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EAN : 9782081314689
144 pages
Editions Arthaud (15/10/2014)
3.84/5   34 notes
Résumé :
Les villes sont mortelles comme les civilisations et peuvent disparaître de la carte du monde. L'Atlas des cités perdues relate les destins inattendus et pourtant bien réels de plus de quarante cités aujourd'hui disparues. De la courte et délirante aventure de Sanzhi à Taïwan, née de l'imagination de promoteurs passionnés de design futuriste, à la splendide cité sumérienne de Mari perdue au coeur de la Syrie, sans oublier Prypiat en Ukraine, désertée du jour au lend... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Des femmes et des hommes y sont venus. Ils y ont créé une communauté.
Dans certains lieux, ce sont des civilisations qui sont nées (Babylone, Angkor, Teotihuacan...).
Ailleurs, c'est la soif de l'argent facile qui a permis la fondation de villes champignons et ceci sur tous les continents.
Sans oublier ces endroits promis au rêve, ceux dédiés à l'emprisonnement à vie, et enfin des villes mortes nées.
Dans ce livre, est donc présenté une succession d'ensembles urbains qui se sont développés en quelques années ou en plusieurs siècles et qui sont tombés à un moment ou à un autre dans l'oubli, dans le néant.
Ces villes sont mortes parce qu'elles ont vécu une catastrophe à un moment donné : une invasion, un chaos économique insurmontable, une famine, un phénomène naturel soudain, etc...
Ici, Aude de Tocqueville nous a choisi des des cités bien singulières les unes des autres, avec toute une histoire bien marquante.
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Ce livre d'art se résume en courts chapitres illustrés par des cartes et des dessins sur les cités disparues à travers le monde, par ordre alphabétique de continents et par ordre chronologique aléatoire, du 26 avil1986 (Tchernobyl) au 24 août 79 (Pompéi) en passant par 1572 (Vilcabamba).
Eh oui, les villes, les civilisations apparaissent et disparaissent selon les aléas climatiques, géopolitiques ou autres, souvent par la folie ou la bêtise de l'humanité !
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Aude de Tocqueville, historienne, nous parle d'une quarantaine de cités "perdues". Par "perdue", le terme se révèle en fait vaste et généraliste. Il y a tout autant de cités mortes et détruites que de villes désertées, devenues fantômes suite à une catastrophe naturelle ou humaine. L'avantage de ce livre, c'est qu'il va loin, fouillant dès l'Antiquité (Pompéï, Babylone, Carthage...) pour ensuite aller jusqu'à la période récente (vous ne vous étonnerez donc pas de voir mentionnées là les tristement célèbres Prypiat et Hiroshima). A chaque fois nous avons un texte résumant l'histoire de la ville à gauche là où la page de droite se charge par une illustration de placer sur une carte la cité et d'en donner un aperçu.

C'est à la fois la force et la limite d'un livre dont on aurait aimé en premier lieu évidemment quelques photos des ruines et vestiges encore parmi nous. Il faut donc compléter notre curiosité en traînant sur le net donc parfois. L'autre défaut étant qu'on pourrait rajouter encore pas mal de lieux (vu le prix un peu cher de ce petit livre, disons-le net) manquants au delà de la décision un peu arbitraire d'en rester à 40 (et pourquoi pas "42" pour la blague, voyons ?). On a Douaumont par exemple, OK mais quid d'Ouradour-sur-Glane ? Pompéï, check mais c'est dommage de laisser passer sous silence Herculaneum, autre ville romaine incroyablement conservée intacte dans la lave, plus petite que Pompéï mais toute aussi belle et surprenante... Vous m'aurez compris, c'est un bon petit livre mais il y avait moyen de pousser plus loin. Pour une prochaine édition réactualisée dans le futur ?
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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A travers le monde des cités de renons ont fait la gloire de leurs époques, l'auteure nous replonge dans ces ères plus ou moins disparues et à travers le monde. le livre est très bien écrit, on a pleins d'informations allant des coordonnées GPS à des petites informations locales, on a un récit pour chaque lieu avec des détails et de belles illustrations.
C'est un beau cadeau de noël qu'on m'a offert, par contre attention, il n'y a aucune photographie dedans, c'est à vous d'aller fouiner sur le net si vous voulez voir à quoi ressemblait ses villes détruites. Petit plus on a des références à la pop culture (Skyfall, Silent Hill) par moment et j'apprécie toujours.
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Ouvrage frère de "l'Atlas des îles abandonnées", on prolonge les voyages sans sortir de son fauteuil, les plus beaux. On s'imagine parcourir les contrées et trouver ces cités que l'être humain a délaissé.
Mon voyage personnel a été d'imaginer ces villes à leurs apogées. Et essayer de comprendre comment elles ont pu être abandonnées, délaissées...
à lire pour voyager sans bouger.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les ambitions du IIIème Reich sont sans limites : Prora doit devenir la plus grande station balnéaire du monde et ses huit bâtiments identiques de cinq étages chacun doivent, à terme, accueillir plusieurs millions de vacanciers par an. Le souhait des lieutenants d'Hitler est louable : que chaque travailleur du pays puisse passer des vacances au bord de la mer. Mais ces vacances doivent être conformes au projet "social" des nazis. Si le projet comprend piscines, cinémas et restaurants (qui ne verront jamais le jour), les aménagements des immeubles sont d'une austérité à toute épreuve : salles de bain communes sur chaque palier, petites chambres (5 x 2,5 mètres) toutes identiques et sans aucun ornement, si ce n'est un haut-parleur pour recevoir les messages de propagande... En 1939, l'inauguration de Prora est bouleversée par l'arrivée de la seconde guerre mondiale. Le complexe n'accueillera jamais les vacanciers d'Hitler, et les quatre autres stations balnéaires prévues ne seront jamais édifiées. En 1944, les bâtiments sont aménagés en hôpital militaire pour les blessés de la Wehrmacht et sont le refuge de la population de Hambourg bombardée. En 1945, Prora se retrouvant sur le territoire de la communiste République démocratique allemande, les lieux accueillent l'Armée rouge avant d'être transformés en base militaire, puis en caserne pour les parachutistes et au centre pour les objecteurs de conscience. En 1990, ce colossal vestige de l'Allemagne nazie est abandonné aux herbes folles. Depuis les années 2000 pourtant, les projets de reconversion se succèdent. Après avoir un temps imaginé d'y créer des appartements de luxe, l'idée d'ouvrir une auberge de jeunesse de 400 chambres dans l'un des bâtiments s'est concrétisé en 2014. "La plus grande auberge de jeunesse d'Europe", annonce le maire de Binz, une ville voisine qui attire des vacanciers depuis la fin du XIXè siècle. Si les rénovations se poursuivent, Prora pourra-t-elle faire oublier son passé encombrant ? Il pèse sur son avenir, même si son classement au patrimoine national allemand la garde d'être un jour détruite. A l'exposition universelle de Paris, en 1937, l'ensemble des plans avait reçu le grand prix d'architecture...
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En 1908, alors que l'actuelle Namibie, appelée Sud-ouest africain, est un protectorat allemand, un ouvrier noir employé à la construction du chemin de fer reliant Keetmanshoop à Lüderitz ramasse par hasard un caillou qui s'avère être un diamant. Aussitôt la nouvelle connue, c'est la ruée. Dans la fièvre, sort de terre une ville champignon qui, en l'espace de quelques années, devient l'une des plus prospères d'Afrique. Reliée à Lüderitz par le tramway, elle a son casino et son théâtre, ses écoles et sa piscine, ses boutiques et son grand magasin qui vend les dernières nouveautés de Berlin. Elle possède même un hôpital, l'un des premiers du continent à être équipé d'un appareil à rayon X ! Les marchandises les plus rares viennent d'Allemagne et de France, tandis que l'eau potable, qui coûte ici plus cher que la bière, est acheminée à grand frais. Il faut reconnaître que l'argent n'est pas un problème et l'on dit même que les rues sont balayées chaque matin pour en chasser le sable qui revient obstinément charrié par le vent. Colonialisme oblige, toutes les commodités et le confort de cette "Petite Allemagne" sont réservés aux ingénieurs et aux cadres de la société allemande, qui a reçu le monopole des droits d'extraction.
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Certains pensent que Tikal n'a pas été détruite mais désertée, probablement à cause d'un problème climatique qui épuisa les ressources locales. De fait, le territoire maya a été l'objet d'une longue période de sécheresse à la fin du VIIIème siècle. Une chose sûre : au Xème siècle, la cité est totalement abandonnée. Mais son souvenir ne s'est jamais perdu dans la tradition orale, ce qui facilita sa redécouverte à la fin du XVIIème siècle. La première exploration officielle date de 1848. Atteinte à pied ou à dos de mulet, Tikal est alors cartographiée, photographiée... et pillée. En 1951, une piste atterrissage est créée sur le site. Une autre aventure commence.
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J'imaginais alors ceux qui, jadis, avaient fait palpiter ces murs: Akbar son fondateur, homme à l'esprit universel, devisant dans la grande cour avec des pères jésuites, les femmes du harem, penchées à leur balcons pour voir mourir la lumière du jour, les gardes somnolant dans les recoins obscurs.
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Lorsque des villes disparaissent, c'est un pan d'histoire qui meurt avec elles: en retrouver la race, c'est réveiller ce passé enfui.
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