En 1856 en Russie, Bazarov, médecin d'une trentaine d'années adepte du nihilisme, voyage avec un camarade plus jeune que lui, Arcade Pétrovitch, fils d'une famille de propriétaires terriens, fasciné par son aîné et donc influencé par ses idées. Ils rendent visite à leurs familles respectives et fréquentent quelques mondanités et femmes réputées pour leur ouverture d'esprit. Outre les chocs de cultures entre générations et classes sociales, l'auteur présente les rapports complexes entre ses personnages et leurs états d'esprit.
Après avoir adoré "
Premier amour" et "
Deux amis", j'ai été un peu déçu par ce livre, plus long. Peut-être en ai-je trop hachuré la lecture ? L'écriture de
Tourgueniev est en effet aussi précise et agréable que dans les oeuvres pré-citées, en particulier pour les descriptions. La préface annonce trop les événements du roman, il est préférable de n'en prendre connaissance qu'après, et on peut même s'en dispenser, tant elle est absconse. En outre, les annotations de l'éditeur, souvent intéressantes, mais parfois superflues, sont vraiment contraignantes à consulter, car en fin d'ouvrage et mal numérotées.
Un roman à lire si vous vous intéressez à l'Histoire de la Russie et aux idées de l'époque.