Sur la terre comme au ciel, Tome 2 :

Amateurs de poésie, de lyrisme, d'envolée littéraire, de sentimentalisme, de fine psychologie, d'amour, de récit surprise, de paix dans le monde,... je ne peux que vous conseillez de passer votre chemin car vous ne rencontrerez ici que tripes, mitraillettes, boyaux et beaucoup, voire même énormément, de sang...

Ce deuxième tome se passe quasiment exclusivement au monastère Augustin de la Crux Immissa et se déroule en deux phases :
- la préparation de la défense du bastion
- le combat homérique d'une poignée de soldats

Alors clairement on ne fait pas dans la fine dentelle, l'ensemble reste parfois très cliché mais pour ceux qui aiment les combats désespérés à la 300, à la Alamo, à la Gouffre de Helm ou encore à la Légende de David Gemmell, vous serez comblés par ce déluge de moments de bravoures et d'actes héroïques. Vous savez lorsque la bataille semble perdue d'avance, avec 48 bonhommes d'un côté contre 687 ennemis surarmés, surentrainés et quasi indestructibles... Dans ce 2e tome, les auteurs usent allégrement de ce procédé, et même si c'est parfois un peu trop, ça fonctionne. Ca fonctionne car l'attachement aux personnages se révèle fort et que l'on a envie de savoir ce qui va se passer.
Et puis, à l'instar des oeuvres citées précédemment, les héros ne s'en sortent pas tous indemnes, et sans trop en dévoiler, beaucoup des membres de la Brigade y laissent leur peau.

Une lecture à prendre au second degré, sans s'attacher à la symbolique religieuse, à l'improbabilité de certaines situations et à quelques facilités scénaristique (ça fait pas vendeur dit comme ça !). Enfin bref, une série défouloir, pop-corn qui remplit parfaitement son office car correctement réalisée et, quand on sait dans quoi on se lance en lisant ce type d'ouvrage, elle se situe dans le bon panier des productions du même genre.