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La lecture de "Cristal noir" ne m'a rendue ni atrabilaire ni euphorique.
Si je m'exprimais en langue shakespearienne je dirais que je me sens "so-so", bref je suis assez embarrassée car pas emballée du tout du tout!
Ça se lit, comme dirait l'autre "ça se lit sans faim, comme les doubitchous..." mais c'est tout.
Pourtant, la toile de fond de ce roman aurait pu me mettre en appétit: les arrières cuisines du "Paquebot", grand restaurant étoilé parisien juste avant la crise de 1929!
Et bien non, mon solide estomac est resté de marbre.
Et cette histoire d'amour entre la belle Pearl, photographe américaine et Charles-Henri Chelan, grand chef du Paquebot, n'a-t-elle point ému mon âme exaltée et romantique?
Pas la moindre palpitation vous dis-je: encėphalogramme d'une platitude...Ah j'ai le coeur à marée basse...
Ce roman est pourtant bien écrit, mais il reste froid comme le cristal même s'il en a l'éclat!
Que retenir, alors?
Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir! Je suis arrivée au bout de cette histoire sans relief comme un jour sans pain. Après cette diète nul doute qu'un autre ouvrage plus relevé saura réveiller mes papilles endormies.
Merci tout de même à Babelio et aux éditions Fayard.
On ne peut pas plaire à tout le monde!
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J'ose à peine l'image, un peu trop facile, mais voilà : pour moi, la sauce n'a pas pris à la lecture de ce roman, qui rend hommage à la gastronomie française des années 1920.
La trame du récit est simple : au printemps 1929, Pearl, jeune photographe américaine, obtient l'autorisation paternelle pour traverser l'Atlantique et se rendre à Paris, et en ramener, pour son éditeur, un reportage sur LE restaurant étoilé du moment, le Paquebot. Pour Pearl, ce voyage est aussi l'occasion de s'affranchir de sa famille et de ses fiançailles encombrantes.
En France, à cette époque, les souvenirs de la Première Guerre ne se sont pas encore fait oublier, et on commence à subodorer le parfum de désastre du krach boursier d'octobre. Dans ce contexte tendu, incertain, la jeune femme rencontre le chef du Paquebot, Charles-Henri Chelan. Si Pearl est le prototype de la jeune New-Yorkaise riche, rebelle et romantique qui part confronter à la réalité sa vision si américano-exaltée des Années Folles sur le Vieux Continent (être soi-même un cliché, un comble pour une photographe…), Charles-Henri est un modèle de personnage tourmenté par l'amour et la guerre, dont on se dit qu'il peut, à chaque instant, basculer du mauvais côté. L'histoire d'amour est inévitable.
Cela aurait pu donner une belle histoire, mais je crois que les ingrédients sont trop nombreux, la recette trop riche et manquant de liant. Jugez plutôt : presque tous les Arts sont convoqués à la table : gastronomie et photographie bien sûr, mais aussi littérature (Joyce), danse classique (Diaghilev) et architecture (Art Déco), le meilleur second rôle étant tenu par la musique classique (aah le « subtil » parallèle entre le piano, instrument à cordes frappées, et le piano, fourneau de cuisson…). L'ensemble est décousu, part dans tous les sens, la guerre, la crise boursière, l'enfance tourmentée, les racines slaves, le fonctionnement d'une grande cuisine, sans qu'on comprenne très bien où cela mène. le sens du titre arrive trop tard, comme un potage qui aurait attendu trop longtemps en cuisine et qu'on sert tiède. Je n'ai pas aimé le style, tendant parfois vers le lyrique, parfois trop haché. Trop… stylé. Je ne me suis pas attachée aux personnages, ni intégrée dans cette ambiance elliptique, toute en vibrations et clair-obscur.
Je n'ai pas su manger de ce pain-là…
Merci à Masse Critique et aux éditions Fayard pour cette découverte.

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Le Paquebot, c'est le nom d'un restaurant parisien, un énorme édifice, tout de marbre et d'argent, étincelant de lumière et d'éclat de cristal, clinquant, somptueux, mais il parait un peu lourd, chargé, prétentieux, à l'image d'un parfum un peu trop capiteux.
Pearl, une jeune américaine s'est donné pour mission de le photographier pour transmettre sa vision de la gastronomie française.
Elle va donc rencontrer Charles-Henri Chelan, le chef emblématique de cet établissement.

Le style est très particulier, léger, aérien, mais soudain, des phrases un peu étranges viennent se poser ça et là, où on ne les attend pas, comme des plumes sur un plat, ce qui donne un rendu esthétique original et élégant, mais gâche un peu la dégustation.
C'est un roman à l'atmosphère presque irréelle.
On y trouve des dorures, des velours et des soieries luxueuses mais rien ne semble être ancré dans la réalité, comme si chaque scène était une bulle hors du temps, une parenthèse dans le récit d'une vie.

Le restaurant semble toujours sous tension, on sent chaque personnage animé de vibrations, d'envies, de souhaits, de rêves, ça ressemble à un morceau de musique qu'on connaît par coeur mais qu'on doit répéter inlassablement chaque jour pour éviter une fausse note et cela est un peu fatiguant, usant même, pour le lecteur.

J'ai eu l'impression d'être la spectatrice de ce roman, d'avoir contemplé les personnages derrière une vitre sans tain, de n'avoir finalement pas ressenti d'empathie envers eux, car le style crée une distance et un détachement envers cette histoire pourtant intéressante.

Je remercie Babélio et Fayard pour cet envoi finalement étonnant et dépaysant.
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" Plus de dix ans après la fin des années sauvages,autour d'eux et au-delà, le ton avait changé, mais le vertige restait. Il fallait y échapper. L'époque, impatiente, filait droit devant elle."

C'est dans cette ambiance du Paris, à l'aube de la crise de 1929, que l'on rencontre Charles et Robert, compagnons d'armes, à la direction du restaurant "le paquebot"; la cité secrète des goûts.

Une jeune américaine, Pearl, travaillant pour un éditeur New-yorkais, tente de capter à travers l'objectif de son appareil photo, la magie, le mystère, la musique, qui se dégagent de cet endroit.

Charles n'est pas seulement un cuisinier talentueux, il est aussi artiste. Il travaille dans l'émotion et le mystique, à la recherche de l'harmonie. Son don lui vient de ses origines slaves; le "zal" : la nostalgie, l'hypersensibilité, le mysticisme, l'envie de découvertes.
Quelle est l'histoire de sa vie, quelles sont ses blessures anciennes qui ne peuvent s'effacer?

Ce livre est une histoire d'amitié entre ces deux hommes Charles et Robert, qui ont pensé ce restaurant, durant leurs attentes au fond des fossés emplis de cadavres pendant la guerre,comme un rempart, un abri, un lieu où on rachète la violence du monde. Ils l'ont voulu, ils l'on fait.

C'est aussi la rencontre entre Charles et Pearl, se découvrant des émotions communes. L'un s'épanouissant dans l'art de la cuisine, dans un plaisir de l'imagination plus que de la réalité, l'autre, en rupture avec sa famille aisée, à la recherche des riens qui contiennent du très vaste, du rêve, l'essentiel.

D'autres personnages de ce roman gravitent autour de Charles, Pearl et Robert. Tous ont un talent, un goût de la vie semblables.
À travers les temps qui changent, la bousculade du monde, ils sont à la recherche d'harmonie, de" mots appariés et dits, de volées d'images", seuls remparts contre les effets de l'effroi. La musique, les mots, les images seront toujours plus forts que la violence, le chaos.

Ce roman est une très belle découverte, l'écriture est mélodieuse et légère. L'ambiance est feutrée, vaporeuse, arachnéenne. Laissez vous embarquer à bord de ce paquebot, écouter sa mélodie et sentir ses parfums
Je remercie les Éditions Fayard et la masse critique de Babelio pour ce livre.
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Cristal noir , c'est Borgia 1914 , un parfum du grand couturier et grand parfumeur Paul Poiret .
C'est comme ça que Charles Chelan , le grand chef parisien , propriétaire d'un prestigieux restaurant va rebaptiser le parfum .
Charles Henri fera la connaissance du grand couturier alors que celui - ci commence sa longue descente dans l'oubli , la pire des choses qui puisse arriver à un créateur , il n'est plus à la mode dira - t - on .
Cristal noir c'est la rencontre de la grande cuisine , de ses épices innovantes , de la musique et du parfum , leur point commun est de sublimer les sens .
C'est la rencontre de deux êtres qui vont se reconnaître de suite , tomber amoureux sans se l'avouer , au début , ils essayent de changer le cours de l'histoire , en s'évitant le plus possible
Mais il est impossible à ces deux êtres passionnés de ne pas vivre leur histoire d'amour
Il y a Charles Henri , le grand chef parisien précité , qui se remet doucement des blessures psychologiques de la grande guerre , et Pearl , riche héritière américaine , qui visite la France , qui fait un reportage pour un grand quotidien outre atlantique
Mon avis : il m'a fallu un peu de temps pour accepter de lâcher prise , pour me laisser emporter par l'atmosphère du livre .
Je ne suis pas étonnée que les avis soient si différents
C'est donc une lecture qui fut un peu laborieuse au début , j'ai eu un peu de mal à apprivoiser l'écriture , et puis le charme , le charme de la belle époque disparue à jamais a agi .
C'est l'histoire des gagnants et des perdants aussi , le mystère d'une réussite , du passage à la postérité
C'est l'histoire d'un grand amour , de celle dont les deux protagonistes se souviendront toute leur vie .
Je remercie Babelio et les éditions Fayard , pour l'envoi de ce livre dans le cadre de Masse Critique .
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Je remercie tout d'abord Babelio ainsi que les éditions Fayard pour l'envoi de ce roman.

Par contre au moment d'écrire cette critique, je suis bien embêtée car je n'ai pas aimé ce livre. Alors attention, je ne dis pas qu'il est mauvais, bien au contraire, il a de très bonnes critiques, je dis simplement que je n'ai pas réussi a l'apprécier a sa juste valeur.

L'écriture de Michelle Tourneur est pourtant très belle et fluide mais je n'ai pas réussi a rentrer dans l'histoire a cause des personnages. Ils sont pour moi froid et sans saveurs. du coup, je me suis ennuyée.

J'ai d'abord arrêté ma lecture une première fois, puis je l'ai repris et me suis péniblement forcée a aller jusqu'à la page 100 pour finalement renoncer. Ce n'est pas dans mon habitude d'abandonner une lecture mais ici rien a faire. C'est un roman qui n'est pas fait pour moi, je pense mais qui plaira sans aucun doute a un grand nombre de lecteur. Pour ma part, je suis passée a coté, dommage.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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N'ayant lu ou entendu aucune critique , je partais à la découverte de ce roman de Michelle Tourneur et la bonne surprise s'est alliée à un véritable coup de coeur !

Le prétexte initial de l'histoire est la réalisation d'un livre de photographies en 1929 sur la gastronomie française par une jeune américaine Pearl qui fixe son choix sur un établissement parisien renommé: le Paquebot .

Bien vite, ce sont le chef Charles- Henri Chelan , son ami et compagnon d'armes, Robert, le Maitre d'Hotel et le restaurant qui sont les principaux personnages du roman .

Phrases courtes et percutantes comme des rafales de clichés photographiques, instantanés d'une ruche que représente le fonctionnement du grand restaurant, c'est le quotidien des deux hommes, passionnant mais épuisant .

C'est la face transparente, translucide de leur vie .

Nous assistons surtout au côté artistique de leur métier, la recherche de l'alliance des saveurs , la décoration de la luxueuse salle du restaurant au gré des saisons, la présentation , véritable mise en spectacle , des menus et des plats.

La face opaque, ce sont les blessures profondes de l'âme des deux amis, en particulier leur expérience commune des tranchées pendant la guerre, et pour Charles-Henri les drames de son enfance, les fantômes de femmes qui viennent le visiter la nuit, le passé se dévoile peu à peu.

Pearl, jeune femme ravissante, curieuse et intelligente, elle-même à la recherche d'une autre vie que celle toute tracée par son père s'insinue dans la vie du Paquebot et de ses hommes...

Beaucoup de thèmes du roman ont une double signification : le Paquebot comme celui qui va ramener Pearl chez ses parents ; le Piano dont il est beaucoup question dans la cuisine du restaurant mais également celui de l'enfance de Charles-Henri.

Les personnages secondaires ont également une belle place, ils évoluent avec aisance dans un récit très bien construit qui garde son tempo jusqu'à la fin .

Belle découverte que je dois à Babelio et aux Editions Fayard que je remercie profondément .
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Je remercie Masse Critique et les éditions Fayard pour cette belle découverte.

J'ai passé un agréable moment de lecture avec Michelle Tourneur.
L'objet d'abord est simplement beau, une couverture très soignée, une belle illustration, une quatrième de couverture alléchante.

L'écriture est intéressante, avec des phrases courtes et percutantes.
L'histoire nous conduit à évoluer dans le Paris de l'été 1929 en compagnie de la jeune photographe américaine Pearl et du chef Charles-Henri Chelan, à la veille du krach boursier. Dans ce monde de la gastronomie et du luxe, du mystère, de la musique, mais aussi des rescapés de la guerre, les personnages-clés ne sont pas très nombreux, mais je n'ai pas réussi à m'identifier à eux, seul bémol de cette lecture, et à vraiment me laisser entraîner dans le dépaysement que j'attendais.
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Pour être très honnête avec vous, si je n'avais pas reçu ce livre grâce à Babélio et son opération masse critique spéciale et la gentillesse des éditions Fayard qui m'ont envoyé « Cristal noir » et que je tiens à remercier très chaleureusement (vous comprendrez pourquoi après), je n'aurais jamais lu ce livre. D'une part, ce n'est pas forcément le genre de littérature que j'affectionne en premier et d'autre part parce que le résumé en 4e de couverture ne lui fait pas honneur…. Ce roman est beaucoup, beaucoup mieux que ce résumé laisse à deviner.
Car oui, j'ai adoré ce livre. Je l'ai lu quasiment d'une traite.
Ce n'est pas un thriller, non… mais il y a tout de même une intrigue, un fil rouge autour de Charles-Henri Chelan, le chef mystérieux du grand restaurant le Paquebot. Et je me suis laissé prendre par le charme de l'écriture, la délicatesse de l'histoire et l'envie de découvrir la personnalité de ce chef atypique.
Alors oui, un grand merci à Babélio et aux éditions Fayard.
Ce livre est un petit bijou, délicat, tendre, intriguant, construit par petites touches…. Peu à peu se dévoilent les histoires de chacun, et surtout bien sûr de Charles-Henri. Mais aussi de cette jeune américaine, Pearl, venue à Paris pour photographier la gastronomie à la française, qui va peu à peu se découvrir et prendre des décisions importantes pour sa vie. Robert aussi, l'autre chef du restaurant, ami de Charles-Henri, tous deux des rescapés un peu esquintés mais vivants de la Première Guerre mondiale et qui en sont revenus avec ce projet fort et puissant de vie : construire un restaurant où ils pourront créer ensembles… Ce projet, ce rêve est devenu le Paquebot. Et plein d'autres personnages dits secondaires mais avec des belles âmes qui tissent une ambiance, l'ambiance de Paris des années folles juste avant le grand krach boursier d'octobre 1929… car toute l'histoire du roman se situe les mois précédant cette date clé. Ce roman est traversé par la guerre, Paris, la gastronomie, les arts, le passé qui vous colle à la peau et à l'âme, la musique, l'âme slave, les Etats-Unis aussi, la photographie, les livres, la vie dans un grand restaurant, l'amitié et bien sûr l'amour…. Bref, un très très beau livre que je vous conseille vivement, avec le coeur, de lire.
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Qu'un livre puisse se lire très rapidement est une chose, que cela lui confère une qualité supplémentaire, en est une autre. C'est sur cette idée mitigée que j'ai achevé ma lecture. Ce n'est pas déflorer le sujet, mais en éclairer l'atmosphère, que de révéler d'emblée que "Cristal noir" fait référence, par son titre, au verre d'un flacon de parfum, "Borgia" (créé en 1914 par Paul Poiret (1879-1944), illustre figurant sur le déclin, dans ce roman). Emblème tardif d'ailleurs car il n'est cité qu'à la fin du récit, par l'un de ses principaux protagonistes. Emblème aussi, me semble-t-il, du raffinement de ce bel établissement parisien "art déco", une des figure centrale de la narration. Ce restaurant baptisé le Paquebot par deux amis, Chelan et Chevalier, le cuisinier et le maître d'hôtel, qu'une solidarité indéfectible de tranchées a conduit à "inventer", après la guerre (14/18) ; un lieu d'oubli après l'ouragan de fer, de rêves et de sensations, de complicités créatives et de bien des félicités de papilles ; un lieu où se mêlent tous les arts, se pressent toutes les célébrités, alors que se profile le krach boursier d'octobre 1929. Bulles de champagne et bulle boursière.

"Cristal Noir" se veut le Roman de la transparence et de l'opacité, comme semblent parallèlement le suggérer les propriétés opposées du flacon sus-mentionné. le grand cuisinier, et très charismatique, Charles-Henri Chelan dont le tempérament oscille entre ces deux mêmes pôles, doit composer avec une nature d'artiste que le lecteur découvre peu à peu, mais qui n'a pas échappé à la sensibilité de la jeune photographe américaine, Pearl Edwards venue d'Amérique pour des raisons éditoriales. Elle collabore à un ouvrage sur la gastronomie. Pâques 1929 : une chute du maître d'hôtel, Robert Chevalier, met bientôt en péril l'harmonie du Paquebot. Mais quand les bouleversements intérieurs des personnages se télescopent avec ceux du monde, on pourrait s'attendre à des secousses d'une autre intensité, de plus amples surprises. Ce n'est pas vraiment le cas.

Le sujet est pourtant séduisant, son cadre ne l'est pas moins. En revanche, le traitement qui en est donné me paraît assez décevant. Faire revivre une époque n'est pas chose aisée, surtout s'il s'agit d'assembler dans une même narration des personnages historiques et fictifs. Ici, la contribution de personnalités telle que celle de Paul Poiret (premier grand couturier à lancer sa ligne de parfums en 1911), pour les besoins de la fiction, m'a paru plutôt artificielle... cousue de fil blanc. Même impression de "plaqué" pour l'épisode de l'achat de la villa de Pigalle, ancienne maison de Diaghilev (1872-1929), épisode déterminant pour la suite. le raccord est trop visible, la greffe prend mal. La chambre d'échos de ces "années folles" qu'aurait pu être ce roman, mêlant les destins individuels aux grands événements passés et aux inquiétudes à venir, se perd finalement dans l'anecdote, dans l'effleurement, évite toute complexité, s'égare de mon point de vue, dans une sentimentalité de trop bon aloi. Il y a bien quelques jolies tournures, quelques morceaux de plaisirs, surtout en cuisines, mais il m'en reste surtout un goût de rendez-vous manqué.

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