AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 163 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nous découvrons ici cinq personnages, héros de cette aventure, alternés par chapitres courts.
- Ce qui les rends plus facile à appréhender, à découvrir et permet sans se blesser de se souvenir d'eux et de leur entourage
- Une alternance qui se fait parfois avec d'autres protagonistes qui permettent de dessiner le Monde et l'Histoire (avec un grand H)
- Une alternance également parsemée de ces cinq personnages « adverses », qui mettent l'Histoire dans une autre perspective, racontée alors avec le prisme des « méchants »

L'écriture est agréable à lire dans cette préparation de la grande confrontation des gentils et des méchants. Il y a également du suspens et des situations intrigantes sur ce démarrage, mais tout s'éclaire au fil de l'histoire.

Au début du second tiers de ce roman,
- Les méchants ne sont pas forcément méchants finalement, en tout cas ils ont de bons côtés….en plus de nombreux mauvais…
- Sauf peut-être la Danseuse, plus idéaliste et même tournée vers le bien (suivant son point de vue évidemment et le bien étant ici le progrès)
- Il faut penser également au Prophète (des méchants toujours), victime, en souffrance et avec un bon fond sans aucun doute

Au début de la guerre, nous trouvons un certain nombre de changement.
- Des chapitres plus longs, un rythme modéré malgré la guerre
- Sans une grande bataille, mais avec plein de batailles, plutôt violentes et plutôt courtes quant aux passages décrits (comme un « flash info »)
- Et puis, des mini-coups de théâtre, avec les combats des Hérauts qui s'enchaînent
- Ils arrivent presque par surprise
- Ils sont très rapides
- Ils sont surprenants, peut-être parce que le liant de la première partie du roman, avec une alternance fluide et régulière, est plus en rupture dans cette phase de longs chapitres
- Nous suivons un Héraut et soudain, changement de décors sur un second Hérault en pleine action, sans toujours comprendre comment il en est là
- Cette rupture est plus marquante pour les « méchants », car ils sont moins suivis et car pour les « gentils » il y a en général une mise en perspective de ce qu'ils ont fait dans les étapes précédentes (non suivies en « direct live »)

Au final, la chute peut sembler un peu rapide et à nouveau coup de théâtralisée.
- Elle met cependant la dernière touche à la fresque de ce monde, de cette histoire grandiose, inventive et globalement très bien racontée
- Et les annexes historiques éclairent l'histoire d'un certain nombre de comportements, de situations, de personnages
==> Une lecture sympathique qui prend un peu de temps (du fait des quasi 700 pages avec une police de livre de poche sur de grandes pages), mais du bon temps !
Commenter  J’apprécie          30
J'ai "lu" ce livre au audiobook.
28h d'écoute, ça peut faire peur. J'avoue qu'il m'a fallu du temps pour intégrer tous les personnages, les principaux, les secondaires, qui est qui et qui fait quoi. Mais une fois tout ça intégré on est plongé dans une fresque incroyable, un roman de fantasy très ambitieux et qui rempli bien son rôle : nous emmener dans un autre univers et nous faire vivre une histoire folle.
Bref, j'ai adoré ! Bravo à l'auteur pour ce premier roman incroyable.
Commenter  J’apprécie          20
Résumé : Cinq royaumes se font la guerre depuis des générations, ils s'unissent enfin pour détruire le sixième situé en leur coeur, une immense forêt sauvage dont on dit qu'elle abrite toutes les créatures des contes et des légendes. Mais voici six personnages aussi différents que l'eau et le feu qui se découvrent les protecteurs du sixième royaume. La geste du sixième royaume nous fait voyager dans un univers de fantasy grandiose et raconte avec un rythme effréné les destinées de ces héros malgré eux, semées d'embûches, de pièges, de chutes, de découvertes incroyables et de magies insaisissables. le suspens et la tension y sont remarquablement aménagés, et ceci jusqu'à l'affrontement final. Mon avis : c'est un coup de coeur, non pour l'ouvrage en lui même, mais pour tout l'univers proposé. La geste nous est présentée comme un primo roman et bien, pour un premier roman : c'est du bon, c'est du gros. Effectivement, quelques maladresses et faiblesses sont remarquées comparé à la maison des mages, mais cela m'a pas empêchée de trouver le tout brillant. J'ai donc passé un excellent moment à suivre les actions et les péripéties de notre bande de hérauts. Ce que j'apprécie avec cette univers, c'est comment l'auteur joue avec les clichés de la fantasy, les créatures sont toujours comme on ne les attend pas (sylphide, dragon, dryade, l'ange de fer). le plus Agréable est surtout le travail des personnages, et c'est la force de cette histoire. Oui, l'intrigue utilise parfois les autoroutes de la fantasy, les twists sont prévisibles et les enjeux des antagonistes un peu “orangina rouge”, mais le fond de l'histoire ne l'est pas. Pour moi, c'est une histoire de foi, de confiance en l'autre (et pas l'Autre 😅) quand lorsque tout parait contre vous, vous trouvez le meilleur en vos alliés, et défendez votre cause jusqu'à la fin. J'ai aimé le principe des champions, ceux du Père contre ceux de l'Autre, confrontés à leur image jumelles, et ce procédé nous témoigne que jamais rien est manichéen. bon sauf Irian et Adhùain qui sont juste de gros vilains. J'aime cette idée d'un combat désespéré des protecteurs de la nature contre les horribles humains unifiés (tiens assez actuel finalement comme thème, universel) j'aime cette idée du temps qui nous guide inexorablement vers notre chemin, de cet historien qui ne peut plus supporter les larmes dans les yeux de la sylphide: “je ne peux pas fermer les yeux, je deviens acteurs du futur”.
Bref ce fut un réel plaisir aux accents de la redemption d'Althalus de David Eddings.
Commenter  J’apprécie          00
Psycho-test : Ce roman est-il fait pour toi ?


1) Quel genre de romans préfères-tu lire ?

a) Un roman qui se lit en une seule nuit.
b) Un pavé dense de plus de 500 pages.
c) Une saga qui se compose de plusieurs tomes.


2) Où préfères-tu lire ?

a) N'importe où, même dans le bus, car je n'arrive pas à lâcher mon livre tant que je ne connais pas la fin.
b) Confortablement installé(e) dans mon fauteuil préféré, dans le plus grand silence, pour pouvoir me concentrer le plus possible.
c) Les jours de grand soleil, dans mon hamac, sous un magnolia en fleurs, bercé(e) par le chant des petits oiseaux.


3) de quoi as-tu besoin quand tu lis ?

a) de rien.
b) D'un petit carnet pense-bête car j'oublie toujours le nom d'innombrables personnages à la prononciation douteuse.
c) D'un petit cocktail bien rafraîchissant ou d'une tasse de thé selon la saison.


4) Dans une intrigue, sais-tu à l'avance le nom du coupable ?

a) J'aime bien me poser des questions.
b) Toujours, cela fait partie de mon Don.
c) Je ne cherche guère à le découvrir avant la fin de l'histoire, je préfère me laisser porter par l'ambiance.


5) T'est-il déjà arrivé quand tu lis de ressentir une présence dans un endroit où tu es certain d'être seul ?

a) Parfois. Je vérifie toujours que les portes soient bien fermées avant d'aller me coucher.
b) Oui, et c'est vraiment saisissant ! J'imagine un tas d'êtres surnaturels tapis sous mon lit, cachés dans les placards ou encore capables de surgir de nulle part !
c) Sous l'effet d'une forte fièvre, peut-être …


6) Quelle sorte de narration préfères-tu ?

a) Avec un narrateur omniscient, qui dévoile au lecteur, quelques clés sur les différents protagonistes, sans en dire trop bien sûr.
b) Avec tout un tas de POVs différents, comme dans le trône de fer, mais en pire !
c) La narration à la première personne. C'est plus intimiste et je m'identifie mieux au personnage principal.


7) Que se doivent les vrais amis dans un roman ?

a) La vérité.
b) le respect et la loyauté.
c) L'écoute et l'affection.


8) Qu'est-ce qui, selon toi, pourrait gâcher un bon livre ?

a) Une intrigue cousue de fil blanc.
b) Une intrigue sans guerre entre royaumes.
c) Une intrigue sans histoire d'amour impossible.


9) A quelle question philosophique aimes-tu te confronter dans un roman ?

a) Notre vie a-t-elle un sens dans le chaos du monde moderne ?
b) le progrès nous éloigne-t-il de la nature ?
c) L'amour est-il raisonnable ?


10) Quel genre de personnages aimes-tu rencontrer dans les romans ?

a) Des flics bourrus et blasés, des truands sans foi ni loi, des jeunes personnes qui semblent bien innocentes et qui finissent par se révéler fourbes.
b) Des elfes ( un peu vieillissants), des dragons ( végétariens), des sylphides ( s'apparentant à des abeilles), des hommes loups, des sorcières, des dieux, des guerriers, des bandits, des dryades, des ménestrels…
c) Une jeune fille de bonne famille, belle et un peu naïve, qui tombe sous le charme d'un jeune homme, fier, hautain et peu loquace.


11) Tu pars en vacances, quel livre emmènes-tu dans ta valise ?

a) Ils étaient dix, d'Agatha Christie.
b) le seigneur des anneaux de J.R.R Tolkien
c) Orgueil et préjugés de Jane Austen


Bilan

Tu as un maximum de A :
Ce roman n'est pas fait pour toi. J'imagine que tu préfères lire un bon polar.

Tu as un maximum de B :
La geste du Sixième Royaume est fait pour toi. Prépare ta dague, ton armure et tes fioles de mandragore.

Tu as un maximum de C :
Ce roman ne te conviendra certainement pas. Tu préfères les romances historiques sans doute ?

Commenter  J’apprécie          333
Dans ce roman, de nombreux personnages vont façonner L Histoire. Deux camps s'opposent : en gros, celui du Père qui représente la Nature et celui de l'Autre qui représente le progrès. Chaque camp dispose de cinq Hérauts ayant des pouvoirs différents et qui vont mener des peuples à se battre pour la victoire de l'un ou de l'autre. Ça ne s'arrête pas là puisqu'au-delà de cet affrontement de concepts, les Humains ne sont pas en reste pour faire ce qu'ils font de mieux : essayer d'asseoir leur pouvoir sur leurs concitoyens...
Je n'ai pas lu assez de romans de fantasy pour y retrouver des références à d'autres ouvrages, mais j'ai eu la ferme impression que La geste du 6e royaume s'en était nourri. La construction est assez classique mais l'auteur nous réserve tout de même quelques surprises dans le destin qu'il réserve à ses personnages. Ces personnages sont d'ailleurs très nombreux mais ça ne nuit pas pour autant la compréhension, ce qui est un bon point !
En bref, un roman de fantasy qui reste assez traditionnel mais avec lequel on passe un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          100
Sans révolutionner le genre, La geste du sixième continent est une belle découverte emplie de bruit et de fureur. Une histoire qui coure sur 700 pages et un combat titanesque et désespéré opposant les forces du progrès et de la nature, du Maître et du Père, et chacun de leurs cinq hérauts et combattants à la fois champions ultimes et peut-être marionnettes manipulées par ces deux forces ancestrales. Magie, dragons, hommes loups, elfes, nains, jeux des alliances et des conflits... Adrien Tomas joue et entremêle les ressorts de la Fantasy pour imaginer une fresque haletante même si la geste s'essouffle dans cent dernières pages et une histoire trop rapidement menée à son terme (où alors est-ce de la frustration de devoir quitter ce sixième royaume pour lequel tant de créatures se sacrifieront sous les yeux d'un lecteur suspendu à leur destinée ?).
Commenter  J’apprécie          10
Premier roman d'Adrien Tomas et on est sur de la qualité !! Monde de Fantasy plus ou moins classique avec des personnages correspondant plus ou moins aux clichés. Deux forces antagonistes qui s'affrontent tout les X temps via des élus (cinq chacun).
Des personnages intéressants, certains moins mais pas grave ^^.
Les chapitres sont assez courts et font intervenir les points de vue des différents protagonistes, c'est pas révolutionnaire mais ça fait bien le job ! Et malgré les presques 700 pages du livre ça se lit bien ! (En même temps le terme "pavé" a changé de sens chez moi depuis que j'ai lu les tomes 2, 3 et 4 du livre des Martyrs d'affilée xD)
Une vison un peu écolo, un univers riche où l'on trouve littéralement de tout ! Dragons, elfes, nains, etc. J'ai pas vu de trolls mais j'ai bien aimé je lirais les autres romans de l'auteur, la plupart se passant a priori dans le même univers, avec plaisir !
Commenter  J’apprécie          60
J'ai lu des commentaires qui se plaignaient un peu que le récit est long et lent. En même temps, avec un titre pareil, on pouvait difficilement s'attendre à autre chose. Donc oui, c'est un récit un peu lent, qui pose beaucoup de choses, mais une fois qu'on prend ça pour acquis, pas besoin de se forcer pour finir. La geste n'est pas indigeste (ha ha ha).

J'ai bien aimé la fin, tout se tient bien, je trouve ça juste un peu dommage que [attention spoiler] le Peuple guidé par le Prophète ne semble pas gêné, perdu, ou ne se sente pas trahi quand il s'en va. En fait, on ne sait pas comment ils vivent ça... ils se reposent sur leur chamane et basta... c'est un peu dommage.

Pour le reste, j'ai beaucoup aimé l'histoire... une fois qu'on prend aussi comme acquis qu'il y a des répétitions. Lourdes, les répétitions ! Elles m'ont moins gênées dans la seconde moitié, mais elles sont toujours présentes et c'est dommage parce que du coup on tique, on sort de la lecture, et c'est un peu comme quand on se réveille la nuit parce qu'on n'a mal quelque part... Mais c'est un livre qui se finit sans soucis !
Commenter  J’apprécie          00
La fantasy française ne possède pas le même rayonnement que son équivalent anglo-saxon alors qu'elle comprend de nombreux auteurs de talent. Adrien Tomas et sa « Geste du sixième royaume » font partie de ces bonnes surprises que l'on attend pas forcément.


De prime abord, l'univers de fantasy décrit par l'écrivain ne présente rien de bien original. Les idées sont bien là mais le lecteur de ce genre de littérature ne sera pas le moins du monde dépaysé. Mais l'originalité ne fait pas tout et ce que l'on attend d'un tel roman c'est qu'il nous embarque, nous fasse rêver, nous immerge totalement au sein de ce monde médiéval, de cette aventure et de ses héros. de ce côté, Adrien Tomas tient bien ses promesses et ses talents de conteur jouent beaucoup en ce sens. On est happé du début à la fin par ce conflit opposant deux entités surnaturelles. Rien de manichéen pourtant et l'intrigue et la psychologie des personnages est assez travaillé pour ne pas tomber (sauf exceptions) dans les facilités narratives.


De la bonne fantasy, classique mais efficace.
Commenter  J’apprécie          44
Fichtre, pour du premier roman, ça dépote ! J'ai découvert A. Tomas avec "Notre dame des loups", que j'avais beaucoup aimé (mais que j'avais trouvé trop court, lol).

Ici, avec plus de 700 pages, on peut pas dire qu'il soit trop court. Quoi que... C'est bien écrit, même s'il y a quelques répétitions agaçantes ("l'homme doré", notamment, quand il est là, lol) et un peu trop de monologues explicatifs, faciles pour l'auteur mais pénibles pour le lecteur...
Un tic d'écriture lors des dialogues, aussi, qui m'a agacée, c'est le "blablabla, sourit Untel". Quand on sourit, on ne parle pas, ou alors on fait une drôle de tête, lol... Et ça y est un paquet de fois...
Quelques ellipses et passages trop rapidement évoqués, des "grosses ficelles" (lors des combats notamment).

A part ces petits défauts, l'univers est complet, bâti simplement mais efficacement.
Pléthore de personnages : un peu trop, parce qu'avec 10 "élus", 2 maîtres et leur "sous directeur", 10 nations, leurs religions et religieux, leurs rois, leurs capitaines et espions, leurs alliances et trahisons, du passé et du présent, et les dieux, (sisi, ils y sont aussi !), bah à un moment donné, on a la tête qui tourne, surtout à la fin quand il en apparaît de nouveau qu'on connaissait pas du tout jusque là.

Du coup, on a des nains retranchés dans leurs montagnes, des elfes déclinant, des élus aux pouvoirs exceptionnels, des dragons, des sylphides, des dryades, les clichés sont là mais largement détournés, pliés dans tous les sens, et je n'en dirai rien parce que la découverte est meilleure quand on ne sait rien de rien (et c'est une bénédiction pour moi que je garde si longtemps les livres dans ma PAL et que je les lise sans plus me rappeler ni du 4ème de couverture, que je ne relis pas, ni des avis qui me les ont fait acheter, mdr !).

L'auteur a lutté contre le manichéisme, mais hélas, on a quand même la sensation que "le Père" (l'aspect Nature) c'est le bien, et l'Autre (l'aspect Progrès) c'est le mal, ne serait-ce qu'à travers leurs héros respectifs. Donc de ce côté là, c'est loupé. Mais c'est amusant (et on sent que l'auteur s'est amusé, même si l'ensemble du roman est sombre), car on a quelques surprises, vu les idées préconçues qu'on a tous à ce sujet.
Il y a quand même quelques bons passages sur l'humanité, la compassion versus la loi de la jungle et du plus fort. Quelques bons passages aussi sur les buts affichés des politiques et leurs buts réels.

C'est bien tissé, très prenant, assez clair malgré tout ! Mais alors que j'aime beaucoup les auteurs qui évitent l'écueil du tome "qui devait être unique et qui devient trilogie ou plus", ici, j'avoue que ça aurait peut-être mérité une version en deux tomes pour avoir un peu plus de développements sur tout ce qui est évoqué (du passé, notamment, car le monde est bâti sur du solide, l'air de rien), un peu moins de densité...

Cela reste quand même d'un très bon niveau général, surtout pour un premier livre d'auteur ! Epatant.
Commenter  J’apprécie          200





Lecteurs (442) Voir plus




{* *}