Je peux faire ce que je veux avec Hardin cette nuit. Quand le jour se lèvera, je lui dirai de ne plus jamais m’approcher, et il le fera.
Tu ne peux pas me résister, Tessa, pas plus que je ne peux te résister.
Avec toi… j’ai envie… de devenir quelqu’un de bien, pour toi… Je veux être quelqu’un de bien pour toi, Tess.
Est-il possible qu’Hardin ait besoin de moi d’une façon aussi désespérée que moi, j’ai besoin de lui ? J’en doute. Mais, pour le moment, je vais faire comme si c’était le cas.
Ce garçon abject, ivre, indécent, vient de dire qu’il avait besoin de moi et, sans que je sache pourquoi, ces mots résonnent comme de la poésie à mes oreilles. Hardin est comme une drogue, à chaque nouvelle prise, aussi petite soit-elle, j’en veux plus. Il annihile toutes mes pensées, envahit tous mes rêves.
C’est comme ça qu’il fonctionne, il blesse tout le monde autour de lui et prend son pied à regarder le mal qu’il a fait.
Les femmes veulent toujours ce qu’elles ne peuvent pas avoir. La muflerie de Darcy, c’est justement ce qui attire Elizabeth, c’est donc évident depuis le début qu’ils vont finir ensemble.
Tu fais sortir ce qu’il y a de pire en moi.
Parfois, dépassée par la passion qui obscurcit mon jugement, je ne vois que lui. À d’autres moments, je repense aux souffrances dont il est la cause, à ma profonde nostalgie pour la personne que j’étais avant et, dans ces moments-là, je ne suis plus sûre de rien.
La seule chose dont je sois certaine, c’est que ma vie ne sera plus jamais ce qu’elle était avant qu’Hardin entre dans mon cœur.
De quoi que soient faites nos âmes, la sienne et la mienne sont pareilles