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3,7

sur 163 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans La Geste du Sixième Royaume, vous allez vous retrouver projeté en plein milieu d'une guerre que se livrent par intermittence depuis la création du monde deux entités : le Père, qui représente les forces de la nature, du rêve et de la magie, et le Maître, allié des hommes, du progrès et de la connaissance. Chaque entité dispose d'une Fille et de cinq Hérauts, des hommes et des femmes auxquels ils ont accordé à la naissance des dons biens particuliers. La guerre répond également à des règles strictes, un peu comme au jeu d'échec, ce qui la rend encore plus cruelle.

J'ai adoré ce roman riche et complexe, loin de tout manichéisme : il n'y a pas d'un coté le clan des gentils et de l'autre celui des méchants, il y a juste des hommes et des femmes qui combattent pour protéger les leurs ou suivre un idéal de vie. Les mensonges, la violence et la cruauté ont cours des deux cotés, tout comme l'amour, l'amitié et la justice. Chaque chapitre est consacré à un personnage en particulier, ce qui permet de suivre l'action au plus prêt et de profiter des points de vue de chacun. Les chapitres sont très courts, l'action et les rebondissements sont constants, ce qui donne un rythme haletant à la lecture. Les personnages sont nombreux et variés ; vous y trouverez des humains, des nains et des elfes, des sorcières, des garous, des dragons, des dryades et des sylphides... sans oublier des immortels et quelques dieux. de la découverte des Hérauts jusqu'au dénouement final, ce roman est un feu d'artifice qui nous en met plein la vue : action en continu, réflexion sur le monde et son évolution, découverte de peuples variés et de créatures fantastiques, il est impossible de s'ennuyer en parcourant ces pages.
Lien : https://andree-la-papivore.b..
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Le livre non content d'être un pavé, s'avère être aussi sacrément dense au niveau de ses personnages. le découpage en chapitre s'allie à un changement constant de point de vue entre une vingtaine d'acteurs. Tantôt barde, tantôt sorcière ou encore voleur, changeur et demi-nain ... Autant de castes et d'appellation qui tendrait à rapidement donner le tournis. Mais à l'instar de son homologue américain, j'ai nommé le Trône de Fer (Game of Thrones pour les puristes), le changement de caste mais aussi l'écriture de l'auteur permet de se retrouver assez facilement après quelques chapitres. Sans compté sur la taille de ses dits chapitres : courts permettant à l'histoire de tenir un rythme effréné quasi constant.

L'histoire, somme toute classique dans le genre de la fantasy, est néanmoins pavée d'éléments étranges et intrigants. A un moment, Lilthyn, l'un des personnages incontournables du roman, explique que la guerre qui se préparent n'est pas à prendre comme une bataille entre le Bien et le Mal, que c'est plus compliqué que cela. Ce dialogue arrive assez tard dans le livre, ce qui est dommage car le lecteur est déjà confortablement installé dans l'idée que c'est le cas. Je m'attendais donc à un tournant dans cette direction, à savoir que les bons allaient être moins bons et que les méchants allaient être moins méchants. Malheureusement cet état de fait n'a jamais eut lieu, où alors je ne l'ai pas décelé : les "héros" de l'intrigue sont les personnages qu'on adorera le plus en tant que lecteur, tandis que les "méchants" seront ceux que l'on haïra.

Mais (arrivent enfin les éléments étranges et intrigants cités plus haut) ! Parce que oui le "mais" est de mise ! Au lieu de nous servir un énième et banal roman de fantasy comme on en croise sur chaque étagère de genre, Adrien Tomas nous fait découvrir un univers où les créatures connues nous paraissent bien lointaine. le dragon n'est plus qu'une créature en voie d'extinction, herbivore et incapable de la moindre activité autre que celle de manger, l'elfe n'a plus rien à voir avec ce qu'il a pu être dans un Tolkien, les croisements consanguins n'aidant vraiment pas, etc.
Un tableau atypique qui fait sacrément du bien !
Dans ce roman, il est aussi beaucoup question de religion et de la coexistence entre peuples aux croyances diverses. de quoi parfois, donner matière à réfléchir ...
Lien : http://amarueltribulation.we..
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Avec ce roman Adrien Tomas fait une entrée remarquable dans les contrées de la littérature de l'imaginaire, là où les auteurs français sont une espèce plutôt rare. Il construit un univers d'une très grande richesse, inventant, à la manière de Tolkien, toute une mythologie où des forces fondamentales agissent de manière souterraine sur les différents personnages. Ces derniers sont décrit avec beaucoup de profondeur, ils sont nombreux mais sans que cela alourdisse la lecture, chaque chapitre est centré autour de l'un d'entre eux, ouvrant ainsi la narration sur une multitude de points de vue. Aux humains s'ajoutent les personnages traditionnels de la fantasy : elfes, dragons, orques, nains, sylphides, loups-garous, dryades ! L'auteur use d'une panoplie classique mais en y apportant une touche très personnelle et plutôt réjouissante. Un livre à ne pas rater pour les amateurs du genre...
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J'ai beaucoup aimé découvrir le monde imaginé par Adrien Tomas: plusieurs royaumes avec leurs alliances, leurs guerres, leur histoire commune et au centre un sixième royaume avec des êtres mythiques et surnaturels. Au début on découvre plusieurs personnages différents et à qui il arrive des choses un peu surprenantes. Petit à petit ils sont amenés à se rencontrer, à s'allier ou à se battre. La raison de ces rencontres ne va se faire tout de suite et ils vont être pris dans une guerre qui va remettre en cause le monde fantastique, et, ou, le progrès.
Les personnages sont très intéressants, et tous très différents les uns des autres et l'univers est très bien construit. Malgré tout, j'ai eu du mal à le lire à cause des chapitres trop courts qui passaient d'un personnage à l'autre sans aucun lien entre eux durant le premier tiers du livre, ce que j'ai trouvé très long. du coup, j'ai eu du mal à m'attacher à eux. Dans la deuxième partie, on connait enfin la raison d'être de toutes ces personnes et du coup on s'attache un peu plus à eux.
Une très belle découverte, que j'ai aimé découvrir malgré ma difficulté à m'attacher aux personnages. Je pense que c'est un auteur qui va être intéressant à suivre.
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J'ai "lu" ce livre au audiobook.
28h d'écoute, ça peut faire peur. J'avoue qu'il m'a fallu du temps pour intégrer tous les personnages, les principaux, les secondaires, qui est qui et qui fait quoi. Mais une fois tout ça intégré on est plongé dans une fresque incroyable, un roman de fantasy très ambitieux et qui rempli bien son rôle : nous emmener dans un autre univers et nous faire vivre une histoire folle.
Bref, j'ai adoré ! Bravo à l'auteur pour ce premier roman incroyable.
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Mon premier livre de Fantasy et je peux déjà dire que l'univers me correspond. le début a été un peu fastidieux car il faut se familiariser avec un certain de nombre de personnages clefs qui seront d'ailleurs les Hérauts des deux
Aspects mais, plus on avance dans la lecture et plus on s'accroche à l'histoire et la suite nous tarde d'être lue.

Un excellent livre dont je ne pourrais dire que du bien et surtout dont j'ai pu rencontré l'auteur lors de mon passage au Toulouse Game Show hiver 2018.

Je recommande.
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Sans révolutionner le genre, La geste du sixième continent est une belle découverte emplie de bruit et de fureur. Une histoire qui coure sur 700 pages et un combat titanesque et désespéré opposant les forces du progrès et de la nature, du Maître et du Père, et chacun de leurs cinq hérauts et combattants à la fois champions ultimes et peut-être marionnettes manipulées par ces deux forces ancestrales. Magie, dragons, hommes loups, elfes, nains, jeux des alliances et des conflits... Adrien Tomas joue et entremêle les ressorts de la Fantasy pour imaginer une fresque haletante même si la geste s'essouffle dans cent dernières pages et une histoire trop rapidement menée à son terme (où alors est-ce de la frustration de devoir quitter ce sixième royaume pour lequel tant de créatures se sacrifieront sous les yeux d'un lecteur suspendu à leur destinée ?).
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Résumé : Cinq royaumes se font la guerre depuis des générations, ils s'unissent enfin pour détruire le sixième situé en leur coeur, une immense forêt sauvage dont on dit qu'elle abrite toutes les créatures des contes et des légendes. Mais voici six personnages aussi différents que l'eau et le feu qui se découvrent les protecteurs du sixième royaume. La geste du sixième royaume nous fait voyager dans un univers de fantasy grandiose et raconte avec un rythme effréné les destinées de ces héros malgré eux, semées d'embûches, de pièges, de chutes, de découvertes incroyables et de magies insaisissables. le suspens et la tension y sont remarquablement aménagés, et ceci jusqu'à l'affrontement final. Mon avis : c'est un coup de coeur, non pour l'ouvrage en lui même, mais pour tout l'univers proposé. La geste nous est présentée comme un primo roman et bien, pour un premier roman : c'est du bon, c'est du gros. Effectivement, quelques maladresses et faiblesses sont remarquées comparé à la maison des mages, mais cela m'a pas empêchée de trouver le tout brillant. J'ai donc passé un excellent moment à suivre les actions et les péripéties de notre bande de hérauts. Ce que j'apprécie avec cette univers, c'est comment l'auteur joue avec les clichés de la fantasy, les créatures sont toujours comme on ne les attend pas (sylphide, dragon, dryade, l'ange de fer). le plus Agréable est surtout le travail des personnages, et c'est la force de cette histoire. Oui, l'intrigue utilise parfois les autoroutes de la fantasy, les twists sont prévisibles et les enjeux des antagonistes un peu “orangina rouge”, mais le fond de l'histoire ne l'est pas. Pour moi, c'est une histoire de foi, de confiance en l'autre (et pas l'Autre 😅) quand lorsque tout parait contre vous, vous trouvez le meilleur en vos alliés, et défendez votre cause jusqu'à la fin. J'ai aimé le principe des champions, ceux du Père contre ceux de l'Autre, confrontés à leur image jumelles, et ce procédé nous témoigne que jamais rien est manichéen. bon sauf Irian et Adhùain qui sont juste de gros vilains. J'aime cette idée d'un combat désespéré des protecteurs de la nature contre les horribles humains unifiés (tiens assez actuel finalement comme thème, universel) j'aime cette idée du temps qui nous guide inexorablement vers notre chemin, de cet historien qui ne peut plus supporter les larmes dans les yeux de la sylphide: “je ne peux pas fermer les yeux, je deviens acteurs du futur”.
Bref ce fut un réel plaisir aux accents de la redemption d'Althalus de David Eddings.
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J'ai lu des commentaires qui se plaignaient un peu que le récit est long et lent. En même temps, avec un titre pareil, on pouvait difficilement s'attendre à autre chose. Donc oui, c'est un récit un peu lent, qui pose beaucoup de choses, mais une fois qu'on prend ça pour acquis, pas besoin de se forcer pour finir. La geste n'est pas indigeste (ha ha ha).

J'ai bien aimé la fin, tout se tient bien, je trouve ça juste un peu dommage que [attention spoiler] le Peuple guidé par le Prophète ne semble pas gêné, perdu, ou ne se sente pas trahi quand il s'en va. En fait, on ne sait pas comment ils vivent ça... ils se reposent sur leur chamane et basta... c'est un peu dommage.

Pour le reste, j'ai beaucoup aimé l'histoire... une fois qu'on prend aussi comme acquis qu'il y a des répétitions. Lourdes, les répétitions ! Elles m'ont moins gênées dans la seconde moitié, mais elles sont toujours présentes et c'est dommage parce que du coup on tique, on sort de la lecture, et c'est un peu comme quand on se réveille la nuit parce qu'on n'a mal quelque part... Mais c'est un livre qui se finit sans soucis !
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Ayant découvert l'auteur dans "le chant des épines", ce récit est la suite des 3 tomes ... (3ème non paru, à ce jour).
Je ne sais pas ce que j'aurais ressenti en première lecture, en découvrant l'existence de l' "ange de métal" ou des deux immortels, sans avoir lu l'oeuvre précédente. Bien peu d'explications dans ce roman à propos de ces "anachronismes".
La lecture reste agréable, mais les personnages sont moins accrocheurs dans ce premier roman.

A noter la très mauvaise reliure de l'édition "Hélios" où un quart des pages se sont détachées, rien qu'en les tournant.
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