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Clairement ce roman n'est pas fait pour moi.
En général j'aime beaucoup les romans qui se déroulent à l'époque victorienne, et plus encore les romans de moeurs dont Jane Austen est une incontournable pour moi.

Mais si on reconnaît que l'humour anglais est présent dans ce roman je crois que le flegme anglais a eu ma peau.
Très sérieusement je n'ai pas beaucoup apprécié la fameuse miss MacEnzie, mais ce sont surtout les énormes longueurs et le rythme également très lent qui m'ont sans doute empêchée d'apprécier ce roman a sa juste valeur.
Et pourtant je suis habituellement friande de satyres socials.

Je remercie malgré tout Babelio et les éditions autrement
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Après avoir successivement soigné son père puis un de ses frères, Miss Mackenzie se retrouve enfin libre à trente-cinq ans .
Enfin, "libre" , c'est vite dit...
On est dans l'Angleterre victorienne , et même si Miss Mackenzie , vient d'hériter d'une jolie fortune , elle ne peut pas, non plus, faire n'importe quoi avec...
Alors qu'elle n'est ni très jolie, ni très intelligente (dixit l'auteur) , et qu'elle a mené jusqu'ici une existante confinée, tout d'un coup les prétendants affluent . Qui choisira-telle entre le clergyman hyper intéressé ( qui a besoin d'elle pour acheter une cure ), son cousin veuf et désargenté ( qui a besoin d'elle pour renflouer le domaine et s'occuper de ses neuf enfants ), ou l'associé de son frère ( qui a besoin d'elle pour renflouer les caisses de son entreprise) , on peut dire que le choix est restreint...
Il n'est question que de raison, d'arrangements et bien-sûr, en aucun cas d'amour .
Alors même que son deuxième frère l'ignorait royalement du temps où elle jouait les gardes malades , lui et sa femme trouveraient totalement normal qu'elle se sacrifie pour subvenir aux besoins de leurs sept enfants ...
Son héritage est convoité méchamment de tous les côtés, chacun étant persuadé qu'il en fera meilleur usage que miss Mackenzie (forcément cruche puisque femme...) .

Malgré quelques longueurs et quelques lenteurs, Anthony Trollope nous dresse un portrait psychologique brillant de la place de la femme dans son époque . A trente-cinq ans, une femme est considérée comme une vieille fille si elle n'est pas mariée et n'a presque pas d'autres choix que de se placer sous la protection d'un homme ou de sa famille .
Le roman décolle vraiment dans sa deuxième moitié et l'on tremble à l'idée que miss Mackenzie se dépouille de tout, elle est si généreuse.
Un peu trop gentille pour la lectrice du XXI ° siècle que je suis . J'aurais préféré la voir un peu plus pugnace , un peu moins “brebis”, un peu moins “flottante” , Margaret va s'affirmer un peu plus vers la fin, et faire un choix.
Un choix dicté par la raison , par son milieu .
Beaucoup moins romantique que Jane Austen, Anthony Trollope nous propose une fin heureuse, certes, mais quand on gratte un peu , miss Mackenzie ne méritait-elle pas mieux ? Ne pouvait elle pas espérer mieux ?
Publié en 1865, ce portrait de (vieille ) fille de trente cinq ans , fait , aujourd'hui , assez froid dans le dos . On a de la chance de vivre dans notre siècle, voilà ce que j'ai pensé en refermant ce livre !

Ma première lecture était un emprunt en médiathèque, cette relecture fut un plaisir que je dois aux éditions Autrement et à Babélio, merci à eux...
Il y a des livres qu'on aime avoir "en vrai" dans sa bibliothèque ...

( PS: si quelqu'un peut insérer la jolie couverture des éditions Autrement, à la place de celle (vieillote) qui est sur Babelio... Merci:)
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Miss Mackenzie a trente-six ans dans les années 1860 en Angleterre. Après avoir soigné son frère, elle hérite de sa fortune au détriment de son autre frère Tom qui a une famille nombreuse.
Le noeud de l'histoire tourne autour des trois prétendants de Margaret Mackenzie, tous trois intéressés par sa fortune toute récente.
Tout cela se passe dans une époque où la religion est très stricte.
Dans la petite ville où elle réside, deux clans s'opposent : un plus libre et traditionnel où l'on commet la terrible mauvaise action de jouer aux cartes et l'autre appelé la basse église , les protestants, où le représentant est plus sévère que partout ailleurs.
Margaret essaie de rester neutre mais ce n'est pas facile et elle se préserve de ses prétendants car elle n'est pas dupe.
Elle tente aussi de garder un esprit critique.
L'intérêt du roman réside dans les intrigues qui se jouent autour de la "jeune" femme mais surtout dans le style d'écriture de l'auteur.
Margaret, est sympathique et généreuse. La lecture ne nous livre pas d'éventuels futurs maris très séduisants : nous devons nous contenter du strabisme de Mr Maguire , du crâne chauve de John Ball et du côté ordinaire de Sam Rubb.
Non seulement, Anthony Trollope nous décrit admirablement la société dans les années 1860 autour de Londres mais il écrit merveilleusement bien avec une traduction agréable et un humour très perceptible.
L'originalité du livre réside dans les apartés que l'auteur nous livre en faisant des commentaires sur ce qu'il écrit comme s'il était spectateur de son histoire et c'est un vrai régal!

Challenge pavés 2016-2017

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Anthony Trollope nous offre avec Miss Mackenzie un superbe portrait de femme. Cela pourrait sembler bien dérisoire, lu à notre époque. Que trouver dans cette célibataire, d'une irréprochable droiture morale, qui recherche l'amour alors que tout la pousse à un mariage de convenance ? Qui souhaite être libre de ses choix alors qu'elle doit respecter certains codes et usages de la société dans laquelle elle vit ? L'oeil de Trollope n'a pas son pareil pour voir la mesquinerie, les faux semblants. L'auteur se joue de nous avec ses savoureuses réflexions en aparté sans jamais juger son héroïne.

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Première plongée dans l'oeuvre de Trollope avec Miss MacKenzie, roman majeur du XIXème siècle.
Etant depuis longtemps une passionnée de Jane Austen ou encore Elizabeth Gaskell, j'ai pris un grand plaisir à dévorer ce roman et je me suis retrouvée au côté de l'héroïne éponyme, Margaret, dans l'Angleterre de la fin du XIXème, traversant avec elle les différentes péripéties de ce livre.

En effet, le point initial de cette histoire est l'héritage dont bénéficie Margaret MacKenzie, alors âgée de trente-cinq ans suite à la mort de son frère aîné. Sa vie prend alors un tournant radical et les prétendants -hier peu nombreux- se multiplient dès lors...Margaret doit faire face à trois "véritables" prétendants, tous différents : Mr. Samuel Rubb Junior, l'associé de son frère, filou et cupide ; Mr. Jeremiah Maguire, un clerc dévoué mais avec un physique quelque peu rebutant, mais surtout Sir John Ball, le cousin de Margaret, pauvre et élevant un grand nombre d'enfants.
Finalement, après de multiples rebondissements, Margaret fera un choix capital en épousant (bien évidemment par amour) l'un de ces trois "gentlemen" et finira par être heureuse.

Ce roman constitue une véritable satire sociale, à travers des personnages antipathiques, comiques, cupides, bref, que le lecteur a du mal à apprécier, et Trollope dresse donc un portrait peu flatteur de la société de son époque, qui, est d'ailleurs largement valable aujourd'hui encore.

Bref, une très belle lecture qui m'a encore une fois enchantée, et que je conseille bien sûr à tous !

A lire !!
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Nous voici plongés dans un ouvrage typiquement anglais, au coeur de l'Angleterre Victorienne, écrit en1865, passionnant à découvrir!
Une vieille fille de trente cinq ans, Margaret Mackenzie,hérite de huit cents livres de rente et aussi de la liberté d'en faire ce qu'il lui plairait....
Bientôt, les prétendants se pressent.....
Désorientée,que va t- elle faire de sa vie?
Souhaite t- elle la vie d'une vieille fille fortunée?
Celle d'une épouse comblée ou non?
"Elle se croyait si insignifiante qu'elle n'avait pas le droit de s'attendre à l'amour".
"En vérité, elle se méprisait et s'estimait trop médiocre pour être aimée".
Le mariage serait- il pour elle le moyen ultime du bonheur?
Qui choisir parmi ses prétendants? Samuel Rubb, l'associé de son frère, un brin vénal, au plus malhonnête? À qui elle pardonnera d'ailleurs sa fourberie?
Le révérend Maguire dont la beauté manifeste est abîmée par un strabisme désolant?" Comment un homme doté d'un tel visage, d'un tel menton, et même d'un tel oeil gauche pouvait - il être accablé par un tel oeil droit?".....lui qui se révèlera cupide, menteur et mesquin....
Son cousin John Ball, veuf, de dix ans son aîné, père de nombreux enfants,amoureux surtout des affaires financières, " souillé" par les cours de la Bourse, soucieux de l'argent de Margaret?
Âme sensible, voire sentimentale, miss Mackenzie bénéficie d'une liberté dont elle ne sait que faire.
Elle s'installe à Littlebath, ville provinciale élégante, un lieu de résidence à la mode.
Elle se laisse conduire par un groupe religieux exalté mais rompt avec eux dés lors que sa liberté individuelle est amputée par leur fanatisme.
Miss Mackenzie offre un très beau portrait de femme, aspirant à la liberté intégrale: " une femme seule devrait être plus libre qu'une femme mariée de faire ce qu'elle veut".
" J'aimerais tant faire ce que j'ai envie"...dans une société corsetée où les femmes sont maintenues dans une minorité.....
L'auteur nous offre de beaux moments de comédie sociale, d'humour féroce , parfois désopilant!,de satire discrète, à travers des personnages cupides, antipathiques ou comiques, de savoureux portraits subtils, amusants ou sarcastiques, souvent empreints de cynisme.
L'âme humaine est décortiquée ainsi que les codes sociaux de l'époque si rigides et tortueux!
Un beau roman, en vérité,près de cinq cents pages réjouissantes, un style maîtrisant l'intrigue et la psychologie des personnages pourtant nombreux, ajouté à l'analyse fine du caractère de l'héroïne principale à qui il a fallu beaucoup de sang froid, d'intelligence et de sensibilité afin de déjouer tous les pièges tendus!
Un don d'observation acéré dans une société vouée au conformisme, au paraître et aux faux semblants!
Du grand art!
Enfin, ce n'est que mon avis!
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S'il n'a pas le charme de tant d'autres auteurs victoriens Anthony Trollope est pourtant un auteur majeur de cette période. C'est un satiriste, à sa manière souvent corsetée. L'ironie n'est pas toujours très apparente mais elle est bien là !

Margaret Mackenzie est une "vieille fille" de 35 ans, qui jusque-là a mené une vie retirée et ennuyeuse. Elle a été garde-malade de son père puis d'un de ses frères. Les Mackenzie sont des aristocrates qui vivotent.

Contrairement à toute attente c'est elle qui hérite de la fortune de ce dernier. (Les héritages et l'argent en général occupent beaucoup d'espace dans les intrigues des romans de Trollope que je connais). Celle que tout le monde ignorait va devenir soudainement très désirable. Elle va faire l'objet de quatre demandes en mariage ! Elle qui n'a aucune expérience de ces choses va devoir faire preuve de caractère, ce qui n'est pas dans sa nature.

Elle ne sait pas sur quel pied danser... Au départ c'est un peu le dernier qui a parlé qui a raison. Elle souhaite se marier et n'est pas toujours assez claire dans ses refus. Un associé de son père, celui de son autre frère, plus jeune et fringant mais terriblement vulgaire à ses yeux, un clergyman atteint d'un strabisme prononcé et enfin son cousin John Ball, veuf et père de nombreux enfants vont se disputer ses faveurs.

L'univers de Trollope se veut rassurant. Même sur le bord de la déchéance (être obligé de travailler pour vivre) ses personnages font preuve de courage et de grandeur d'âme. Et d'un conservatisme social absolu, à l'image de cette chère Margaret incapable de se résoudre à prendre le thé en compagnie de sa logeuse, Madame Buggins, et de son nouveau mari !

Les tribulations de Miss Mackenzie m'ont réjoui pendant ce week-end de Pâques. Je reviendrais à Trollope. C'est un auteur prolifique mais j'ai l'impression que beaucoup de ses romans n'ont jamais été traduits en français.
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Après des années effacées et dévouées à soigner son père, puis son frère, Margaret Mackenzie pense pouvoir enfin vivre heureuse et indépendante grâce à un petit héritage. Rapidement, attirés par cette fortune inattendue, les prétendants ne manquent pas, mais Miss Mackenzie a une certaine ambition et surtout un respect profond pour qui elle est. Elle ne se donnera pas au premier venu. « Elle se rappela à elle-même qu'elle était la nièce d'un baronnet et la cousine issue de germain d'un autre, qu'elle avait huit cents livres de rente et la liberté d'en faire ce qu'il lui plaisait. » (p. 30) Installée à Littlebath, loin de Londres qui lui déplaît tant, elle noue des relations amicales avec le cercle d'un pasteur renommé et se charge de l'éducation de l'une de ses nièces. « Elle avait décidé de ne pas se satisfaire d'une vie sans vie, comme s'y attendaient de sa part les rares personnes qui la connaissaient. » (p. 45) À sa porte et à ses pieds, avec plus ou moins de finesse et d'honnêteté, trois hommes se pressent. Un cousin veuf et père de nombreux enfants, l'associé roublard de son frère et un vicaire bien beau si ce n'était son strabisme. Pesant chaque situation avec patience et intelligence, Miss Mackenzie sait tenir ses idées romantiques sous la coupe de son bon sens. « Les femmes ont bien des galants quand elles ont bien de l'argent. » (p. 270) Nombreux sont ceux qui se moquent de son désir de mariage : l'amour n'est pas pour les vieilles filles. « Elle avait à trente-cinq ans plus de grâces féminines qu'elle n'en avait eu à vingt ans. » (p. 24) Les mois passent et tout le monde semble avoir son avis sur ce que cette femme devrait faire de son argent et sur la façon dont elle devrait mener sa vie. « En un sens, assurément, l'argent est à vous, Margaret, mais dans un autre, et c'est le sens le plus noble, il n'est pas à vous pour en faire ce qu'il vous plaît. » (p. 275) Quand cet héritage semble soudain compromis, Miss Mackenzie refuse encore qu'on lui dicte sa conduite, ayant parfaitement conscience de son devoir et de la justice à faire régner en toutes choses.

Je découvre Anthony Trollope avec ce texte et il me tarde de lire le reste de son oeuvre. Comme souvent dans les grands romans anglais du 19e siècle, la satire sociale est féroce, sous couvert d'humour flegmatique et de descriptions morales sans concession. Cette lecture m'a rappelé La foire aux vanités ou encore Middlemarch. Dans tous ces textes, la place des femmes n'est jamais confortable, le comportement de ces dernières étant sans cesse scruté et critiqué, même s'il est irréprochable. Pas étonnant que certaines fassent le choix du célibat. « Quand nous ne sommes pas mariées, nous devons être seules quelquefois... et tristes, quelquefois. » (p. 233) Miss Mackenzie est un personnage très attachant : ses légers travers romantiques sont largement compensés par sa probité, sa fierté mesurée et la conscience de sa place dans le monde. Évidemment, Anthony Trollope ne pense à aucun moment à abolir les différences entre es sociales, pas plus qu'à écrire un roman féministe, mais son texte a sa place sur mon étagère de lectures féminines. Margaret Mackenzie est une belle héroïne qui refuse de se soumettre sans réfléchir aux attendus d'une société étouffante. « Une femme ne peut pas aimer un homme tout de suite. » (p. 497)
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Miss MacKenzie, 35 ans, vient d'hériter de son défunt frère, d'une confortable fortune. Elle qui a toujours vécu dans l'ombre, soignant son père malade, puis son frère, va enfin pouvoir profiter un peu de la vie. Elle décide donc de s'installer à Littlebath, emmenant avec elle une nièce qu'elle prend sous sa protection, et va se confronter au monde.Curieusement, les prétendants commencent à se bousculer à sa porte...
Quel portrait nous trace A. Trollope ! Cette vieille fille, qui semble pouvoir être manipulée et grugée de tous côtés, est en fait bien avisée... Au fil du récit, elle apprend à vivre dans le monde, et découvre sa propre force de caractère.
Les personnages secondaires sont excellents, notamment Mrs Stumfold, étouffée par sa propre importance, qui m'a beaucoup amusée. Les trois prétendants sont également parfaits, oscillant entre tendresse, férocité, ridicule et lâcheté.
Ce roman est une belle satire sociale, empreinte de cynisme et saupoudrée d'une bonne dose d'humour cinglant.
L'âme humaine est passée au crible, tout comme les codes sociaux de l'époque.
Une belle découverte.
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Deuxième roman d'Anthony Trollope que je lis après le Docteur Thorne que j'avais lu il y a quelque temps, que j'avais beaucoup aimé et qui m'avait permis de découvrir cet auteur classique de la littérature anglais. Comme la lecture avait été passionnante et comme je le fais souvent, je me suis décidée à lire un autre roman de l'auteur et cette fois-ci j'ai trouvé le récit certes intéressant mais un peu long. Peut être parce que j'ai eu le sentiment de retrouver les mêmes ressorts que dans le précédent : le mariage, la forturne, les rapports homme/femme, la société anglaise etc.....
Comme pour le précédent, l'auteur fait une étude sociétale intéressante surtout sur la condition de la femme célibataire, la "vieille fille", celle qui n'est pas mariée, pas très gracieuse, pas très riche et voilà le point capital. Est-ce que l'intérêt change à partir du moment où la fortune est au rendez-vous ? Et en plus Anthony Trollope s'amuse, comme dans Dr Thorne, a parsemé le récit de ses réflexions, notes, interrogations mais aussi de rebondissements. Il connaît bien cette société, la regarde comme un journaliste, nous montre ses travers, avec une écriture moderne, fine, acérée parfois, critique surtout.

Les personnages sont assez caricaturaux : on retrouve la future belle-mère très aristocratique, avide de fortune et de rang, le clergé avec ses influences, ses turpitudes et le monde du commerce, ses magouilles, ses détournements.

Je me suis plus ennuyée dans ce roman : le personnage de Margaret est pour moi trop indécise, elle va, elle vient, elle hésite, elle se pose beaucoup de questions, elle ne tranche pas, elle attend, ses sentiments ne sont pas toujours très clairs. Oui me direz vous, nous sommes au 19ème siècle et la femme en général n'avait guère d'autres solutions. le récit est parfois assez répétitif des situations : les événements sont pris, repris, disséquer, analyser et cela alourdit la lecture.

Toujours des notes d'humour malgré tout, on sent que l'auteur s'amuse avec tout ce petit monde..... Il le connaît bien, il maîtrise la situation, il en joue, il se promène parmi ses personnages et nous offre une peinture assez réaliste de la société victorienne anglaise et de ses convenances.....
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