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Un livre en appelle un autre : dans Un roman d'amour et de ténèbres d'Amos Oz, la mère du narrateur se réfugie dans les romans de Tourgueniev.
Oui, il est doux de trouver refuge dans ce livre.
Un duel ; un début d'idylle, « cet état délicieux où l'amour et l'innocence habitent le même coeur » [comme l'avait bien dit JJ Rousseau]. Des débats d'idées dignes d'un travail de rédaction philo : « l'honnêteté même ne serait qu'une sensation ? ».

Le fil rouge reste la filiation et le rapport entre générations : les aînés vouent un amour inconditionnel à leurs fils ; les jeunes sont souvent dans la confrontation. Des portraits très réussis, une histoire qui sonne juste. Tout ceci reste intemporel.
Pour revenir brièvement sur le débat philosophique : l'auteur raille gentiment la radicalité d'un de ses héros, Eugène Bazarov, un empêcheur de tourner en rond, un type charismatique et intransigeant. Bazarov le nihiliste est au centre du roman.
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Au-delà de son intérêt historique, ce livre est aussi un beau roman, dont la valeur esthétique nie le nihilisme de son héros Bazarov : la composition, aussi dramatique que romanesque, et le cadre pastoral en sont certes désuets, mais il s'y déploie une naïve et palpitante ambiguïté. Cette dernière enrichit le solitaire et matérialiste "fils" choisi par Tourguéniev et ceux qui, sans le faire exprès, l'emporteraient presque : les vieux libéraux démocrates ou les jeunes et touchants romantiques, d'une aristocratie désargentée d'un autre âge.
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En 1856 en Russie, Bazarov, médecin d'une trentaine d'années adepte du nihilisme, voyage avec un camarade plus jeune que lui, Arcade Pétrovitch, fils d'une famille de propriétaires terriens, fasciné par son aîné et donc influencé par ses idées. Ils rendent visite à leurs familles respectives et fréquentent quelques mondanités et femmes réputées pour leur ouverture d'esprit. Outre les chocs de cultures entre générations et classes sociales, l'auteur présente les rapports complexes entre ses personnages et leurs états d'esprit.
Après avoir adoré "Premier amour" et "Deux amis", j'ai été un peu déçu par ce livre, plus long. Peut-être en ai-je trop hachuré la lecture ? L'écriture de Tourgueniev est en effet aussi précise et agréable que dans les oeuvres pré-citées, en particulier pour les descriptions. La préface annonce trop les événements du roman, il est préférable de n'en prendre connaissance qu'après, et on peut même s'en dispenser, tant elle est absconse. En outre, les annotations de l'éditeur, souvent intéressantes, mais parfois superflues, sont vraiment contraignantes à consulter, car en fin d'ouvrage et mal numérotées.
Un roman à lire si vous vous intéressez à l'Histoire de la Russie et aux idées de l'époque.
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Après avoir lu plusieurs romans de Dostoievski, je souhaitais continuer à découvrir d'autres auteurs russes mais sous des formats plus courts : « Pères et fils » de Tourgueniev correspondait alors. Ce roman met en scène la rupture générationnelles entre des pères devenus au fil des ans conservateurs et des fils férus d'idées nouvelles et reste donc très contemporain.
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Voici un livre qui m'a échappé !
Est-ce le fait de l'avoir écouté en livre audio ? Malgré deux lectures consécutives, il n'en reste pas grand chose ! J'ai eu beaucoup de difficultés à me concentrer sur ces écoutes.
Vladimir Nabokov le considérait pourtant comme le meilleur roman de Tourguéniev et l'un des plus brillants du XIXe siècle.
Je réessaierai avec la version papier, cela sera peut-être plus probant.
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Père et Fils est un roman qui traite un jeune noble qui visite son domaine accompagné d'un ami d'université qui est nihiliste.

Le nihiliste se brouille avec tout le monde avant de mourir tragiquement du typhus. le jeune noble se marie et s'établit sur le domaine familial. le lecteur est profondément touché par le sort du jeune idéaliste qui voudrait améliorer le monde mais qui connaitrait seulement un mort prématuré. Son ami survit afin de vivre une vie de luxe et de réfléchir aux idéaux de son ami décédé.
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J'ai été fils, je suis père et grand-père et les questions posées par ce roman socio, psycho philosophique sont enrichissantes. Que transmettre ?
De plus, il est intéressant de mettre en parallèle ce livre avec "Le guépard" de Tomasi de Lampédusa. En Sicile, les pères n'ont pas peur de la jeunesse parce qu'elle porte un message "Tout change pour que rien ne change !"... En Russie tsariste, le discours est plus radical, n'est -il pas ??? et L Histoire a montré la suite...
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J'avoue, j'avoue j'ai été un peu saoulé qu'on ne parle que de fils et de pères, dans le titre mais il y a tellement de choses à dire sur ce livre. La place importante de la femme est limite plus importante que celle des hommes. En effet lorsqu'on s'y penche bien, la plus grande faiblesse des hommes reste les femmes (c'est beaucoup hetero-centré, excusez moi c'est ce qu'on ressent dans le livre même si au début j'ai cru à une histoire homosexuelle entre les deux amis) Même des plus vieux d'ailleurs, ce qui m'a irrité c'est presque de la pedophilie qu'un vieux (je sais déjà plus les noms des personnages alors que ça fait quelques minutes que j'ai terminé le livre, wow quelle mémoire d'éléphant) s'attache à une jeune fille. Et qu'au fond on sent bien que Bazarov est le plus sentimental de tous (bon peut-être pas plus que sa mère, j'avoue) et au début je le trouvai tellement irritable dans sa personnalité que je le trouvais même toxique, ces répliques étaient tellement malsaines pour moi je trouvais qu'il écrasait son ami, qui d'ailleurs a été le personnage le plus intéressant pour moi car il a essayé de s'étiqueter une image sans idéologie (bon je serais pas comment l'expliquer mieux que Bazarov mais vous avez compris) et au fur et à mesure on voit que ses sentiments prennent le dessus ce que je trouve magnifique. L'amitié joue un rôle donc très important dans cette histoire, entre femmes et hommes d'ailleurs. Mais ce que j'ai trouvé un peu agaçant, c'est un peu l'image de la femme et le patriarcat, même si le contexte est en jeu, ça m'a saoulé beaucoup de fois. Il y a énormément de personnages dans ce livre ce qui m'était impossible de suivre au début du livre, mais j'ai réussi à activer mon cerveau pour suivre un peu la vie de chacun des noms. J'ai sûrement dû oublier de noter beaucoup d'aspects, mais je vais en rester ici pour le moment.
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"Les hommes sont tous identiques. C'est seulement l'éducation... qui nous fait croire différent."
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