Angor

Un bon polar qui, une fois commencé ne se lâche pas comme ça. Toujours aussi documenté, Franck Thilliez poursuit la description du crime organisé, toujours aussi sombre et inquiétant avec cette fois en plus, un pas vers la science- (fiction) de franchit à travers la mémoire des cellules.

J'ai à chaque fois un grand plaisir à retrouver notre couple de flics, Lucie et Franck, toujours aussi attachants.

Un petit bémol cependant comment Franck Sharko (qui ne parle pas Espagnol), peut évoluer comme un poisson dans l'eau en Argentine!!!

Le style de Franck Thilliez toujours aussi rythmé, et agréable à lire, je vais me plonger avec délectation dans Pandemia son roman suivant.

Les nouvelles aventures du couple d'enquêteurs Lucie Hennebelle – Franck Sharko se teintent de rouge sang et de noir. Lucie et Sharko, deux ventricules d'un même organe qui pompe toute la noirceur de ce monde.

Pourtant cette fois-ci, ils ne sont pas seuls. Camille Thibaut, gendarme de son état et nouvellement greffée, est au coeur de cette intrigue, qui pulse à travers et autour d'elle. le supérieur du couple d'enquêteur, Nicolas Bellanger, deviendra avec Camille l'autre valve de ce récit.

C'est une histoire tentaculaire que nous propose Franck Thilliez avec cet Angor. Une intrigue aux multiples ramifications qui prouve de manière éclatante que l'auteur est définitivement passé maître dans l'art de la construction fictionnelle.

Les thèmes abordés et les actions qui en découlent prennent tellement d'ampleur qu'il ne fallait pas moins de 620 pages pour en venir à bout. L'auteur y imprime les contractions rythmiques avec brio, tel le conteur hors pair qu'il est.

C'est une véritable échographie du mal que réalise Franck Thilliez. Un peu à l'image de ce que propose son compère de la Ligue de l'Imaginaire Maxime Chattam, mais à sa sauce. Il nous dresse un portrait de la part très sombre d'une partie de notre société ; fibrillation morbide et mortifère d'un pan de notre civilisation.

Avec cette chronique du bien et du mal, une partie de cette intrigue donne l'impression d'un retour aux sources de l'auteur tout en restant dans la droite ligne de ses précédents romans. Les anciens lecteurs de l'auteur comme les nouveaux seront donc comblés.

Retournant à une violence palpable, Thilliez muscle son récit tout en lui donnant une vraie dimension et en vascularise ces innombrables artères pour mieux nous plonger dans l'horreur.

Même si la trame initiale de son scénario est un peu plus commune que dans les toutes dernières aventures de Lucie et Sharko, l'écrivain a un tel talent et une telle imagination qu'il fait vite prendre une dimension insoupçonnée à cette histoire qui vous prend aux tripes.

Pour déclencher des arythmies chez ses lecteurs, Thilliez est vraiment un maestro. Parce qu'il construit ses récits à la perfection, parce qu'il les ancre dans l'actualité et dans les abominations que l'homme est capable de perpétrer, parce qu'il se met entièrement au service de son histoire sans jamais en faire de trop.

Quand un auteur de thriller arrive si bien à concilier violence, sentiments forts et vraie réflexion sociétale, le roman de divertissement prend une autre dimension.

L'écrivain prouve une fois de plus qu'il maîtrise tous les codes génétiques du thriller, à l'image de son long et étouffant final, générant son lot de tachycardies au lecteur. Pensez à bien respirer avant de débuter la lecture, votre coeur risque de manquer d'oxygène par la suite.

Franck Thilliez, au plus profond de la psychologie et de la noirceur humaine, est vraiment le sacré-coeur du thriller français. Incontournable.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..

Ce n'est pas un angor, autrement dit une angine de poitrine, que ce livre a provoqué chez moi, mais plutôt des palpitations de joie et d'excitation !

Comme dans le syndrome E, Gataca et Atomka, on suit Sharko et Hennebelle, notre couple de flics de choc (ou parfois de toc) désormais parents de petits jumeaux, dans une enquête sombre, scientifique et rocambolesque.

Dans l'épisode précédent, j'avais été très agacée par la niaiserie amoureuse des deux héros. Là, ça n'a pas du tout été le cas ! Certes, les personnages sont à peu près aussi travaillés psychologiquement que 'Oui-Oui contre les méchants', et ils accumulent les gaffes ridicules et les comportements aberrants (mais indispensables pour faire progresser l'intrigue). Pourtant, ils nous prennent aux tripes, ou plutôt nous touchent au coeur, vu le thème du roman.

Surtout, l'histoire est passionnante. Un peu invraisemblable, en tout cas je l'espère, mais passionnante. Entre explications du système des greffes, rencontres glaçantes en prison ou dans les catacombes, parenthèses historiques sur l'Espagne franquiste ou l'Argentine de la dictature, et symboles ésotériques sur le Mal, j'ai dévoré ce roman de plus de 600 pages en un week-end ! J'étais fatiguée physiquement et émotionnellement, et cet Angor m'a remise d'aplomb !

Challenge Pavés 2016 1/xx et challenge PAL

Comme d'habitude avec Franck Thilliez j'ai passé un bon moment.
Après avoir lu le syndrome E, Gataca et Atomka, angor m'as donné du suspens, des chapitres bien équilibrés, ni trop long, ni trop court ce qui permet de garder du rythme sans tomber dans l'excès.

Les 630 pages se lisent assez vite de part la fluidité de l'écriture, d'autant plus quand on connaît bien les personnages et leurs psychologie.
On voit tout de même un peu moins Sharko cette fois ci, ce qui m'a plus et en même temps ce qui m'a dérangé...je ne sait comment expliquer ce paradoxe, pour en revenir aux personnages, on suis une nouvelle tête, une gendarmette prénommée Camille, une transplantée cardiaque dont le chef de Sharko et Lucie va tomber amoureux.
Tout dans cet épisode tourne autours des tueurs en série, de la génétique et surtout du trafic d'organes.

J'ai tendance à trouver tout de même que la série s'essouffle, on tourne souvent autour des mêmes sujets avec quelques petites variantes mais j'ai tout de même cette impression de déjà vu.
J'espère que Pandemia me donnera une dose de fraîcheur et d'originalité sinon il sera temps d'arrêter d'exploiter ces personnages pour passer à autre chose.

Pour conclure, dans l'ensemble c'est un bon Thilliez sans être mon préfèré (dans la série je préfère Gataca et du côté des One shot je préfèré Puzzle), on ne s'ennuie pas et l'intrigue nous tiens jusqu'au bout, même si j'aimerais voir du neuf.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..

J’avoue, je suis un peu déroutée par la noirceur du livre «Angor» !

Je suis bouche bée, déstabilisée, horrifiée, ce sont trois mots qui me viennent à l’esprit. Lire du Thilliez, c’est retrouver ma zone de confort, c’est retrouver un de mes auteurs préférés.

Angor, c’est à nouveau les aventures avec Sharko et Lucie. Sharko, il est vraiment un de mes inspecteurs préférés. J’adore le suivre dans ses aventures. Angor, c’est un bon pavé. C’est publié par la maison d’édition le Fleuve noir. J’aime la page couverture qui représente un côté sombre, qui illustre bien l’histoire.

Je dois avouer que j’ai eu peur de lire ce bouquin tant attendu. J’ai vu que les avis étaient très partagés. Je me suis dit que c’est en le lisant que je vais me faire ma propre idée. Je me suis alors lancée et j’ai aimé me retrouver en compagnie de Sharko et de Lucie.

Dès le départ, j’aime la complicité entre Lucie et Sharko. C’est des scènes attendrissantes de les voir dans leurs rôles de parents. J’avoue que ça m’a fait tout drôle de voir Sharko prendre ses bébés dans ses bras. C’est un de mes moments préférés. Ensuite, comme on s’y attend, un meurtre arrive et l’enquête reprend. Je rajoute une citation qui le démontre : «Un véritable squelette vivant, couvert de guenilles noires de crasse. Elle avait les traits brisés, ravagés, et ses yeux voilés de blanc ne faisaient que renforcer la terreur qui habitait son visage. Sharko songea à un vieux film d’horreur, Evil Dead, et à l’une des actrices possédée par le diable. Elle devait avoir vingt, vingt-cinq ans. Ses cheveux bruns, courts et crépus avaient poussé en pagaille.» Par la suite, Sharko doit aller sur le terrain tandis que Lucie reste à la maison. Elle n’y demeure pas longtemps car son boulot de flic l’a poursuit. C’est sur l’accord de Sharko que Lucie retrouve le travail et que sa mère vient garder. Les deux flics se jettent à cœur dans l’enquête et on les voit se propulser à fond dans les péripéties.

C’est dans une ambiance noire, dans un horreur sans fin et élargi, que Franck Thilliez nous entraîne. On y fait la connaissance de Camille, une gendarme attachante. Elle est blessée par la vie, sans grand espoir de s’en sortir mais on ressent que c’est une combattante aussi. Elle est comme nos deux héros. On perçoit également sous un autre jour Nicolas Belanger. Je crois que son personnage est venu me toucher, j’ai apprécié le découvrir. Franck Thilliez nous plonge dans un univers abominable, où il y aborde des sujets tabous et où on voit le mal surgir. C’est une bataille de tous les instants. Chaque personnage mène aussi sa propre enquête à sa façon même si c’est un travail d’équipe.

Ce que j’aime dans les livres de Thilliez, c’est sa documentation et on apprend en lisant. Je mets une citation qui le montre : «Nombre de battements cardiaques sur une vie: environ deux milliards. Nombre de mètres cubes de sang brassé: de quoi remplir une cinquantaine de piscines olympiques. Camille était pareille à ces arbres aux racines minuscules, qui pourtant donnent une illusion de force. La coquille était solide, mais l’intérieur en cristal. Poids d’un coeur de baleine: 600 kilos. Poids d’un coeur de souris: 0,09 gramme. Poids d’un coeur de femme: 300 grammes. La machine humaine lui révélait, sur la table en acier, toute sa complexité. Coeur de cachalot: neuf pulsations par minute. Coeur de colibri: mille deux cents pulsations par minute.»

Dans cette histoire, les chapitres sont bien dosés, son écriture est fluide et bien rythmée. Je suis agréablement impressionnée par son humour et par ses élans de tendresses. Il en faut car à ma grande stupeur, l’horreur y baigne à fond. Je trouve que le seul point négatif, c’est qu’il y a beaucoup de longueurs, ce qui a eu pour effet de détourner mon attention par moment. J’ai vraiment ressenti que «Angor» c’est du lourd. Je suis ébranlée.

Pour terminer, je peux dire que son intrigue est bien amenée, ses sujets sont bien approfondis. À ma grande surprise, je suis contente d’avoir persévéré dans ma lecture. J’ai pris un grand plaisir à me glisser dans une atmosphère tendue et malsaine où le repaire du mal rode toujours.

Je ne regrette pas d’avoir terminé ma lecture, je me lance aussitôt à la suite. Je remercie Franck Thilliez, c’est un excellent travail !

Je suis encore sur le choc, je ne m’attendais pas à lire une histoire aussi tordue. Je me suis aussi laissée émouvoir par un message que Thilliez envoie : «Avec de l’espoir, on avance, et sans espoir, on est rien.»

Je finis alors ma critique sur cette note optimiste et je lance un défi à quiconque n’a pas lu un Thilliez, osez osez ! C’est du noir, c’est du gore, c’est de l’horreur avec un grand H.

Petite précision : cœur sensible s’abstenir surtout avec «Angor» !


Isabelle

J'ai un retard monstre dans mes Franck Thilliez et si je suis à jour avec ses dernières publications, il n'en est pas de même avec ses plus anciens romans. "Shame on me" parce que bien souvent, je les adore et ils sont hyper addictif.

Tellement addictif que je risque des soucis avec la brigade des addictions… Sans compter des problèmes que je risque parce que je ne suis pas la chronologie et que j'ai sauté des tomes.

Une fois de plus, Thilliez va jouer avec nous, nous entraîner là où on ne s'y attend pas, nous faisant courir dans de multiples directions, faire monter l'adrénaline et les pulsations cardiaques.

Le duo Franck Sharko & Lucie Hennebelle a évolué, les voici en couple et en train de pouponner leurs jumeaux. le fait d'être père a ramolli un peu Sharko, d'ailleurs, il pense même mettre sa Lucie au placard, le reléguer à son rôle de mère, la croyant petite chose fragile alors qu'elle est flic comme lui, qu'elle a perdu ses jumelles et a surmonté ce deuil terrible… C'est une battante, pas une femme fragile.

Dans ce roman, on commence aussi avec plusieurs affaires et ça nous laissera peu de temps pour se tourner les pouces ou s'embêter durant sa lecture.

Ceci est un pavé de plus de 600 pages, mais on ne les sent pas (sauf le poids du livre), elles se tournent toutes seules et le récit est rendu addictif du fait que l'on suivra plusieurs personnages lorsque l'on changera de chapitre.

Âmes sensibles, s'abstenir ! Avec Thilliez, on s'enfonce souvent dans le glauque, dans l'horreur, l'abomination : il faut avoir le coeur et les tripes bien accrochées. Parfois, on pourrait penser que l'auteur cherche à nous montrer ce qu'il y a de plus sombre chez l'Homme, de plus horrible, de plus dégueulasse.

De nouveau, j'ai retrouvé un élément dont l'auteur avait déjà utilisé dans un autre roman et cela m'a un peu gêné aux entournures, pour ma part, ce n'était pas nécessaire de jouer sur cette filiation.

De même que pour le voyage en Argentine où moult péripéties vont arriver à Sharko, comme si pour ajouter du suspense et du piment à son récit, l'auteur avait voulu lui jouer des tours pendables, le mettant dans des situations totalement périlleuses… Trop est l'ennemi du bien ou, comme on dit chez nous : "Trop is te veel" (trop c'est trop).

Comme toujours, beaucoup de choses se retrouvent au coeur (c'est le cas de le dire) du roman de Thilliez et l'on sent qu'il a bien potassé ses sujets afin que tout cela tienne ensemble et forme un tableau qui ne doit pas être bancal lorsqu'on le dévoilera au lectorat.

Le tableau restera cohérent si l'on fait abstraction de quelques sauvetages au bon moment (ils font du bien), de quelques facilités auxquelles l'auteur aura recours pour aider ses personnages qui enquêtent (ah, les doués en langues !) ou d'un personnage qui avait l'air d'être quelqu'un de bien et qui, finalement, sera un abominable assassin, sans que l'on en sache plus sur lui et son basculement du côté obscur de la Force.

Ce pavé de Thilliez met, une fois de plus, le Mal absolu face à ceux qui tentent de faire respecter la loi ou de rester tout simplement en vie. Face à certains, les autres ne sont que des proies potentielles pour les superprédateurs qu'ils sont. Prédateurs prêts à tout pour aller plus loin encore dans l'horreur absolue (mon Dieu, le coup du portefeuille !).

On descendra dans tout ce que l'Homme est capable de faire aux autres, on arpentera les couloirs glauques et sanglants de l'Histoire de certaines dictatures, on frémira d'émotion devant des chiffres et on tremblera à l'idée que ce que l'on a lu dans ces pages puissent avoir lieu un jour (on sait qu'elles ont lieu, mais on aimerait croire que non).

Comme toujours, Franck Thilliez a joué avec mes nerfs, mon coeur, mes tripes, me foutant la rate au court-bouillon et me tenant éveillée alors que j'aurais dû aller au lit. Je l'aurais bien terminé en deux jours, top chrono, mais bon, je m'en étais gardé un peu pour mon voyage en train, en espérant ne pas rater ma gare pour cause de plongée dans le final de son roman.

Malgré mes bémols, j'ai passé un excellent moment de lecture.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Une nouvelle enquête de Sharko seul puisque Lucie est en congès maternité. Mais l'appel va être trop fort et elle va bientot le rejoindre. Un nouveau personnage, Camille, rejoint l'aventure. J'ai tout de suite eu de l'empathie pour elle et j'espère sincèrement qu'elle va rester dans les tomes suivants.
F. Thilliez fait encore une fois dans le morbide et nous ballade de meurtres en horreurs. On s'accroche à la lecture et on tourne vite les pages parce qu'on a envie de savoir la fin ou parce qu'on a envie de mettre enfin la tête hors de l'eau pour respirer ? Peu importe, l'effet est réussi.

LC avec CallieTourneLesPAges avec qui je continue pour la suite.

Tout démarre d'une manière assez classique.
au 36 quai des orfèvres, une enquête sur une femme séquestrée
à 100 km de là, une gendarme transplantée du coeur a d'étranges visions
Deux histoires menées en parallèle.
Au milieu du livre, les deux équipes se rejoignent enfin.
Elles travaillent alors ensemble.
Entente...... et plus si affinités.

Le suspense est bien dosé.
Montée en puissance de l'adrénaline.
Dans toutes les directions où se dirigent chacun des enquêteurs, on arrive à la limite du soutenable.
Heureusement, quand ça devient trop intense dans l'horreur avec une équipe, le chapitre suivent passe à des recherches plus routinières dans une autre, et on peut respirer un peu.
C'est prenant, bien dosé, bien écrit, bien documenté.
Quand on arrive à la fin on est content de sortir enfin de ce cauchemar.
Frank Thilliez est un maître dans l'art du thriller.

Une femme est retrouvée presque aveugle sous un arbre déraciné par l'orage. Elle était séquestrée. Franck Sharko et les autres membres de son équipe, parachutés sur cette affaire, vont devoir user de tout leur talent pour démasquer les coupables.
Dans le nord de la France, une autre personne se lance un peu malgré elle sur cette affaire. Camille Thibault, gendarme et récemment greffée du coeur, obnubilée par l'envie de découvrir l'identité de son donneur. Mais elle n'est pas au bout de ses surprises...
La mise en place est parfaite pour ce type de romans... ni trop longue ni trop courte, elle est accrocheuse et vraiment très efficace. le ton est vite donné. Impossible de décrocher les 600 pages qui se dévorent à la vitesse de l'éclair.
On retrouve, avec plaisir, Lucie et Sharko et on découvre, aussi en parallèle, des personnages qui vont suivre la même route et la même enquête. Cette méthode est très intéressante car elle permet au lecteur de suivre l'intégralité de l'enquête et les différentes routes prises par les personnages, sans jamais se sentir mis à l'écart.
L'intrigue est extrêmement bien menée. Tout est très bien ficelé et encore une fois avec Frank Thilliez, rien n'est laissé au hasard. L'auteur parvient à se renouveler et à apporter de nouveaux éléments aux bons moments, le tout sans jamais perdre son lecteur en route.
Sans aucune fausse note, l'auteur nous livre un concentré de tout ce que l'on aime dans un thriller. Une intrigue et une enquête qui ne laissent aucune place au hasard et un rythme toujours soutenu qui nous tient en haleine, tout au long des 600 pages. A ne pas manquer !

Le roman commence dans une grande violence. Tueur en série, violences atroces sur des femmes. Mais comme toujours dans l'écriture de Franck Thilliez, multiples histoires s'imbriquent les unes au autres. Les enquêteurs se lancent sur les traces de trafics inhumains en Espagne et Amérique du Sud dans les années 70- 80. Toujours plus loin dans le macabre. Franck Thilliez surprend tout de même dans la façon qu'il a de lier les histoires et les tomes.

Côte personnages. On avait laissé Lucie enceinte et Sharko, revenant tous les deux de Tchernobyl. Une année est passée. Et quelle surprise pour le couple !
Un nouveau personnage apparaît. Camille, TIC dans une gendarmerie du nord de la France. Tête brûlée, caractère bien trempé à l'image de Lucie, elle souffre d'un problème cardiaque qui la pousse à mener une (en)quête particulière. Son histoire va la mener dans les filets du groupe de police de Sharko ou plus précisément de Nicolas Bellanger.

L'écriture de Franck Thilliez est toujours d'une grande précision. La nature humaine y est décrite dans son instinct le plus primaire, ça fait froid dans le dos.
Mais je me lasse des histoires de crimes en série, séquestrations et mutilations. J'espère que le tome suivant sera plus surprenant.