamment , vantait des prouesses en offrant ses services garants à des clientélistes sombrant dans la dépression ,rébutant toutes sensation d'angoisse et d'oppression où emergerait à outrance le mot omniprésent : suicide ,désir de mettre fin à ses jours , mort constant aux méthodes glauquissimes , cruelles , froides et sans empathies
C'était , sans compter sur la venue bienveillante , salutaire et salvatrice du dernier né ,incarnant merveilleusement la joie de vivre en apportant en concomittance le grain de sel sous forme d' antidote propice à cesser ces machinations lugubres et le grain de sable pour enrouer et grincer les rouages maléfiques de cet engrenage.
Ce court récit , c'est comme un moment charnière diamétralement opposée , aide accrue et intéréssée au suicide et l'apport de la perspective d'une ode à la vie : les propriétaires du magasin qui tentaient tant bien que mal de mener un commerce florissant à bon terme , et le nouveau né , faisant figure d' antidote , porteur de glorification du plaisir à vanter la joie de vivre .
Jean Teulé a réussi à tourner en dérision , en moquerie dissonante , le suicide , considéré comme tabou dans nos sociétés et de prime abord dans les religions monothéistes , de ce fait a révélé et mis à nu la face cachée de ce livre : une obsession , un véritable mythe , laissant entrevoir une tragedie inextinguible : autopsie des suicides , tout ce qui aura été le paradoxe douloureux des candidats au suicide malgré leur bienséance apparente
Il y eut beaucoup de suicides qui ont irradiés le vécu de ces personnalités mondiales qui ont laissés leur empreintes indélébiles dont l'auteur s'est inspiré de ces "suicidés" pour les mettre en verve dans la composante des personnages du roman , symbolisant une marque profonde ancrée dans la mémoire universelle Ces suicidés , à l'image de Monroe , Van Gogh ... n'ont pas pu ou n'ont pas voulu s'intégrer à ce monde qui ne leur "appartenait pas"
Comme bémols : récit essoufflant , redondance de propos stériotypés , émergence de saugrenuités et insanités ,style simplet , imprégné d'un français " parlé"


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J'avais lu des éloges de ce livre, j'aurais dû m'abstenir de le lire.
Je voulais passer un moment drôle et convivial.
Quelque chose d'inhabituel, d'inattendu et bien, ce fût une lecture simple, légère, un bon moment sans plus.
Les personnages sont attachants, les différents clients parfois si dépressif, si tragiquement déchirant… Des vendeurs si compétents… Une famille morbide sauf Alan dévorant la vie…
Et une fin somme toute évidente…
Bonnes lectures !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Il est toujours éclairant de comparer le livre au film qui l'adapte.
Souvent on préfère le film au livre.
Ce n'est pas le cas pour "Le magasin des suicides". Il est vrai que j'ai vu le film avant de lire le livre, ce qui donne peut-être un avantage de départ au premier.
Ce qui frappe en lisant le livre, c'est la pertinence du choix de Patrice Lecomte pour le dessin animé. le livre de Jean Teulé n'est pas une bande dessinée ; mais il en a le rythme, le graphisme et même les couleurs.
Patrice Leconte a réussi à en capter la noirceur et l'ironie. Il a toutefois renaclé à reprendre le coup de théâtre qui clôt le livre de Teulé et qui lui donne une gravité qui lui manquait - et qui manque au film.
Il y a quand même un truc qui me gêne dans l'inversion des valeurs généralisée qui constitue le présupposé du film mais dont il est difficile de pouser la logique jusqu'au bout. Un exemple : Allan, l'éternel optimiste, dit à sa soeur qu'elle est jolie. C'est une insulte puisque dans le monde inversé du magain des Suicides il faut être moche et tirer la gueule. Mais si l'on suit cette logique, la réaction de désapprobation de Marilyn devrait être de rire aux éclats pas d'éclater en sanglots comme elle le fait. Ce n'est pas logique !
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Le magasin des suicides, c'est l'humour noir poussé à son paroxysme. Une farce monumentale... mais pas que car, à bien y réfléchir, c'est quand même une critique bien méritée de certains traits de notre société actuelle.
On attaque ce livre si on est réceptif au loufoque...
Jean Teulé traite du suicide dans un style très enlevé, il parvient à être à la fois drôle et touchant.
A mourir de rire... (elle était facile, celle-là !)
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Deuxième livre que je lis de Jean Teulé. J'ai découvert cet auteur par « le Montespan ». J'étais curieux de découvrir une autre facette de son talent, dans une histoire complètement loufoque, futuriste et bien loin du politiquement correct. Et malheureusement une fois de plus, je reste perplexe et je garde une impression mitigée à la lecture du « Magasin des Suicides ».
J'ai souri sans vraiment rire. La famille TUVACHES a de la suite dans les idées, c'est le moins que l'on puisse dire. Si vous êtes déprimé et vous souhaitez en finir, alors vous sonnez à la bonne porte et vous trouverez dans leur boutique, tous les ustensiles pour réussir votre suicide et votre mort, du poison à la corde !
La vie suit son cours… le dernier de la tribu, Alan, va mettre à mal cet ordre des choses trop parfait et bouleverser les habitudes et les rouages du magasin et de sa famille, à leur grand désespoir.
Une fois l'histoire lancée et l'originalité du thème bien installé, il devient plus difficile pour l'auteur et le lecteur de renouveler le suspense au fil des pages. On attend presque la fin avec impatience. On imagine de quel côté va pencher la balance, entre la morosité ambiante et la joie de vivre et l'optimisme du plus jeune… La fin est effectivement presque décevante, mais en somme toute très logique.
Malgré ma légère déception, je persiste et vais continuer à explorer l'univers fantastico-historique de Jean Teulé.
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Je souhaitais découvrir l'écriture de Jean Teulé avec « Gare à Lou », vivement conseillé par les camarades Babelio et puis j'ai trouvé dans une boite à livres « le magasin des suicides »…

Bilan, petit Poche de 157 pages… qui aura été un idéal compagnon de route pour un voyage en train… Ce récit est vraiment à l'image farfelue de son auteur ! A dire tout de même que j'étais ravie d'arriver à destination, épuisée par les jeux de mots sur la mort, l'humour noir, les situations absurdes et les rebondissements un peu lourds !

Ce petit livre poursuit sa route… Bon voyage à lui ! Il a été déposé ce matin dans une nouvelle boite à livres…
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Alors,...que dire ?
C'est vite lu et, j'ai envie de dire, heureusement. Qu'on aime ou pas, d'ailleurs.
Une fable macabre, un peu dans le genre "famille Adams", truffée de situations rocambolesques.
On se dit qu'on va en tirer une morale... Par exemple, qu'un sourire seul peut dérider toute une assemblée, ou qu'une attitude positive induit le bonheur...
Mais non.
Parce que la fin n'est pas convaincante, selon moi.
Pourquoi Alan se suicide-t-il après avoir constaté le changement familial ?
Je n'ai pas ressenti de vrai bonheur se mettre en place mais plutôt une étrange bouffonnerie.

Ceci dit, je me suis bien amusée à l'énumération des techniques de suicide !
J'ai bien ri en imaginant le vieille dame faire "copain-copain" avec sa veuve noire.
Et j'ai beaucoup aimé la scène où Marilyn joue avec le foulard que lui a offert son frère.
Pour moi, c'est la seule scène où l'influence d'Alan se fait sentir de façon sensible et subtile. Merveilleusement écrite de surcroît.

Les avis sont partagés et c'est très bien. Je ne regrette jamais une lecture parce qu'elle m'apprend toujours quelque chose sur moi-même.
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C'est déconcertant, grinçant, parfois drôle mais surtout absurde.
La joie de vivre s'invite sous les traits d'un enfant Alan, qui vient chambouler la vie de la famille Tuvache ; entreprise familiale qui vend tout ce qui ce fait pour un suicide réussit.
En refermant ce livre impression mitigée, j'ai aimé ou pas ?
Quoi qu'il en soit la joie de vivre retrouvée l'emporte et pourtant je ressens de la tristesse en tournant la dernière page.
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"Le Magasin des suicides" : voilà un titre qui promet un récit bien trash. Signé de Jean Teulé : voilà qui promet encore plus trash !

L'ouvrage débute plutôt bien, pour qui apprécié l'humour noir. La famille Tulamort tient un magasin d'assistance aux candidats au suicide. Il s'agit de les aider dans leur passage à l'acte, non de les en dissuader. Et il faut reconnaître que ces commerçants ont des idées et le sens de la vente, même si un client 'satisfait' ne revient jamais chez eux.
Petit à petit, sous l'influence d'un des enfants de la famille, la famille se transforme, et l'histoire perd son originalité. L'ambiance globale ressemble à celle des aventures de la famille Adams (film américain de Barry Sonnenfeld, 1991).
La chute ne rattrape pas ce ton bon enfant, trop en décalage avec les propos grinçants du début.

Ce roman m'a beaucoup déçu, puisque j'étais habitué à des récits de Jean Teulé beaucoup plus riches et/ou plus poignants.
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