Suite des aventures de la première équipe des X-Men, publiées entre 1967 et 1968. Et on ne peut pas dire que cela s'améliore beaucoup.
Ça démarre plutôt avec du mieux pourtant. le Fléau – j'aime bien cet ennemi inarrêtable – revient et sa présence fait dériver le récit vers un univers magique à la Docteur Strange (origine du Fléau oblige).
La relation « m'aime-t-elle-s'intéresse-t-il à-moi » entre Scott Summers et Jean Grey commence enfin à mener à quelque chose. Franchement pas trop tôt.
Et puis il y a un fil rouge scénaristique à la James Bond, faisant évoluer un mystérieux ennemi genre Spectre qui veut provoquer une guerre nucléaire entre les deux grandes puissances (1970, remember ?) afin de régner sur les scories.
Mais tout ça est gâché en grande partie par l'entrée en scène de
Don Heck comme encreur, puis dessinateur. Ce type est selon moi une catastrophe industrielle. Qu'il soit considéré à l'égal d'un
Jack Kirby ou même d'un
Steve Ditko m'étonnera toujours. Il parvient à pourrir les meilleurs scénarios. Et à ceux-là, il faut dire que la deuxième partie du volume ne nous les offre pas. On a droit à des ennemis granguignolesques sans saveur.
Rattrapage final tout de même : le changement de costume. Chaque héros se retrouve avec un costume à ses couleurs propres, fini l'uniforme commun bleu et jaune. Ça pète plus les rouges, les jaunes et les verts !
Et le doyen de l'équipe, le prof X… meurt !!!
Bah, la mort dans les comics, on sait ce que ça vaut. Mais pour un temps, ç'est assez triste.
Ça devrait s'améliorer par la suite si mes souvenirs sont bons.