AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 435 notes
J'ai beaucoup aimé ce livre, je pensais plonger dans un roman d'espionnage, avec un peu d'aventure et un aspect historique mais ce n'est pas vraiment le style du roman.

C'est une histoire intime d'un homme qui se retrouve malgré lui coincer dans un hôtel, et qui s'applique à respecter une certaine routine dans sa vie quotidienne. Au fur et à mesure des années notre héros se construit une vie bien à lui, un chez soi et surtout une famille.

A travers ses souvenirs et l'histoire qui se déroule devant lui, l'auteur nous raconte La Russie des années 20 au années 50.

C'est un beau roman, de beaux personnages. Je suis un peu peinée de les quitter.
Commenter  J’apprécie          36
J'avais déjà commencé ce roman l'année passée et j'avais laissé de côté - pas pour une raison particulière, j'étais juste passé à autre chose et n'avais pas cherché à le reprendre ; mais puisque je n'aime pas laisser des choses (des livres, surtout) inachevés, je me suis dit qu'il était temps d'élaguer un peu ma liste de lectures suspendues.

Bon, en réalité, si on passe outre la suspension d'incrédulité, la logique, la faisabilité, la continuité et le développement des personnages, on passe un relativement bon moment à lire ce livre ; il y a de l'humour (parfois un peu lourd), un personnage qu'on suit sur la longueur et une certaine fresque sociale de l'URSS dans un endroit qui n'y est que vaguement touché par la chose.

Malheureusement, j'ai eu du mal à m'intéresser et aimer le personnage principal - il est rigolo au début, sympathique fut un temps, puis ça devient très vite lourd (surtout que tout le monde semble l'aimer, sauf une espèce d'épine dans son côté qui n'a pas de réelles conséquences). Ses péripéties font de lui une espèce de Mister Bean aristocratique, dont les actions ne prêtent pas à conséquences, sur qui tout semble couler, qui se lie à des personnages semble t-il sur la longueur pour qu'ils disparaissent de la narration comme si tout ça n'avait été qu'un rêve éveillé.

Je n'ai pas tant aimé la fin, non qu'elle soit illogique avec le reste du livre au vu de tout ce qui arrive aux personnages, mais elle n'avait pas de réel sens, ni de construction qui ait réussi à me convaincre.

Au-delà de ça, c'est une lecture plaisir, mais dont j'oublierais probablement l'essentiel rapidement.
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman est un récit lent et profond.
Ce roman nous raconte la vie d'un homme coincé dans un hôtel mais prêt à vivre sa vie.
Ce roman est une ode à la Russie, ce qu'elle a été, ce qu'elle est devenue.
Ce roman est fait de rencontres, de liens et de boucles.
Ce roman vous surprendra si vous acceptez son rythme lent et doux, proche de l'introspection, qui vous laissera un petit goût d'aventure !
Commenter  J’apprécie          30
Fantaisie et tragique mêlés tout au long de l'ouvrage. L'histoire enchante malgré l'évocation des sombres années dominées par la terreur stalinienne. Les personnages sont attachants, les dialogues sont savoureux, le récit est alerte. Tout est réuni pour nous tenir en haleine et nous transporter dans un univers connu mais réinventé par l'auteur dans le respect des faits historiques. Laissez-vous ravir par tant d'imagination et de drôlerie.
Commenter  J’apprécie          30
Au début des années 1920, le comte Alexander Illitch Rostov est condamné à vivre en résidence surveillée dans le luxueux hôtel Metropol de Moscou, hôtel où il avait ses habitudes aristocratiques. Malheureusement s'en est fini de la suite haut de gamme, le voilà relégué au fin fond d'un couloir désaffecté dans une minuscule chambre de bonne. Gardant un flegme quasi britannique, il accepte sans sourciller son sort. Ses déplacements se limitant à l'enceinte de l'hôtel, il se lie d'amitié avec quelques-uns des employés de l'hôtel ainsi qu'avec quelques résidents de passage. Nous suivrons pendant plus de trente ans les aventures et péripéties du comte au sein du Métropol, croiserons les hauts dignitaires russes de l'époque et découvrirons que la vie d'un reclus peut être très mouvementée.

La force de ce roman, outre l'inénarrable comte Rostov, est la galerie de personnages plus que pittoresques qui hantent les couloirs du Métropol. Tous ont des histoires ordinaires mais dans un contexte extraordinaire et l'auteur sait les mettre en valeur. Amor Towles prend son temps dans les descriptions et est très pointilleux. Chaque parole, chaque événement aura une répercussion et on retrouvera une certaine magie dans la narration où les détails les plus insignifiants prendront de la valeur au fil des pages.

La contrepartie à ces multiplies descriptions est une certaine lenteur voire certaines longueurs que ce soit dans les dialogues ou les différentes aventures. Par exemple dans les cuisines et restaurants où l'auteur s'amuse à nous détailler avec minutie tout ce qui se trouve dans les assiettes, à deux doigts de nous expliquer comment préparer les aubergines farcies...

Rien n'est laissé au hasard, tout s'enchaîne parfaitement, jusqu'à la conclusion finale à la mesure de ce qu'est le comte Rostov : un malicieux et surprenant aristocrate qui a su se rendre indispensable et transformer sa peine en un immense jeu.

Mais Un gentleman à Moscou est aussi un livre politique, une critique du communisme et de ses dérives avec son lot de petites anecdotes savoureuses comme celle des étiquettes sur les bouteilles de vin qui ont été décollées pour n'avoir que du blanc ou du rouge à la carte et à un prix unique !

Pour conclure Un gentleman à Moscou est un roman ou plutôt un conte poétique qui navigue entre la dérision et l'ironie, qui nous permet de découvrir une partie de l'histoire russe sous un biais humoristique. Divertissant, étonnant, émouvant, il ne souffre que par ses quelques longueurs... mais le final à lui seul mérite ces quelques pages de trop !


Lien : https://les-lectures-du-maki..
Commenter  J’apprécie          30
Un grand moment d'intelligence subtile pour évoquer la révolution russe à travers un personnage, aristocrate de l'ancien monde devenu serveur à l'hôtel Métropol à Moscou. le comte Rostow est le témoin de l'effondrement de la Russie tsariste et de l'avénement chaotique du monde nouveau bolchevique. Mais derrière ce séisme, il y a des femmes et des hommes qu'il traite avec respect et dignité en toutes circonstances. Un gentleman le reste même dans l'adversité car il est inoxydable et intemporel. Au fond aimer son prochain n'est pas un défaut. Ce livre émouvant, tendre et optimiste fait paradoxalement aimer la Russie et donne envie d'écouter sa musique. On frémit et on passe du rire aux larmes dans ce livre intense qu'on ne quitte pas des yeux jusqu'à la fin.
Commenter  J’apprécie          30
Un livre extra qui se lit très bien, pas une seconde d'ennui, plein de rebondissements, une écriture et des idées pleines d'originalité. Bref, je me suis régalée !
Commenter  J’apprécie          30
L'histoire commence dans les années 20. le conte Rostov vient d'être condamné, par un tribunal bolchevique, à vivre en résidence surveillée dans une petite chambre située dans les combles du Metropol, un grand hôtel de Moscou. le conte a échappé de peu au goulag car il est accusé d'être l'auteur d'un poème subversif.


Aristocrate un jour, aristocrate toujours, le conte accepte la sentence avec philosophie et s'accommode de sa nouvelle vie. Nous l'accompagnons durant les 30 années qu'il passera au Métropol (ce qui représente près de 17 heures d'écoute). Je ne vous dirai pas que je n'ai pas vu le temps passer car il y a quelques longueurs.

J'ai bien aimé la compagnie au conte Rostov, c'est un homme sympathique, bien élevé et ne manquant pas d'humour mais je dois avouer que je me suis un peu ennuyée à ses côtés car il ne se passe pas grand chose dans cet hôtel, un peu trop coupé de la grande histoire à mon goût (même si de temps en temps elle s'invite dans les lieux). le conte y fait quelques rencontres marquantes. L'une d'entre elles lui donnera d'ailleurs une bonne raison de vivre. Dans la deuxième partie, un événement inattendu donne un second souffle au roman et réveille le lecteur assoupi mais l'histoire ne décolle pas autant que je l'aurais voulu.

Le lecteur, Thibault de Montalembert, incarne parfaitement bien le personnage. Ce n'est pas la première fois que je le croise à l'occasion d'une lecture audio et c'est une des voix que je préfère.

Une écoute agréable mais aussi pas enthousiasmante que je l'aurais imaginée.

Lien : http://www.sylire.com/2019/0..
Commenter  J’apprécie          30
Sous la Russie bolchevique, le comte Alexandre Illitch Rostov est assigné à résidence à vie dans une chambre de bonne au sein du luxueux Hotel Metropol où il vivait auparavant dans une suite. Ainsi, le comte ne va nulle part... tout comme le livre, quoi, qui consiste en une succession de tableaux, de rencontres, de pensées... Je n'aime décidément pas ces romans sans trame narrative. J'ai donc passé mon tour... mais cela étant, le peu que j'ai lu est très agréable :)
Commenter  J’apprécie          30
Un livre qui m'a complètement laissée sur la touche.
En revanche, je salue la lecture faite par Thibault de Montalembert, très agréable à écouter.
Lu dans le cadre du Prix Audiolib 2019.
Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2019/02/un-gentleman-moscou-ecrit-par-amor.html
Lien : http://www.leslecturesdelily..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (1099) Voir plus




{* *}