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3,7

sur 163 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il s'agit du premier roman d'Adrien Tomas, et quels débuts ! Un roman de quelques 700 pages aussi bien écrit, ç'a de quoi impressionner je trouve. Car il s'agit en plus d'un texte de qualité, à la cohérence parfaite, au style enlevé et à l'intrigue intéressante.

Parlons-en, de cette intrigue. Contrairement à beaucoup, l'auteur prend le temps de la dérouler à la manière d'une pelote de laine : on ne sait pas quel sera le prochain événement ! Et c'est ce qui m'a poussé à continuer cette lecture malgré d'autres romans pourtant très intéressants eux aussi qui me faisaient de l'oeil !
Chaque chapitre narre les aventures d'un personnage en particulier, ce qui nous montre l'avancée de l'histoire de la manière dont nous pourrions la percevoir si nous étions l'un des personnages, de manière morcelée. Et cela contribue à donner une tangibilité aux personnages ainsi qu'à ce qui leur arrive.

Les personnages sont eux aussi très bien construits, et disposent chacun d'un background fourni. On peut les aimer ou les détester en connaissance de cause, car aucun n'est tout noir ni tout blanc., et il est fort possible que vous découvriez certaines choses à l'origine du comportement des personnages qui pourraient bien vous étonner. Ils doivent faire face à des aventures et à des enjeux qui les dépassent, et de loin. Confrontés à ces périls, ils révéleront des pans de leur caractère insoupçonnés.

La suite sur le blog :)
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Je remercie tout d'abord le blog Book-en-stock et les éditions Mnemos pour cette découverte.
Je dois dire que cela a été une lecture fantasy comme je n'en ai pas eu depuis longtemps. Je me suis retrouvée dans ce roman comme dans mes séries fantasy préférée: la trilogie des joyeux ou la Belgariade du couple Eddings par exemple. J'y retrouve d'ailleurs des similitudes sur certains personnages comme Moineau qui me fait penser à Talen l'un de mes préférés de par son rôle de petit voleur rusé, agile et intelligent.
J'y ai aussi retrouvé des éléments de base et presque obligatoires pour ce genre de récit.
Deux factions en opposition.
Des "héros" ici plutôt hérauts formant une équipe pour chaque faction.
Des personnages au caractère complexe et surtout aux compétences diverses.
Des paysages magnifiques et dépaysants, des royaumes divers et variés de race, couleur de peau et croyance, des complots sournois et perfides mais surtout des héros au coeur pur et empli de bon sentiment.
Oui j'ai trouvé dans la Geste du sixième royaume un grand moment de fantasy.

Mais l'originalité principale de ce roman est dans le fait que la lutte ici n'est pas simplement entre le Bien et le Mal, entre les Ombres ou la Lumière mais bien entre deux Aspects distincts de la Vie. Pas de vrais « méchants », ni de vrais « gentils », mais des personnages fragiles et forts à la fois au passé torturé ou tortueux que la destinée à positionner dans l'un des camps.

En fait, nous allons suivre l'affrontement quasi-séculaire de deux entités au travers de leurs "pions".
D'un côté, le Père, il est le protecteur des rêveurs, des peuples mystérieux et des amoureux de la nature. Il règne sur des concepts comme la primitivité, les monstres, l'inconnu, la sauvagerie et les mauvais rêves. Ses peuplades forment ce que nous appellerions habituellement les peuples féeriques : dryades, dragons, sylphides, elfes, nains, garous et autres surnaturels. Son royaume : le sixième royaume, la Grande Forêt.

En face il y a L'Autre. Il est ce qui ressemble le plus au concept de Nature maîtrisée, de progrès, de changement, de réalité. Ses peuples sont les Hommes et leurs besoins de conquête, d'expansion et de développement. Nulle magie ici, les découvertes sont du fait de l'homme, armes, machines, artisanat...
Dans chaque camp, six personnages distincts et semblables à la fois: la Fille et ses cinq hérauts (Le Danseur, le Prophète, la Dame, La Bête et le Soldat).
Chacun possède un Don, un pouvoir particulier qui fait d'eux ces Hérauts et est sensé les aider dans leur mission. Chacun devra faire face à son avenir mais aussi à son passé pour réaliser les souhaits de son entité. Ce sera un combat de chaque instant contre l'ennemi et parfois contre soi-même. Car certaines notions comme l'honneur ou la survie ne sont pas de prime abord attribuée au bon Aspect. Comme on peut le découvrir au travers des mots de l'auteur, l'honneur et les obligations morales sont des concepts relevant du progrès et de l'évolution des moeurs. Alors que la survie du plus fort est un concept de la Nature sauvage.
Adrien Tomas nous emporte alors dans un scénario à la fois épique et très actuel. Les scènes de bataille sont magistrales, les scènes d'émotion touchent le lecteur mais ce qui m'a surtout transportée ce sont les messages qu'il nous envoie.
La dualité Nature sauvage/Nature maîtrisée est un message très actuel. Mais je l'avoue il ne m'a pas sauté aux yeux de suite. Cependant une fois que j'ai dessillé ceux-ci j'ai pu appréhender la complexité du roman, sa trame profonde et le talent de l'auteur pour nous ouvrir les yeux sur nos erreurs actuelles au travers d'un récit de fantasy.
Ma lecture est alors devenue toujours plus intense et c'est avec une gourmandise accrue que j'ai dévoré les pages.
La conclusion générale quoiqu'attendue a su pourtant me surprendre par son message d'espoir en l'humanité qui semble habiter l'auteur. Mais je l'avoue l'épilogue m'a complètement surprise et j'ai adoré cette chute.
De plus la présence au cours du roman de parties annexes ont su nous ouvrir les yeux sur des éléments extérieurs ou surtout antérieurs afin de nous permettre ensuite d'appréhender plus facilement certains événements primordiaux. J'aurais même tendance à conseiller au lecteur de lire la toute dernière annexe afin de comprendre la complexité des royaumes et des peuples que nous allons suivre tout au long du récit. Elle permet une vision d'ensemble et donne un aperçu du climat social et politique des royaumes.
C'est donc à la fois un coup de coeur et une grosse claque dans la figure que je viens de recevoir. IL va rester ainsi longtemps dans mes pensées pour ce qu'il laisse de marques et de messages. C'est donc un merveilleux roman que je vous conseille de lire pour le plaisir et pourquoi pas une deuxième fois pour changer le monde ;)
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Premier roman d'Adrien Tomas, La Geste du sixième royaume se présente comme un roman très abouti. L'intrigue, si elle ne révolutionne pas le genre et conserve une trame classique, se démarque par un traitement original des figures mythiques qui font office de personnages. Après avoir refermé ce roman, vous ne verrez plus jamais les elfes et les sylphides du même oeil !
Ambitieux, le roman repose sur une époustouflante galerie de personnages qui, pour la plupart, s'avèrent assez fouillés, notamment les deux figures de tête. On pourra cependant regretter que certains soient moins fouillés, et que d'autres s'avèrent quelque peu stéréotypés mais, au vu de l'ensemble, c'est assez vite oublié.
Le grand atout de ce roman réside dans la richesse de son univers, dont la géographie, l'histoire et les mythes ont été bien pensés. Par certains aspects, il ressemble au notre, mais force est de constater qu'Adrien Tomas se joue de la matière qu'il utilise afin de la détourner à son gré : c'est original, bien fait, et vraiment excellent.
Si La Geste du sixième royaume ne révolutionne pas le genre de la fantasy épique, on a tout de même là un roman riche, dense, original et prenant. Malgré quelques longueurs, le suspens est maintenu quasiment de bout en bout. Voilà un roman aussi ambitieux qu'efficace, un vrai coup de coeur (le premier de l'année) !
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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Premier roman d'Adrien Tomas et on est sur de la qualité !! Monde de Fantasy plus ou moins classique avec des personnages correspondant plus ou moins aux clichés. Deux forces antagonistes qui s'affrontent tout les X temps via des élus (cinq chacun).
Des personnages intéressants, certains moins mais pas grave ^^.
Les chapitres sont assez courts et font intervenir les points de vue des différents protagonistes, c'est pas révolutionnaire mais ça fait bien le job ! Et malgré les presques 700 pages du livre ça se lit bien ! (En même temps le terme "pavé" a changé de sens chez moi depuis que j'ai lu les tomes 2, 3 et 4 du livre des Martyrs d'affilée xD)
Une vison un peu écolo, un univers riche où l'on trouve littéralement de tout ! Dragons, elfes, nains, etc. J'ai pas vu de trolls mais j'ai bien aimé je lirais les autres romans de l'auteur, la plupart se passant a priori dans le même univers, avec plaisir !
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--- Tic-tac, tic-tac… ---

J'ai acheté La geste du sixième royaume lors de la Foire du Livre de 2017. Ce livre attend donc depuis deux ans dans ma PAL. Ce qui m'a donné envie de l'en sortir ? La dernière parution de l'auteur, Engrenages et sortilèges, un one-shot steampunk destiné à la jeunesse… qui me fait très envie !

Avant de craquer néanmoins, je me suis dit qu'il serait mieux de commencer par le commencement. Malheureusement, j'ai développé un acouphène pulsatile la même semaine. J'ai alors découvert qu'il était laborieux de se concentrer lorsque l'on entend constamment son pouls… Et, croyez-moi, ce roman exige beaucoup de concentration !

Résultat : j'ai ressenti le besoin de faire des pauses régulières. Cependant, et c'est le plus important à mon sens, je n'ai pas souhaité abandonner cette lecture en dépit des difficultés rencontrées.

--- Un récit qui ne manque pas d'envergure ---

En lisant le synopsis, je m'attendais à une épopée grandiose, et non pas à l'organisation minutieuse d'une guerre. Or, les batailles ne représentent qu'une petite partie de l'intrigue. Alliances politiques, stratégie militaire, assassinats dans l'ombre : voilà à quoi s'apparente davantage La geste du sixième royaume. Il m'a donc fallu un temps d'adaptation pour plonger dans cette histoire et l'apprécier à sa juste valeur.

Autre point essentiel : le rythme n'est pas haletant, même si l'on comprend aisément pourquoi. En effet, Adrien Tomas a développé une intrigue aux multiples ramifications. Et c'est sans parler de son univers, qu'il a créé de toutes pièces malgré le défi que cela représentait ! Les peuples et leurs coutumes, les rivalités entre clans, le passé des élus : chaque détail a été pensé avec une méticulosité exceptionnelle. Bref, c'est une véritable toile que l'auteur a tissée, une toile où il est facile de se perdre. D'ailleurs, raccrocher les wagons après chaque pause n'a pas été une mince affaire.

En outre, le scénario est d'une ampleur telle qu'il est quasiment impossible d'échapper aux longueurs. Toutefois, pour parer à ce « problème », Adrien Tomas a fait le choix de chapitres courts, ce qui permet de rendre le récit plus dynamique. Son style, quant à lui, ne s'encombre pas de lourdeurs. Ouf !

--- Ma mémoire mise à rude épreuve ---

Dans ce one-shot, chaque chapitre est dédié à un personnage. Et des personnages, il y en a à la pelle. Je serais d'ailleurs incapable d'en dresser la liste, alors que ma lecture est récente. Cependant, pour vous donner un aperçu, sachez que nous suivons majoritairement douze élus (six dans chaque camp) dont la destinée est de tuer leur alter ego.

Inévitablement, j'ai perdu le fil. Qui est cet homme, déjà ? À quel peuple appartient-il ? Quel est son rôle ? Est-il un élu ou un simple chef de guerre ?

Par chance, la plupart des protagonistes sont atypiques. Barde à la langue bien pendue, sorcière plusieurs fois centenaire ou encore demi-nain : ils se différencient facilement les uns des autres. de plus, Adrien Tomas n'hésite pas à en tuer certains, diminuant ainsi leur nombre… bien qu'il n'hésite pas à en ajouter à mi-parcours.

Honnêtement, ce concentré de personnages m'a beaucoup dérangée au début. Néanmoins, j'ai fini par m'y faire. Je me suis même rendu compte, après quelque temps, que j'étais curieuse de découvrir le sort que l'auteur réservait à certains d'entre eux.

--- Finissons sur une note positive ! ---

La geste du sixième royaume est plus qu'un combat entre Bien et Mal. Ces deux notions se perdent d'ailleurs dans les différents points de vue abordés. Ainsi, ce qui est bien pour l'un est mal pour l'autre, et tout l'intérêt réside dans la confrontation de ces opinions contraires.

C'est donc avec habileté qu'Adrien Tomas remet la high fantasy au goût du jour, même si l'on retrouve les codes propres au genre. Ce n'est malheureusement plus ce que je recherche à l'heure actuelle, mais cela ne m'empêche pas de souligner les qualités de ce one-shot.

Me voilà donc prête à lire Engrenage et sortilèges…
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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La fantasy française ne possède pas le même rayonnement que son équivalent anglo-saxon alors qu'elle comprend de nombreux auteurs de talent. Adrien Tomas et sa « Geste du sixième royaume » font partie de ces bonnes surprises que l'on attend pas forcément.


De prime abord, l'univers de fantasy décrit par l'écrivain ne présente rien de bien original. Les idées sont bien là mais le lecteur de ce genre de littérature ne sera pas le moins du monde dépaysé. Mais l'originalité ne fait pas tout et ce que l'on attend d'un tel roman c'est qu'il nous embarque, nous fasse rêver, nous immerge totalement au sein de ce monde médiéval, de cette aventure et de ses héros. de ce côté, Adrien Tomas tient bien ses promesses et ses talents de conteur jouent beaucoup en ce sens. On est happé du début à la fin par ce conflit opposant deux entités surnaturelles. Rien de manichéen pourtant et l'intrigue et la psychologie des personnages est assez travaillé pour ne pas tomber (sauf exceptions) dans les facilités narratives.


De la bonne fantasy, classique mais efficace.
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Deux entités s'affrontent à travers les siècles, et ce sont de pauvres bougres mortels qui en pâtissent. Voilà un résumé bien sommaire de ce roman fantasy d'Adrien Tomas : La geste du sixième royaume.

'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire. Pourtant, les chapitres courts et l'alternance entre les différents protagonistes auraient dû m'aider à une lecture rapide. Mais, les nombreux détails, les petits jeux d'auteur avec des pistes amorcées dans un chapitre pour se résoudre vingt chapitres plus loin m'ont donné la sensation d'avancer telle une limace sur une pente à soixante pour cent.

J'ai posé le roman un nombre incalculable de fois, et fini par sauter un bon tiers du livre pour découvrir « si enfin ça décollait ». du coup, rassurée, j'ai repris le fil de la narration, en diagonale sur les parties qui me semblaient inutilement longues.

Les mots pour : style, manque de manichéisme, bestiaire et races fantasy détournés.
Les mots contre : longueurs, maque de charisme des personnages.


En bref : un roman fantasy sympathique, une fois passé le premier quart (pour ma part). Rien de nouveau, mais de bons éléments et quelques passages d'un humour noir appréciable.
Lien : http://www.lesmotsdenanet.co..
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Adrien Tomas signe ici une épopée fantasy de haut vol et maîtrisée de bout en bout.
Raconté à la première personne en sautant de personnage en personnage, ce récit choral narre les aventures de pas moins de 12 personnages principaux et une ribambelle de personnages secondaires majeurs ou mineurs.
Bien que très bon tout du long, cette briquette de 700 pages découpée en 3 parties souffre quand même du syndrome de la trilogie : après un livre 1 introduisant bien les persos et les enjeux, le livre 2 est légèrement en dessous et traîne un peu en longueur avant l'explosion du dénouement en livre 3. Mais avec un peu de persévérance, ça passe.
Lien : https://www.instagram.com/my..
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Première lecture de cet auteur pour moi, un tout petit peu incitée par son prix reçu aux Imaginales 2012 et paru aux éditions Mnemos (qui ne m'ont de mémoire jamais vraiment déçue).

Je dois avouer que ce fut une très bonne surprise. C'est un roman de fantasy certes classique (avec des créatures imaginaires de toutes sortes), mais avec une intrigue rondement menée. Les destins se croisent et ne se ressemblent pas. Les personnages multiples ne sont pas tous traités de façon égale, mais peu importe, le rendu est bien là. Tomas nous présente un beau panel d'archétypes... complètement détournés. D'accord, ce n'est pas nouveau de voir que les "héros" ont des points faibles. L'auteur a juste su nous les présenter et surtout les faire inter-agir de façon particulièrement habile.

L'écriture est judicieuse avec un rythme qui ne faiblit jamais et les descriptions sont tellement parlantes qu'on s'immerge très vite dans cet univers. Ce dernier est d'ailleurs particulièrement riche. Il fera le bonheur des scénaristes de Jeux de Rôles, avec les Royaumes bien distincts, mais aussi les castes, les religions...

Côté thèmes, je n'ai pas eu de surprise monumentale, si ce n'est dans la variété des approches. Autour du destin et de la quête, Tomas déroule un catalogue très intéressant de sentiments et ressentis variés, le tout orchestré par des entités d'une duplicité qui rompt avec les logiques traditionnelles.

L'intrigue, qu'on croit téléphonée à un moment du récit, se révèle bien moins rectiligne que l'adhésion au genre de la Fantasy ne le laisserait croire; d'où la très bonne surprise. Seul bémol à mon sens : la boucle finale. C'est très personnel, mais je n'aime pas quand l'auteur relance l'histoire en cycle à la fin.

Je vous conseille néanmoins vivement cet opus, qui en appellera peut-être d'autres.
Lien : http://question-sf.over-blog..
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Nous découvrons ici cinq personnages, héros de cette aventure, alternés par chapitres courts.
- Ce qui les rends plus facile à appréhender, à découvrir et permet sans se blesser de se souvenir d'eux et de leur entourage
- Une alternance qui se fait parfois avec d'autres protagonistes qui permettent de dessiner le Monde et l'Histoire (avec un grand H)
- Une alternance également parsemée de ces cinq personnages « adverses », qui mettent l'Histoire dans une autre perspective, racontée alors avec le prisme des « méchants »

L'écriture est agréable à lire dans cette préparation de la grande confrontation des gentils et des méchants. Il y a également du suspens et des situations intrigantes sur ce démarrage, mais tout s'éclaire au fil de l'histoire.

Au début du second tiers de ce roman,
- Les méchants ne sont pas forcément méchants finalement, en tout cas ils ont de bons côtés….en plus de nombreux mauvais…
- Sauf peut-être la Danseuse, plus idéaliste et même tournée vers le bien (suivant son point de vue évidemment et le bien étant ici le progrès)
- Il faut penser également au Prophète (des méchants toujours), victime, en souffrance et avec un bon fond sans aucun doute

Au début de la guerre, nous trouvons un certain nombre de changement.
- Des chapitres plus longs, un rythme modéré malgré la guerre
- Sans une grande bataille, mais avec plein de batailles, plutôt violentes et plutôt courtes quant aux passages décrits (comme un « flash info »)
- Et puis, des mini-coups de théâtre, avec les combats des Hérauts qui s'enchaînent
- Ils arrivent presque par surprise
- Ils sont très rapides
- Ils sont surprenants, peut-être parce que le liant de la première partie du roman, avec une alternance fluide et régulière, est plus en rupture dans cette phase de longs chapitres
- Nous suivons un Héraut et soudain, changement de décors sur un second Hérault en pleine action, sans toujours comprendre comment il en est là
- Cette rupture est plus marquante pour les « méchants », car ils sont moins suivis et car pour les « gentils » il y a en général une mise en perspective de ce qu'ils ont fait dans les étapes précédentes (non suivies en « direct live »)

Au final, la chute peut sembler un peu rapide et à nouveau coup de théâtralisée.
- Elle met cependant la dernière touche à la fresque de ce monde, de cette histoire grandiose, inventive et globalement très bien racontée
- Et les annexes historiques éclairent l'histoire d'un certain nombre de comportements, de situations, de personnages
==> Une lecture sympathique qui prend un peu de temps (du fait des quasi 700 pages avec une police de livre de poche sur de grandes pages), mais du bon temps !
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