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Pour moi ce livre, cette nouvelle est écrite avec des mots simples et clairs. Cependant j’ai l’impression que d’un côté l’auteur ajoutait parfois des « chapitres » futiles, comme pour combler une histoire creuse. Juste pour ajouter des évènements qui n’étaient pas indispensable pour étoffer l’histoire au lieu d’aller à l’essentiel. Cependant, aussi contradictoire que cela puisse paraître, l’histoire manque parfois d’un peu de suspense (hormis en ce qui concerne la fin de l’histoire). Aussi, j’ai apprécié le fait que le héros ne dénigre jamais sa femme, qu’il l’aimer malgré ses fantasmes tournés vers la paysanne. L’auteur montre joliment la psychologie d’un être soumis à ses pulsions. Il n’a pas choisi la facilité en amenant le lecteur à « haïr » la femme qu’il a épousé pour l’’orienté à désirer la paysanne autant que le héros est visiblement amené à la désiré, c’est presque ; au contraire c’est presque l’inverse.
Quoi qu’il en soit, la fin du livre est une bonne surprise dans la mesure où l’on ne s’attend absolument pas à la mort du héros mais au contraire on s’attend à le voir succomber au charme de la paysanne. J’ai beaucoup aimé le fait que le héros ne trompe jamais sa femme. J’ai apprécié cette lutte interne qu’il mène contre lui même. J’ai apprécie sa fidélité, et que l’auteur ne cède pas à la facilité en faisant pécher le héros pour rendre l’histoire plus grisante. En effet, sa droiture envers son couple opposé à cette tentation (humaine) ma touché car je me suis reconnu dans cette anti-héros. Je dirai donc que ce livre est un jolie portrait des relations sentimentales ; romancé avec un dénouement intelligent. Qu’il se suicide est en soi une sorte de morale sous entendant qu’il est parfois plus juste de se punir lorsque l’on pêche au lieu de faire du mal aux autres pour son confort personnel. Cependant, j’admet que cette fin est cynique pour les plus fleurs bleues dans la mesure où il abandonne ceux qu’il aime ce qui est « égoïste ».
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C'est vrai ( comme l'on dit d'autres lecteurs ), qu'il est moraliste, ce conte de Tolstoï, mais cela n'empêche pas qu'il soit agréable. Une fois passé les premières pages, une fois qu'on a passé la phase d'adaptation, au style si particulier de l'auteur d'"Anna Karénine", ça passe très bien, ça se lit très vite et très agréablement, c'est très bien raconté.
Le style de Tolstoï est-comme souvent-simple et beau, efficace et puissant, fort, plein d'émotions. Tolstoï nous prouve ici ( encore une fois ! ) qu'il n'est pas nécessaire de produire des récits compliqués, avec de nombreuses péripéties et des formules complexes, pour faire surgir l'émotion.
Plus, je lis Tolstoï, plus j'ai l'impression que le célèbre écrivain russe est un auteur simple à lire, que la forme de ces livres est accessible, que lesdits livres sont plein d'émotions, avec des personnages très humains auxquels on s'attache d'ailleurs facilement ( il parle de ces personnages avec beaucoup d'empathie, même lorsqu'il nous fait la morale en dénonçant les fautes morales que ces personnages ont fait, selon lui, ce qui rend lesdits personnages riches et vivants, autant que peuvent l'être des personnages de fiction ).
Bref, même s'il y a un temps d'adaptation à l'écriture si particulière de Tolstoï, ce livre est très agréable à lire et égale d'autres textes de ce grand écrivain.
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C'est tout court, et pourtant tout y est. La descente inexorable au enfers de l'obsession, de l'irrésistible désir.

Et qui est le diable ? Est-ce elle ou est-il en moi ?
Lien : https://www.noid.ch/le-diable/
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Il y a quelques jours j'ai fait une razzia de Folio classiques à 2€ pour le challenge solidaire.
Je vais donc découvrir plusieurs nouvelles qui me sont inconnues d'auteurs qui ne me le sont pas.

Tolstoï en temps normal j'aime. Cette nouvelle, le Diable, ne m'a pas franchement emballée pourtant.

Eugène Irténiev hérite de la propriété de son père ainsi que de ses dettes. Il va donc devoir se remettre à flots. Tous ces soucis rendent notre héros un poil tendu et il cherche donc à se "détendre" avec une femme. le voilà donc entrant en commerce avec Stépanida, une jeune paysanne mariée à un homme un peu trop absent. Eugène vit plutôt bien ses "péchés de chair" mais décide qu'il est temps de se marier. Il épouse donc la douce, naïve et follement amoureuse Lise.
Seulement Eugène a bien du mal à oublier Stépanida.

Une nouvelle franchement teintée de morale judéo-chrétienne et qui a donc un poil vieilli.
Avec un tel titre je m'attendais à quelque chose de plus fort. Eugène ne tombe pas dans la luxure, non il butine un peu une paysanne. Alors certes l'infidélité c'est mal mais de là à faire du désir l'oeuvre du Diable...

Le style n'est ni bon ni mauvais. J'ai lu cette petite nouvelle sans enthousiasme mais sans m'ennuyer non plus.

Une lecture que je risque d'oublier assez vite.
Pas le meilleur de Tolstoï donc.
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C'est une nouvelle et c'est avec elle que je découvre Tolstoï.
Petit récit donc, assez classique dans sa trame puisqu'il s'agit d'un homme tiraillé entre sa raison et sa libido 🙃 le texte est facilement lu. J'avais peur de quelque chose de trop lourd. Contente d'avoir découvert cette petite oeuvre classique.
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Ah les femmes...
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Excellent, tout homme devrait le lire il en apprendrait sur La femme et sur lui même, pour une fois qu'un auteur nous explique l'un des pièges de la vie... Et surtout fait voler en éclat une idée reçue, Bravo M Tolstoï.
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Une petite nouvelle pour découvrir Léon Tolstoï. J'aime bien la plume même si elle ne me touche pas plus que cela toutefois, j'ai bien apprécié la teneur de la nouvelle, la puissance du désir, de l'envie. Placée uniquement du côté du narrateur, propriétaire terrien qui ne roule pas sur l'or et s'éprend, malgré lui, d'une paysanne mariée vivant sur ses terres, j'ai regretté de n'avoir pas plus d'informations sur le ressenti de cette femme, paysanne qui semble appréciée les rencontres avec cet homme, comme un divertissement. Tout se complique lorsque lui-même se marie et refuse de céder à son désir qui le taraude, d'autant plus qu'il est heureux en couple.
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Diable d'homme qui se fait, se laisse dominer par ces diaboliques instincts de chaire et de chair.

Serments et sermons s'affrontent et se confrontent dans ces pages, ces lignes défilant tel une litanie.

L'âme humaine s'écrit et s'ébat de lignes en chapitres à découvrir avec réflexion et curiosité.

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Je précise que je ne suis pas fan du format de la nouvelle, mais pourtant j'ai pris beaucoup de plaisir à lire celle-ci. Tolstoi a réussi à mettre du suspense dans un format court qui habituellement ne le permet pas.
Tolstoï nous raconte l'histoire d'Irténiev, un homme tiraillé entre l'amour qu'il a pour sa femme, Lise, et le désir qu'il éprouve pour Stépanida, la femme au regard de braise.
Irteniev se retrouve face au dilemme : continuer une vie calme avec Lise, ou tout remettre en question pour vivre sa passion avec Stépanida ? Et il ne sait de toutes évidences, pas le gérer ….Et va très mal le vivre….
Une nouvelle particulièrement agréable à lire et qui nous donne envie d'aller vite à la conclusion.
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