J'ai apprécié la lecture de cet ouvrage pédagogique qui met l'accent sur l'importance de l'inclusion d'élèves à besoins spécifiques dans l'enseignement ordinaire. L'auteur stipule - et insiste- que seuls les handicaps "légers" (y en a t-il ?) sont pris en considération (si je puis dire).
Ouvrage intéressant, j'ai appris beaucoup d'éléments sur l'inclusion et je le conseille aux enseignants qui se tournent vers l'enseignement spécialisé. J'aurais aimé posséder de telles informations durant ma formation...
Une lecture très pertinente !
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On reconnait à l'enseignement spécialisé son offre d'une chance "juste" de réussite dans un milieu où les normes scolaires sont différentes. Les groupes sont plus petits, les contenus plus adaptés au rythme des enfants. Cette structure permet de mieux connaître les besoins des élèves et d'invidualiser leur prise en charge.
Pour les partisans de l'enseignement spécialisé, celui-ci permet aux élèves d'apprendre des compétences sociales et physiques dans un environnement qui les comprend et les accepte.
L'école ordinaire est largement caractérisée, encore aujourd'hui, par cette "forme scolaire" (concept qui désigne et regroupe des élèves du même âge et du même niveau) qui fait pression de manière constante sur les enseignants et les directions. La forme scolaire entre fondamentalement en confrontation avec l'idée même de différenciation. "(...) elle rend possible aussi la mise en visibilité des différences entre élèves et l'imputation à chaque individu de la situation qu'il occupe dans ce système de différences. Elle constitue donc la condition de possibilité de ce qui s'appellera l'échec scolaire" (Kahn,2009)
(Dans l'Antiquité) Certaines catégories d'enfants (ex. : les enfants trisomiques) étaient vues comme des démons. Cependant, dans d'autres cultures, ces mêmes enfants pouvaient être considérés comme des anges, car leur âme "d'éternels enfants" les protégeait de l'impureté.