Une excellente enquête de Gil Jourdan, pleine de rebondissements, le découpage scénaristique nous tenant en haleine jusqu'au bout.
Un meurtre très original par son arme du crime...
A conseiller.
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Cette édition en Gag de poche et noir et blanc, de la voiture Immergée, avec sa couverture originale, offrait une nouvelle illustrés (Les momies de Saint Sulpice) directement adaptée d'un épisode de Félix paru dans Héroïc Album.
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Que voilà une excellente BD !
Le scénario est remarquable d'originalité et surtout de suspens.
Il est rare de se prendre à devancer les images pour en savoir plus. Les personnages sont bien installés maintenant et le criminel est d'autant plus angoissant qu'il oeuvre dans l'ombre.
Le dessin est claire, les bulles concises. Belle efficacité !
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Voilà un album lu et relu et qui agit toujours sur moi comme les madeleines sur Proust... me replongeant dans mon enfance. On retrouve tous les éléments qui font la marque de fabrique de la série. En entrée de jeu on a la disparition d'un homme, dont la voiture est rattrapée par la marée (qui remonte à la vitesse d'un cheval au galop, comme au Mont St-Michel) puis on enchaîne sur le professionnalisme de Jourdan face à un client, et sur l'opposition machiste entre Libellule et Queue-de-cerise.
Le clou de l'album se produit quand Jourdan, Libellule et Crouton sont à leur tour victime de cette marée qui envahit la drève à toute vitesse. Malgré mes nombreuses lectures, je tremble encore à chaque fois.
Un album quasiment sans faute, on sent l'emprunt au roman noir américain dans les rouages et le développement de l'enquête. Seul bémol, le coupable est facile à deviner... la seule personne qui ait menti est fatalement coupable, n'est-ce pas?
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La Voiture Immergée est un album parfait qui contient tout ce que j'aime chez Tillieux et le sublime.
L'intrigue d'abord, digne des meilleurs polars. Un antiquaire porteur d'une lettre anonyme disparaît, sa voiture prise par les flots sur une route immergée à marée haute. Que faisait-il sur cette route ? Sa disparition est-elle purement accidentelle ou bien ?...
Dès la 1ère planche et le 1er drame, le mystère plane et l'action débute en trombe. Enquête, interrogatoires, pistes et fausses pistes, poursuites, découvertes macabres ou plus heureuses... l'action ne cesse ensuite de rebondire et d'avancer à la vitesse d'un cheval au galop, comme la marée d'un des lieux emblématiques de l'album.
Les lieux choisis par Tillieux semblent eux aussi tout droit sortis des meilleurs polars et aussi ô combien réels. Qu'on soit dans le Morbihan, à Londres ou Paris rue des Abesses, on voyage dans des décors qui au cinéma seraient signés Trauner. Et comme on a aussi droit à une flopée de seconds rôles et figurants parfaitement campés, un découpage au couteau qui plante chaque scène au cordeau dans les lieux évoqués plus haut, on se régale !
Avec son art consommé de la psychologie et des dialogues, Tillieux nous offre aussi des personnages principaux de luxe dont les interactions sont réglées au quart de poil comme la moustache de l'inspecteur Crouton. le trio formé par Gil Jourdan, le jeune détective aux méthodes modernes, Libellule, le perceur de coffres-forts, roi de la combinaison et prince (?) du calembour, la sérieuse, énergique et déterminée Queue-de-Cerise est ultra-complémentaire, marche à la baguette et recèle les conflits nécessaires aux bons mots et grands éclats. Crouton n'est pas en reste et suffirait à lui seul à animer un récit.
Si on aime ce mélange de polar réaliste sur le fond, à la forme pleine de vie et d''humour, l'ambiance, les décors et bien sûr les voitures si chères à Tillieux, l'esprit des films noirs et aussi celui des Tontons Flingueurs, cet album, indispensable à toute bdthèque, y tiendra une des meilleures places !
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